par pensonsunpeu » dim. 19 mars 2017, 18:43
Voici des faits intéressants à savoir :
Soeur Isabelle a elle-même demandé sa démission... Démission qu'elle prévoyait déjà depuis quelques années. Pourquoi : Santé fragile, âge avancé... Hé oui, il faut bien admettre que la visite canonique a peut-être faire accélérer les choses. C'est quand même un dossier énorme qui pèse sur les épaules! (J'imagine) (Surtout quand on est de bonne volonté!) Donc rassurez-vous, soeur Isabelle n'est pas condamnée par l'Église!
Voilà que l'on parle de cette communauté depuis déjà quelques années. Réfléchissons ensemble! Merci à ceux et celles qui ont osé témoigner de leur vécu. Des erreurs ont été commises. Erreurs qui ont pu avoir de graves portées dans les cœurs.
Soyez pourtant bien informés : Les blessures de la foi provoquent de grandes conséquences dans la vie, c'est vrai... Toutefois, il ne faut pas interpréter les événements à la lumière des blessures! Les moniales de Bethléem ont faits des erreurs, dont la grande majorité provient d'un manque d'expérience et de maturité, et d'ignorance. (et aussi de péchés, c'est important de ne pas l'exclure). Cela ressemble à la majorité du contexte des communautés nouvelles.
Est-ce pour autant qu'il faille s'acharner à les faire mourir? Que le premier qui n'a pas péché leur lance la première pierre... Parole dite en premier à l'ancien prieur général et à Fabio... Et oui, si on fait la liste de comparaison des erreurs commises dans leur vie, comme dans la nôtre, ça risque de se ressembler! David a commis un péché grave : l'adultère et le meurtre, et le Christ l'a quand même choisi... Et en un sens, sa vie a porté plus de fruit que la pauvre victime : son enfant mort par la faute de son péché. Scandale pour les païens, folie pour les juifs! La sagesse de Dieu nous dépasse tous!
Soyez-en rassurés, il n'y aura pas moins de scandale dans les communautés religieuses que dans les familles! Et si tu me trouves une communauté religieuse dans laquelle il n'existe pas de scandale, si tu me proposes une Église dans laquelle il n'existe pas de scandale, et bien je la fuirai : DANGER!
Donc, M. et Mme qui s'évertuent à vouloir montrer les erreurs de cette communauté : à ceux qui le font de bonne foi - félicitation! Merci, au nom de l'Église! Je pense même que cette famille monastique (et d'abord le conseil) t'es reconnaissante! À ceux qui sont encore pris de colère, et qui en vivent encore les séquelles : Je t'encourage à parler, parler, parler. tu as le droit d'être entendu! Mais de grâce, va voir les bonnes personnes! Si ça fait 10 ans que tu as quitté la communauté, et que tu passes ton temps à écrire à son sujet sur Internet, c'est que tu n'as pas encore vraiment quitté!!!
Et à ceux qui s'évertuent à écrire par vengeance, ou par idéologie, ou par je ne sais trop quoi... et bien, commence par m'avouer ta liste propre de torts et de péchés... et après, je verrai vers qui me tourner! D'ailleurs, une question que je me pose : tous ceux qui n'ont pas pu écouter leur conscience à Bethléem, si vous y retourneriez, en seriez-vous capable? Attention à la réponse, elle pourrait mettre en lumière un propre chemin de maturité à faire qui relève plus de votre ressort que de l'erreur de la communauté (cela n'enlève pas le tort qui peut avoir été commis par celle-ci)!
Enfin, à ceux et celles qui ont de la famille qui en font partie. Je ne saurais assez le dire : « parlez-vous, entre vous! » Toute entrée en communauté est marquée par une espèce de séparation dans la famille. La famille est gênée par celle qui n'est plus la même... Et le ou la religieuse est gênée par la gêne de la famille... Il finit par se créer un abîme entre les deux qui est difficile à rattraper. Surtout, cassez les faux idéaux à la sainteté... Allez chercher la personne que vous connaissez. ce malaise n'a pas nécessairement de lien avec la communauté en tant que tel... c'est général et normal.... C'est dommage que du côté de la famille comme du côté du religieux, cette passe normale n'est souvent pas dépassée.
En ce qui concerne les doutes qui peuvent exister sur la communauté en question, et bien aussi, briser les barrières, parlez-leur... Tissez des liens de connaissance.... Cela règle la majorité des problèmes. Il faut apprendre à connaître le ou la prieure dans sa personnalité-propre... Si je n'éprouve que du négatif par rapport à une prieure, et bien c'est un signe que je ne la connais pas! L'inverse est aussi vrai : Si je ne trouve que du bon dans la prieure, c'est signe qu'à la moindre erreur de sa part, « je vais sauter dans les rideaux!».
Enfin, pour avoir fait partie de cette communauté, je dois reconnaître qu'elle est de bonne volonté. Sa radicalité ne devrait pas nous surprendre : Si on détruit sa radicalité, un autre groupe se lèvera tôt ou tard pour la vivre... Vivre de façon radicale est un désir qui surgit en des membres d'une société lorsque celle-ci vit à l'autre extrême. La radicalité devient donc un chemin de recherche de vérité. En lui-même, ce chemin est bon, grand et noble. Cela fait aussi partie du respect de la liberté de chacun que de choisir le respect en ce sens.
Je termine avec une petite réflexion : Quelle est la différence avec ceux qui ont déjà été en autorité dans la communauté et qui la critiquent aujourd'hui, et ceux qui font l'objet d'accusation? Ma réflexion : Tous ont commis des erreurs, tous ont aussi vu des erreurs se produire : les ont quittés, ne reconnaissent pas leurs erreurs propres et critiquent; les autres, malgré les erreurs commises dans le passé, les erreurs du présent et celles à venir, demeurent dans la communauté, et cherchent à construire dans la vérité et la Miséricorde.
J'accueille vos opinions!
Voici des faits intéressants à savoir :
Soeur Isabelle a elle-même demandé sa démission... Démission qu'elle prévoyait déjà depuis quelques années. Pourquoi : Santé fragile, âge avancé... Hé oui, il faut bien admettre que la visite canonique a peut-être faire accélérer les choses. C'est quand même un dossier énorme qui pèse sur les épaules! (J'imagine) (Surtout quand on est de bonne volonté!) Donc rassurez-vous, soeur Isabelle n'est pas condamnée par l'Église!
Voilà que l'on parle de cette communauté depuis déjà quelques années. Réfléchissons ensemble! Merci à ceux et celles qui ont osé témoigner de leur vécu. Des erreurs ont été commises. Erreurs qui ont pu avoir de graves portées dans les cœurs.
Soyez pourtant bien informés : Les blessures de la foi provoquent de grandes conséquences dans la vie, c'est vrai... Toutefois, il ne faut pas interpréter les événements à la lumière des blessures! Les moniales de Bethléem ont faits des erreurs, dont la grande majorité provient d'un manque d'expérience et de maturité, et d'ignorance. (et aussi de péchés, c'est important de ne pas l'exclure). Cela ressemble à la majorité du contexte des communautés nouvelles.
Est-ce pour autant qu'il faille s'acharner à les faire mourir? Que le premier qui n'a pas péché leur lance la première pierre... Parole dite en premier à l'ancien prieur général et à Fabio... Et oui, si on fait la liste de comparaison des erreurs commises dans leur vie, comme dans la nôtre, ça risque de se ressembler! David a commis un péché grave : l'adultère et le meurtre, et le Christ l'a quand même choisi... Et en un sens, sa vie a porté plus de fruit que la pauvre victime : son enfant mort par la faute de son péché. Scandale pour les païens, folie pour les juifs! La sagesse de Dieu nous dépasse tous!
Soyez-en rassurés, il n'y aura pas moins de scandale dans les communautés religieuses que dans les familles! Et si tu me trouves une communauté religieuse dans laquelle il n'existe pas de scandale, si tu me proposes une Église dans laquelle il n'existe pas de scandale, et bien je la fuirai : DANGER!
Donc, M. et Mme qui s'évertuent à vouloir montrer les erreurs de cette communauté : à ceux qui le font de bonne foi - félicitation! Merci, au nom de l'Église! Je pense même que cette famille monastique (et d'abord le conseil) t'es reconnaissante! À ceux qui sont encore pris de colère, et qui en vivent encore les séquelles : Je t'encourage à parler, parler, parler. tu as le droit d'être entendu! Mais de grâce, va voir les bonnes personnes! Si ça fait 10 ans que tu as quitté la communauté, et que tu passes ton temps à écrire à son sujet sur Internet, c'est que tu n'as pas encore vraiment quitté!!!
Et à ceux qui s'évertuent à écrire par vengeance, ou par idéologie, ou par je ne sais trop quoi... et bien, commence par m'avouer ta liste propre de torts et de péchés... et après, je verrai vers qui me tourner! D'ailleurs, une question que je me pose : tous ceux qui n'ont pas pu écouter leur conscience à Bethléem, si vous y retourneriez, en seriez-vous capable? Attention à la réponse, elle pourrait mettre en lumière un propre chemin de maturité à faire qui relève plus de votre ressort que de l'erreur de la communauté (cela n'enlève pas le tort qui peut avoir été commis par celle-ci)!
Enfin, à ceux et celles qui ont de la famille qui en font partie. Je ne saurais assez le dire : « parlez-vous, entre vous! » Toute entrée en communauté est marquée par une espèce de séparation dans la famille. La famille est gênée par celle qui n'est plus la même... Et le ou la religieuse est gênée par la gêne de la famille... Il finit par se créer un abîme entre les deux qui est difficile à rattraper. Surtout, cassez les faux idéaux à la sainteté... Allez chercher la personne que vous connaissez. ce malaise n'a pas nécessairement de lien avec la communauté en tant que tel... c'est général et normal.... C'est dommage que du côté de la famille comme du côté du religieux, cette passe normale n'est souvent pas dépassée.
En ce qui concerne les doutes qui peuvent exister sur la communauté en question, et bien aussi, briser les barrières, parlez-leur... Tissez des liens de connaissance.... Cela règle la majorité des problèmes. Il faut apprendre à connaître le ou la prieure dans sa personnalité-propre... Si je n'éprouve que du négatif par rapport à une prieure, et bien c'est un signe que je ne la connais pas! L'inverse est aussi vrai : Si je ne trouve que du bon dans la prieure, c'est signe qu'à la moindre erreur de sa part, « je vais sauter dans les rideaux!».
Enfin, pour avoir fait partie de cette communauté, je dois reconnaître qu'elle est de bonne volonté. Sa radicalité ne devrait pas nous surprendre : Si on détruit sa radicalité, un autre groupe se lèvera tôt ou tard pour la vivre... Vivre de façon radicale est un désir qui surgit en des membres d'une société lorsque celle-ci vit à l'autre extrême. La radicalité devient donc un chemin de recherche de vérité. En lui-même, ce chemin est bon, grand et noble. Cela fait aussi partie du respect de la liberté de chacun que de choisir le respect en ce sens.
Je termine avec une petite réflexion : Quelle est la différence avec ceux qui ont déjà été en autorité dans la communauté et qui la critiquent aujourd'hui, et ceux qui font l'objet d'accusation? Ma réflexion : Tous ont commis des erreurs, tous ont aussi vu des erreurs se produire : les ont quittés, ne reconnaissent pas leurs erreurs propres et critiquent; les autres, malgré les erreurs commises dans le passé, les erreurs du présent et celles à venir, demeurent dans la communauté, et cherchent à construire dans la vérité et la Miséricorde.
J'accueille vos opinions!