par phiphilours » mar. 11 mai 2021, 20:37
Bonjour,
j'arrive quelques années après cette question sur la vie érémitique. Il me semble qu'historiquement, la vie érémitique ait précédé la vie monastique, et que, là où certains lieux d'ermitage se sont retrouvés avec beaucoup d'ermites, se sont alors organisé les balbutiements de vies monastiques. Puis cela a évolué, notamment jusqu'au célèbre St Benoit.
Donc, pourquoi passer par la vie monastique si au début était la vie érémitique?
Il y aurait bien les Chartreux qui vivent une sorte de vie érémitique dans un lieu partagé avec d'autres.
Je pense que celui qui recherche la solitude pour vivre une relation très intime et privilégiée avec le Christ, celui-là n'a pas besoin de modèles ni de règles pré établies. Il lui faut suivre son cœur et l'élan de son âme qui répond à cet appel tout particulier de Dieu.
Ensuite, l'ermite ne recherche pas son propre confort mais tout ce qui peut maintenir ce lien permanent avec Dieu. De même, il choisit l'ermitage afin de chasser hors de lui et loin de lui tout ce qui pourrait nuire à cette relation intime avec Dieu.
Il n'est, dès lors plus besoin de fonction sacerdotale monastique ou autre pour devenir ermite.
Le seul prêtre pour un ermite, c'est alors le Christ Lui-même.
Cependant, dans ce cas d'une liberté totale, on peut alors regretter l'absence de vie sacramentelle pour un tel ermite qui devrait alors renoncer notamment à l'eucharistie.
Il faudra donc à l'ermite ces quelques concessions pour qu'il puisse vivre aussi des sacrements de l'Eglise Catholique.
Un choix qui engage, un choix difficile, un choix total.
Il y a différentes formes concrètes de cette vie d'ermite : tout seul dans la montagne ou la forêt... pour peu qu'il puisse s'y établir au regard des réglementations si nombreuses dans nos pays "développés". Il y a aussi celui qui vit dans une ville, y évolue, mais retrouve sa cellule d'ermite, son petit appartement, pour se consacrer alors à la vie spirituelle. Et tant d'autres formes de vie érémitique...
En tout cas, bon courage !
En notre Seigneur Jésus-Christ
Philippe
Bonjour,
j'arrive quelques années après cette question sur la vie érémitique. Il me semble qu'historiquement, la vie érémitique ait précédé la vie monastique, et que, là où certains lieux d'ermitage se sont retrouvés avec beaucoup d'ermites, se sont alors organisé les balbutiements de vies monastiques. Puis cela a évolué, notamment jusqu'au célèbre St Benoit.
Donc, pourquoi passer par la vie monastique si au début était la vie érémitique?
Il y aurait bien les Chartreux qui vivent une sorte de vie érémitique dans un lieu partagé avec d'autres.
Je pense que celui qui recherche la solitude pour vivre une relation très intime et privilégiée avec le Christ, celui-là n'a pas besoin de modèles ni de règles pré établies. Il lui faut suivre son cœur et l'élan de son âme qui répond à cet appel tout particulier de Dieu.
Ensuite, l'ermite ne recherche pas son propre confort mais tout ce qui peut maintenir ce lien permanent avec Dieu. De même, il choisit l'ermitage afin de chasser hors de lui et loin de lui tout ce qui pourrait nuire à cette relation intime avec Dieu.
Il n'est, dès lors plus besoin de fonction sacerdotale monastique ou autre pour devenir ermite.
Le seul prêtre pour un ermite, c'est alors le Christ Lui-même.
Cependant, dans ce cas d'une liberté totale, on peut alors regretter l'absence de vie sacramentelle pour un tel ermite qui devrait alors renoncer notamment à l'eucharistie.
Il faudra donc à l'ermite ces quelques concessions pour qu'il puisse vivre aussi des sacrements de l'Eglise Catholique.
Un choix qui engage, un choix difficile, un choix total.
Il y a différentes formes concrètes de cette vie d'ermite : tout seul dans la montagne ou la forêt... pour peu qu'il puisse s'y établir au regard des réglementations si nombreuses dans nos pays "développés". Il y a aussi celui qui vit dans une ville, y évolue, mais retrouve sa cellule d'ermite, son petit appartement, pour se consacrer alors à la vie spirituelle. Et tant d'autres formes de vie érémitique...
En tout cas, bon courage !
En notre Seigneur Jésus-Christ
Philippe