par Peccator » sam. 03 mai 2014, 0:42
touriste a écrit :Quand je parle de " servir l’Église à plein temps" je parle d'implication totale dans la pastorale (service funérailles, catéchuménat, liturgie...) et dans les différentes aumôneries (de jeunes, de prisons, aumôneries de malade etc...)
Ces exemples d'implication en "pastorale" sont tous bénévoles : on peut y consacrer beaucoup de temps, mais il faut avoir des revenus pour vivre.
D'ailleurs, j'ai une question à ce sujet : une femme peut elle être aumônière ?
Oui.
Le rôle d'un aumônier d'hôpital (et je suppose que c'est pareil en prison) est d'organiser et animer l'équipe d'aumônerie, en relation avec un prêtre. C'est un emploi salarié de l'hôpital, rémunéré (au SMIC, avec quasiment aucune évolution salariale avec les années). Il faut savoir que ce n'est pas exactement un boulot où on fait 35h, et que ce n'est pas un travail facile.
Par ailleurs, le travail ne se limite pas à la religion catholique : l'aumônier d'hôpital est tenu d'assurer aussi la coordination avec les autres cultes.
quelles sont les études pour faire aumônier de prison, de jeunes ou de malades ?
Je n'ai que des renseignements assez sommaires sur les aumôniers d'hôpitaux, je suppose que c'est sensiblement pareil en prison. Il y a une petite formation initiale, et des sessions de formation continue chaque année. J'ai cru comprendre que la formation initiale était d'une semaine, ce qui est très court : il me semble indispensable d'avoir une solide formation religieuse, avec des bases de théologie, de pastorale et d'accompagnement spirituel. Si vraiment la question vous intéresse, je pourrai me renseigner un peu plus précisément.
C'est un métier éprouvant (physiquement et surtout moralement), faiblement rémunéré, sans perspective d'évolution professionnelle, mais c'est un très bel engagement de foi, et il semblerait qu'il y ait plus de postes proposés que de candidats.
Les candidats sont sélectionnés par le diocèse, qui les propose à l'hôpital, et c'est ce dernier qui est l'employeur.
Tout ceci n'a rien à voir avec l'aumônerie de lycéens, étudiants, etc. Là, je pense que c'est généralement un prêtre ou un diacre (mais très honnêtement, je n'en sais rien), ou un laïc bénévole.
Je ne connais pas les sœurs du Cénacle, mais je vais aller voir ! Sont elles la seule congrégation apostolique a se consacrer à l'accompagnement spi, aux retraites et aux services pastoraux ? en connaissez vous d'autres ?
Toutes les congrégations, mouvements et autres groupes de la famille ignatienne font de l'accompagnement spirituel : les Jésuites, les soeurs du Cénacle, le Chemin neuf, la Communauté de vie chrétienne...
Je suppose que chez les dominicains et les franciscains (des familles où il y a beaucoup de choses aussi), il doit y avoir des congrégations qui font quelque chose de comparable.
Je suis en première Littéraire et j'aimerais par la suite poursuivre vers des études de théologie, mais beaucoup de personnes me disent que c'est bouché, qu'il n'y a pas d'emplois derrière et me conseille une autre voie... ça me déprime
, car je pense que la théologie a toute sa place dans notre société !
Ce n'est pas que c'est bouché, c'est que très concrètement, les études de théologie ne préparent à aucun métier en France. Bien sûr, on peut toujours faire prof de théologie, mais il ne faut pas se faire trop d'illusions... Et quand je parlais plus haut de faire des études de théologie pour être aumônier d'hôpital, je pensais à un cycle court (les cycles conçus typiquement pour les laïcs), et pas à des études longues type licence canonique de théologie.
Pour un laïc, je pense que des études de théologie ne devraient être envisagées que parallèlement à d'autres études, à visée professionnelle, qui pourraient d'ailleurs fort bien être complémentaires.
Si vous n'êtes pas française, alors la situation est peut-être différente dans votre pays. En Allemagne par exemple, il y des profs de religion dans le secondaire, et c'est un débouché classique des études de théologie.
Chelidoine a écrit :L'Eglise catholique-chrétienne (vieux catholiques) admet l'ordination des femmes.
Certes, mais ce sont des schismatiques, et ils ont de graves errances doctrinales, dont celle-ci est un bel exemple.
[quote="touriste"]Quand je parle de " servir l’Église à plein temps" je parle d'implication totale dans la pastorale (service funérailles, catéchuménat, liturgie...) et dans les différentes aumôneries (de jeunes, de prisons, aumôneries de malade etc...)[/quote]
Ces exemples d'implication en "pastorale" sont tous bénévoles : on peut y consacrer beaucoup de temps, mais il faut avoir des revenus pour vivre.
[quote]D'ailleurs, j'ai une question à ce sujet : une femme peut elle être aumônière ? [/quote]
Oui.
Le rôle d'un aumônier d'hôpital (et je suppose que c'est pareil en prison) est d'organiser et animer l'équipe d'aumônerie, en relation avec un prêtre. C'est un emploi salarié de l'hôpital, rémunéré (au SMIC, avec quasiment aucune évolution salariale avec les années). Il faut savoir que ce n'est pas exactement un boulot où on fait 35h, et que ce n'est pas un travail facile.
Par ailleurs, le travail ne se limite pas à la religion catholique : l'aumônier d'hôpital est tenu d'assurer aussi la coordination avec les autres cultes.
[quote]quelles sont les études pour faire aumônier de prison, de jeunes ou de malades ? [/quote]
Je n'ai que des renseignements assez sommaires sur les aumôniers d'hôpitaux, je suppose que c'est sensiblement pareil en prison. Il y a une petite formation initiale, et des sessions de formation continue chaque année. J'ai cru comprendre que la formation initiale était d'une semaine, ce qui est très court : il me semble indispensable d'avoir une solide formation religieuse, avec des bases de théologie, de pastorale et d'accompagnement spirituel. Si vraiment la question vous intéresse, je pourrai me renseigner un peu plus précisément.
C'est un métier éprouvant (physiquement et surtout moralement), faiblement rémunéré, sans perspective d'évolution professionnelle, mais c'est un très bel engagement de foi, et il semblerait qu'il y ait plus de postes proposés que de candidats.
Les candidats sont sélectionnés par le diocèse, qui les propose à l'hôpital, et c'est ce dernier qui est l'employeur.
Tout ceci n'a rien à voir avec l'aumônerie de lycéens, étudiants, etc. Là, je pense que c'est généralement un prêtre ou un diacre (mais très honnêtement, je n'en sais rien), ou un laïc bénévole.
[quote]Je ne connais pas les sœurs du Cénacle, mais je vais aller voir ! Sont elles la seule congrégation apostolique a se consacrer à l'accompagnement spi, aux retraites et aux services pastoraux ? en connaissez vous d'autres ? [/quote]
Toutes les congrégations, mouvements et autres groupes de la famille ignatienne font de l'accompagnement spirituel : les Jésuites, les soeurs du Cénacle, le Chemin neuf, la Communauté de vie chrétienne...
Je suppose que chez les dominicains et les franciscains (des familles où il y a beaucoup de choses aussi), il doit y avoir des congrégations qui font quelque chose de comparable.
[quote]Je suis en première Littéraire et j'aimerais par la suite poursuivre vers des études de théologie, mais beaucoup de personnes me disent que c'est bouché, qu'il n'y a pas d'emplois derrière et me conseille une autre voie... ça me déprime :( , car je pense que la théologie a toute sa place dans notre société ! [/quote]
Ce n'est pas que c'est bouché, c'est que très concrètement, les études de théologie ne préparent à aucun métier en France. Bien sûr, on peut toujours faire prof de théologie, mais il ne faut pas se faire trop d'illusions... Et quand je parlais plus haut de faire des études de théologie pour être aumônier d'hôpital, je pensais à un cycle court (les cycles conçus typiquement pour les laïcs), et pas à des études longues type licence canonique de théologie.
Pour un laïc, je pense que des études de théologie ne devraient être envisagées que parallèlement à d'autres études, à visée professionnelle, qui pourraient d'ailleurs fort bien être complémentaires.
Si vous n'êtes pas française, alors la situation est peut-être différente dans votre pays. En Allemagne par exemple, il y des profs de religion dans le secondaire, et c'est un débouché classique des études de théologie.
[quote="Chelidoine"]L'Eglise catholique-chrétienne (vieux catholiques) admet l'ordination des femmes.[/quote]
Certes, mais ce sont des schismatiques, et ils ont de graves errances doctrinales, dont celle-ci est un bel exemple.