par Christophe67 » dim. 24 sept. 2017, 13:51
Juste une précision concernant la durée de la formation au diaconat permanent selon mon expérience propre. Elle est d'une durée totale de 6 ans et s'organise ainsi :
- 2 années de discernement qui précèdent la formation - en couple pour les hommes mariés - avec une équipe diocésaine dirigée par un prêtre, désigné par l'évêque, et une commission de discernement présente à chaque rencontre (clercs + laïcs : majoritairement épouses de diacres pour mon groupe).
A l'issue de ces deux années de discernement, la commission rend ses conclusions à l'évêque. Lequel appelle alors, et seulement à ce moment, les laïcs en discernement à faire acte de candidature.
Je me suis laissé dire que la durée pouvait être d'1 an seulement dans certains diocèses.
- 3 années de formation initiale à partir du moment où ils sont officiellement candidats. Ordination diaconale à l'issue de la formation initiale avec accord (c'est même plus car je devrais plutôt dire "avec adhésion") indispensable de l'épouse.
- 3 années de formation complémentaire qui suivent l'ordination.
Le tout s'échelonne donc sur une durée de 8 années entre le commencent du discernement, la formation initiale, l'ordination et la formation complémentaire.
Attention cependant, le ministère du diaconat permanent n'est pas un ministère pour la célébration liturgique. Ce n'est pas le diaconat à vocation sacerdotale, le diacre permanent peut très bien (en plus de sa mission) servir à l'autel mais aussi rester dans les bancs selon le souhait du curé de la paroisse.
Le diacre permanent est incardiné au diocèse et exerce son ministère dans les endroits qu'il fréquente (professionnel, syndical, associatif ...), il peut très bien exercer une mission en dehors de sa paroisse et le curé peut très bien ne pas souhaiter le solliciter, "certains ne souhaitant pas qu'on marche sur leurs plates bandes" pour reprendre l'expression de mon archevêque.
Il est missionné par lettre par son évêque et est tenu, par contre, à pratiquer la liturgie des heures, non pour lui, mais pour l'Eglise et le monde.
Que ceux qui verraient le diacre permanent comme une sorte de sous-prêtre ou de super-laïc ne se leurrent pas, c'est plutôt un signe visible de la présence de l'Eglise dans des milieux ou des endroits où elle n'est pas fréquentée ou méconnue.
Cordialement.
Juste une précision concernant la durée de la formation au [u]diaconat permanent[/u] selon mon expérience propre. Elle est d'une durée totale de 6 ans et s'organise ainsi :
- [b]2 années de discernement[/b] qui précèdent la formation - en couple pour les hommes mariés - avec une équipe diocésaine dirigée par un prêtre, désigné par l'évêque, et une commission de discernement présente à chaque rencontre (clercs + laïcs : majoritairement épouses de diacres pour mon groupe).
A l'issue de ces deux années de discernement, la commission rend ses conclusions à l'évêque. Lequel appelle alors, et seulement à ce moment, les laïcs en discernement à faire acte de candidature.
Je me suis laissé dire que la durée pouvait être d'1 an seulement dans certains diocèses.
- [b]3 années de formation initiale[/b] à partir du moment où ils sont officiellement candidats. Ordination diaconale à l'issue de la formation initiale avec accord (c'est même plus car je devrais plutôt dire "avec adhésion") indispensable de l'épouse.
- [b]3 années de formation complémentaire[/b] qui suivent l'ordination.
Le tout s'échelonne donc sur une durée de 8 années entre le commencent du discernement, la formation initiale, l'ordination et la formation complémentaire.
Attention cependant, le ministère du diaconat permanent n'est pas un ministère pour la célébration liturgique. Ce n'est pas le diaconat à vocation sacerdotale, le diacre permanent peut très bien (en plus de sa mission) servir à l'autel mais aussi rester dans les bancs selon le souhait du curé de la paroisse.
Le diacre permanent est incardiné au diocèse et exerce son ministère dans les endroits qu'il fréquente (professionnel, syndical, associatif ...), il peut très bien exercer une mission en dehors de sa paroisse et le curé peut très bien ne pas souhaiter le solliciter, "[i]certains ne souhaitant pas qu'on marche sur leurs plates bandes[/i]" pour reprendre l'expression de mon archevêque.
Il est missionné par lettre par son évêque et est tenu, par contre, à pratiquer la liturgie des heures, non pour lui, mais pour l'Eglise et le monde.
Que ceux qui verraient le diacre permanent comme une sorte de sous-prêtre ou de super-laïc ne se leurrent pas, c'est plutôt un signe visible de la présence de l'Eglise dans des milieux ou des endroits où elle n'est pas fréquentée ou méconnue.
Cordialement.