par barnabe » mer. 11 janv. 2006, 15:30
J'ai moi-même le sentiment d'être appelé à la vocation, me dirigeant peut-être plus vers les dominicains que vers la prêtrise à proprement parler. Mais plutôt que de m'étaller en long et en large sur un sentiment somme toute assez flou, j'aimerais rebondir sur le problème du manque de prêtres.
Je viens du diocèse de Bruxelles (cardinal Danneels), et ici la problème du manque de curés à été réglé assez facilement en "important" des prêtres polonais (excusez mon inculture, je sais qu'il existe un terme plus approprié mais je ne m'en souviens plus...). Vous me direz que c'est une chose plus facile à effectuer en Belgique qu'en France puisque les curés belges sont payés par la commune (bien que celà reste assez misérable). Toujours est-il que, mis à part quelques problèmes de langue au début et d'accent, nos églises ne se vident pas trop, ni d'un côté ni de l'autre de l'autel.
De plus, pour mon cas personnel je suis plutôt bien servi : je suis sur le site de la ville-université de Louvain-la-Neuve autour de laquelle gravitent un petit séminaire, un grand séminaire, une paroisse étudiante de 300 jeunes par semaine, 6 "commu" d'étudiants chrétiens, des bénédictines, des jésuites et bien sûr une faculté de théologie.
Et c'est extrèmement motivant, des groupes de jeunes organisent des veillées d'adoration, des prières "Taizé", des messes des étudiants et des voyages et pélérinages. Dès lors je me demande s'il ne serait pas plus intéressant de faire de même dans tous les diocèses : plutôt que d'éparpiller les maigres effectifs, les rassembler en un lieu où ils créeront une émulation à la prière et pourquoi pas aux vocations.
Vous pourriez m'objecter qu'alors certains chrétiens n'auront plus accès à l'Eucharistie. Je vous répondrais que la situation étant ce qu'elle est on ne peut rien y changer tant que l'Eglise n'aura pas "embauché" une relève suffisante.
J'ajoute que l'idée de concentrer l'activité plus spécifiquement sur certains points clef n'est pas incompatible avec un maintient d'un service de pastorale dans le reste du diocèse, il sera juste allégé. L'allègement aura lieu qu'on le veuille ou non, autant lutter contre lui sur le long-terme, non?
J'ai moi-même le sentiment d'être appelé à la vocation, me dirigeant peut-être plus vers les dominicains que vers la prêtrise à proprement parler. Mais plutôt que de m'étaller en long et en large sur un sentiment somme toute assez flou, j'aimerais rebondir sur le problème du manque de prêtres.
Je viens du diocèse de Bruxelles (cardinal Danneels), et ici la problème du manque de curés à été réglé assez facilement en "important" des prêtres polonais (excusez mon inculture, je sais qu'il existe un terme plus approprié mais je ne m'en souviens plus...). Vous me direz que c'est une chose plus facile à effectuer en Belgique qu'en France puisque les curés belges sont payés par la commune (bien que celà reste assez misérable). Toujours est-il que, mis à part quelques problèmes de langue au début et d'accent, nos églises ne se vident pas trop, ni d'un côté ni de l'autre de l'autel.
De plus, pour mon cas personnel je suis plutôt bien servi : je suis sur le site de la ville-université de Louvain-la-Neuve autour de laquelle gravitent un petit séminaire, un grand séminaire, une paroisse étudiante de 300 jeunes par semaine, 6 "commu" d'étudiants chrétiens, des bénédictines, des jésuites et bien sûr une faculté de théologie.
Et c'est extrèmement motivant, des groupes de jeunes organisent des veillées d'adoration, des prières "Taizé", des messes des étudiants et des voyages et pélérinages. Dès lors je me demande s'il ne serait pas plus intéressant de faire de même dans tous les diocèses : plutôt que d'éparpiller les maigres effectifs, les rassembler en un lieu où ils créeront une émulation à la prière et pourquoi pas aux vocations.
Vous pourriez m'objecter qu'alors certains chrétiens n'auront plus accès à l'Eucharistie. Je vous répondrais que la situation étant ce qu'elle est on ne peut rien y changer tant que l'Eglise n'aura pas "embauché" une relève suffisante.
J'ajoute que l'idée de concentrer l'activité plus spécifiquement sur certains points clef n'est pas incompatible avec un maintient d'un service de pastorale dans le reste du diocèse, il sera juste allégé. L'allègement aura lieu qu'on le veuille ou non, autant lutter contre lui sur le long-terme, non?