par etienne lorant » dim. 26 juil. 2009, 16:46
Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6,1-15.
A la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C'est vraiment lui le grand Prophète, celui qui vient dans le monde. »
Mais Jésus savait qu'ils étaient sur le point de venir le prendre de force et faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira, tout seul, dans la montagne.
Après le grand miracle de la multiplication des pains et des poissons, la foule reconnaît en Jésus "celui qui vient dans le monde". Les Pharisiens demandaient un signe, et celui-ci les aurait peut-être convaincus, mais cela revient au même : car cette foule, qui a assisté au miracle, veut s'emparer de lui et le faire roi. Jésus se retire donc de nouveau, seul dans la montagne.
Cette dernière petite phrase me parle beaucoup, car elle indique bien comme Jésus peut souffrir de l'incompréhension générale et il va dans la montagne comme les anciens prophètes: afin de prier et d'être plus proche de son Père. Ce dimanche, je me suis retiré moi aussi, car souffrant d'indigestion, et je n'ai rien avalé depuis hier soir. Mon lieu où rencontrer le Seigneur a été une petit chapelle et ensuite tout simplement mon lit. J'ai dormi et prié pratiquement tout le temps.
En méditant cet Evangile, je crois qu'il y a deux façons de tenir Jésus à l'écart de notre coeur: la première est de lui réclamer la preuve de son existence - pour autant qu'on ne le cherche pas vraiment, car chercher la vérité, c'est chercher Jésus de la bonne manière; et la seconde façon d'écarter Jésus, c'est de prétendre se servir de lui pour obtenir la satisfaction de nos besoins. Comme cette foule: s'emparer de Jésus, faire de lui un roi, c'est l'obliger à subvenir à tout en échange d'une attitude servile mais peu sincère.
C'est l'amour que Jésus attend, et c'est l'amour qu'il va encore prêcher, l'amour et le pardon, inlassablement, jusqu'à la croix, qui est son plus important discours. De plus en plus, je veux m'attacher au Seigneur et regarder de manière lointaine ce qui se passe dans le monde - cela ne m'en séparera pas puisque j'en souffrirai. J'ai conclu également que je n'entrerai plus dans les débats qui ont lieu sur certains fils de messages. Cela m'éloignerait de Jésus, car je prendrais vite position contre ceux qui le blessent, et de nouveau, ce n'est pas ce qu'attend Jésus. Jesus autem tacebat. Que ma bouche demeure close. C'est le silence qui nous garde...
Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6,1-15.
A la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C'est vraiment lui le grand Prophète, celui qui vient dans le monde. »
Mais Jésus savait qu'ils étaient sur le point de venir le prendre de force et faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira, tout seul, dans la montagne.
Après le grand miracle de la multiplication des pains et des poissons, la foule reconnaît en Jésus "celui qui vient dans le monde". Les Pharisiens demandaient un signe, et celui-ci les aurait peut-être convaincus, mais cela revient au même : car cette foule, qui a assisté au miracle, veut s'emparer de lui et le faire roi. Jésus se retire donc de nouveau, seul dans la montagne.
Cette dernière petite phrase me parle beaucoup, car elle indique bien comme Jésus peut souffrir de l'incompréhension générale et il va dans la montagne comme les anciens prophètes: afin de prier et d'être plus proche de son Père. Ce dimanche, je me suis retiré moi aussi, car souffrant d'indigestion, et je n'ai rien avalé depuis hier soir. Mon lieu où rencontrer le Seigneur a été une petit chapelle et ensuite tout simplement mon lit. J'ai dormi et prié pratiquement tout le temps.
En méditant cet Evangile, je crois qu'il y a deux façons de tenir Jésus à l'écart de notre coeur: la première est de lui réclamer la preuve de son existence - pour autant qu'on ne le cherche pas vraiment, car chercher la vérité, c'est chercher Jésus de la bonne manière; et la seconde façon d'écarter Jésus, c'est de prétendre se servir de lui pour obtenir la satisfaction de nos besoins. Comme cette foule: s'emparer de Jésus, faire de lui un roi, c'est l'obliger à subvenir à tout en échange d'une attitude servile mais peu sincère.
C'est l'amour que Jésus attend, et c'est l'amour qu'il va encore prêcher, l'amour et le pardon, inlassablement, jusqu'à la croix, qui est son plus important discours. De plus en plus, je veux m'attacher au Seigneur et regarder de manière lointaine ce qui se passe dans le monde - cela ne m'en séparera pas puisque j'en souffrirai. J'ai conclu également que je n'entrerai plus dans les débats qui ont lieu sur certains fils de messages. Cela m'éloignerait de Jésus, car je prendrais vite position contre ceux qui le blessent, et de nouveau, ce n'est pas ce qu'attend Jésus. Jesus autem tacebat. Que ma bouche demeure close. C'est le silence qui nous garde...