Quejana a écrit : Il doit aussi exister des exercices spirituels, comme ceux que propose saint Ignace de Loyola pour mieux vivre sa foi.
Il y a une chose que j'aimerais essayer de faire : lire une phrase du Nouveau Testament par jour et essayer de la mettre en application dans ma journée. Et noter sur un petit carnet le soir comment j'ai médité cette phrase pendant la journée et comment je l'ai mise en application.
Cela pourrait peut-être vous aider.
Peut-être serait-ce également une bonne idée pour se recentrer sur quelque chose de précis et ne pas avoir l'impression d'être noyé dans une centaine d'obligations. Ce serait une manière aussi de voir ses progrès, ses réussites et de ne pas se concentrer que sur ses fautes.

Quejana a écrit : ↑

sam. 02 févr. 2019, 0:08

Bonsoir Hantouane,
Il y a quelque chose que j'ai retenu de Blaise Pascal, qui permet de lutter contre le perfectionnisme. C'est une chose qui m'a beaucoup aidée. Il s'agit de trouver le juste-milieu entre l'orgueil (élévation, stoïcisme, présomption) et le désespoir (paresse, concupiscence de la chair, tristesse, scepticisme). Lorsqu'on atteint ce milieu, on est dans la charité. C'est ainsi que je l'ai compris.

Le christianisme est étrange ; il ordonne à l’homme de reconnaître qu’il est vil et même abominable, et lui ordonne de vouloir être semblable à Dieu. Sans un tel contrepoids cette élévation le rendrait horriblement vain, ou cet abaissement le rendrait horriblement abject.

Il est dangereux de trop faire voir à l’homme combien il est égal aux bêtes, sans lui montrer sa grandeur. Et il est encore dangereux de lui trop faire voir sa grandeur sans sa bassesse. Il est encore plus dangereux de lui laisser ignorer l’un et l’autre, mais il est très avantageux de lui représenter l’un et l’autre.

La misère persuade le désespoir.
L’orgueil persuade la présomption.
L’Incarnation montre à l’homme la grandeur de sa misère par la grandeur du remède qu’il a fallu.

Concrètement, je l'ai traduit dans ma vie quotidienne par la pensée suivante : "Ne pas chercher la perfection (orgueil), ne pas me laisser néanmoins entraîner par la paresse (désespoir)". C'est ainsi que j'ai trouvé mon milieu. "Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait" est un objectif à atteindre qu'il faut connaître sous peine de tomber dans le désespoir mais qu'il faut aussi savoir impossible sous peine de tomber dans l'orgueil.

Bonne chance à vous dans votre recherche !

Hantouane a écrit :Hantouane :
Cher Carolus, je pensais plus à ce passage, je l'ai retrouvé :
Mais, quand on vous livrera, ne vous inquiétez ni de la manière dont vous parlerez ni de ce que vous direz: ce que vous aurez à dire vous sera donné à l'heure même;

On nous livrera, comme Jésus à été livré. On me livrera en psychiatrie. Il ne faut pas que je m'inquiète de ce que je dirais.

Carolus a écrit : ↑

ven. 01 févr. 2019, 23:17

Hantouane a écrit :Hantouane :
Me concernant, je ressens sans cesse le besoin d'agir, de penser correctement et je me fie parfois à des détails qui me font dire qu'il faudrait agir ou penser différemment. Ne faut il pas plutôt ne pas se soucier de ce qu on dit, ce qu on fait, ce qu on pense en permanence, évidemment tant que ça reste dans la limite du raisonnable ? Il me semble que dans la Bible il y a une parole de Jésus dans ce sens.

Il y a une parole de Jésus concernant les besoins quotidiens, cher Hantouane.

CEC 305 Jésus demande un abandon filial à la providence du Père céleste qui prend soin des moindres besoins de sens enfants : " Ne vous inquiétez donc pas en disant : qu’allons-nous manger ? qu’allons-nous boire ? (...) Votre Père céleste sait que vous avez besoin de tout cela. Cherchez d’abord son Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît " (Mt 6, 31-33 ; cf. 10, 29-31).

Jésus dit aussi : Quand on vous traduira devant les gens des synagogues, les magistrats et les autorités, ne vous inquiétez pas de la façon dont vous vous défendrez ni de ce que vous direz. Car l’Esprit Saint vous enseignera à cette heure-là ce qu’il faudra dire (Lc 12, 11-12).

CEC 692 Jésus, lorsqu’il annonce et promet la venue de l’Esprit Saint, le nomme le " Paraclet ", littéralement : " celui qui est appelé auprès ", ad-vocatus (Jn 14, 16. 26 ; 15, 26 ; 16, 7). " Paraclet " est traduit habituellement par " Consolateur ", Jésus étant le premier consolateur (cf. 1 Jn 2, 1). Le Seigneur lui-même appelle l’Esprit Saint " l’Esprit de Vérité " (Jn 16, 13).

Réjouissons-nous, car l’Esprit Saint est notre " Consolateur ".

Mais, quand on vous livrera, ne vous inquiétez ni de la manière dont vous parlerez ni de ce que vous direz: ce que vous aurez à dire vous sera donné à l'heure même;[\quote]

On nous livrera, comme Jésus à été livré. On me livrera en psychiatrie. Il ne faut pas que je m'inquiète de ce que je dirais.

Hantouane a écrit :Hantouane :
Me concernant, je ressens sans cesse le besoin d'agir, de penser correctement et je me fie parfois à des détails qui me font dire qu'il faudrait agir ou penser différemment. Ne faut il pas plutôt ne pas se soucier de ce qu on dit, ce qu on fait, ce qu on pense en permanence, évidemment tant que ça reste dans la limite du raisonnable ? Il me semble que dans la Bible il y a une parole de Jésus dans ce sens.

CEC 305 Jésus demande un abandon filial à la providence du Père céleste qui prend soin des moindres besoins de sens enfants : " Ne vous inquiétez donc pas en disant : qu’allons-nous manger ? qu’allons-nous boire ? (...) Votre Père céleste sait que vous avez besoin de tout cela. Cherchez d’abord son Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît " (Mt 6, 31-33 ; cf. 10, 29-31).

CEC 692 Jésus, lorsqu’il annonce et promet la venue de l’Esprit Saint, le nomme le " Paraclet ", littéralement : " celui qui est appelé auprès ", ad-vocatus (Jn 14, 16. 26 ; 15, 26 ; 16, 7). " Paraclet " est traduit habituellement par " Consolateur ", Jésus étant le premier consolateur (cf. 1 Jn 2, 1). Le Seigneur lui-même appelle l’Esprit Saint " l’Esprit de Vérité " (Jn 16, 13).