par Cinci » jeu. 27 févr. 2020, 3:41
Des petites réflexions sur la prière ...
Dieu se tait
Est-ce que vous attendez qu'il tienne avec vous une conversation privée et qu'il vous parle comme vous lui parlez ? Il faut respecter le silence de Dieu, silence qui peut d'ailleurs être une manière de répondre, c'est à dire de nous mettre en face de nous-mêmes, hors de tout bavardage.
En fait, Dieu nous parle dans l'Ancien et le Nouveau Testament, il nous parle par la vie de Jésus, il nous parle à travers les événements, à travers la vie des saints et de tous les amis de son Fils, c'est à dire ceux qui sont attentifs à son Esprit. C'est nous qui ne l'écoutons pas. C'est nous qui ne faisons pas silence en nous-mêmes et qui attendons des paroles humaines, alors que le silence est aussi un témoignage d'amour, peut-être plus fort que les mots.
Je ne tiens pas le coup dans la prière ...
Pas étonnant. Les plus grands saints ont connu des périodes de lassitude, de désolation, de sécheresse. Dans ces moments-là on n'arrive plus à prier, on se décourage, on désespère même. La prière n'est pas une traversée sans histoires. Elle connaît des calmes plats, des brises légères, des vents portants, des tempêtes. Elle est comme la mer : "Ceux qui n'ont jamais vu la mer, écrit le père de Lubac, croient que rien n'est plus monotone - alors que rien n'est plus varié, rien ne réserve plus de surprises. Ainsi pour la vie intérieure, la contemplation de Dieu. "
Avec la prière, rien n'est jamais gagné définitivement, rien non plus n'est jamais perdu. Elle est comme la vie, elle est même le coeur de la vie, avec ses périodes de croissance, de joie, de maladie, de fièvre, de déprime, avec ses projets, avec ses surprises, avec ses pauvretés, avec ses richesses.
Tiré de Petite encyclopédie moderne du christianisme (Desclée de Brouwer)
Des petites réflexions sur la prière ...
[b]Dieu se tait
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Est-ce que vous attendez qu'il tienne avec vous une conversation privée et qu'il vous parle comme vous lui parlez ? Il faut respecter le silence de Dieu, silence qui peut d'ailleurs être une manière de répondre, c'est à dire de nous mettre en face de nous-mêmes, hors de tout bavardage.
En fait, Dieu nous parle dans l'Ancien et le Nouveau Testament, il nous parle par la vie de Jésus, il nous parle à travers les événements, à travers la vie des saints et de tous les amis de son Fils, c'est à dire ceux qui sont attentifs à son Esprit. C'est nous qui ne l'écoutons pas. C'est nous qui ne faisons pas silence en nous-mêmes et qui attendons des paroles humaines, alors que le silence est aussi un témoignage d'amour, peut-être plus fort que les mots.
[b]Je ne tiens pas le coup dans la prière ...
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Pas étonnant. Les plus grands saints ont connu des périodes de lassitude, de désolation, de sécheresse. Dans ces moments-là on n'arrive plus à prier, on se décourage, on désespère même. La prière n'est pas une traversée sans histoires. Elle connaît des calmes plats, des brises légères, des vents portants, des tempêtes. Elle est comme la mer : "Ceux qui n'ont jamais vu la mer, écrit le père de Lubac, croient que rien n'est plus monotone - alors que rien n'est plus varié, rien ne réserve plus de surprises. Ainsi pour la vie intérieure, la contemplation de Dieu. "
Avec la prière, rien n'est jamais gagné définitivement, rien non plus n'est jamais perdu. Elle est comme la vie, elle est même le coeur de la vie, avec ses périodes de croissance, de joie, de maladie, de fièvre, de déprime, avec ses projets, avec ses surprises, avec ses pauvretés, avec ses richesses.
Tiré de [i]Petite encyclopédie moderne du christianisme[/i] (Desclée de Brouwer)