par Cgs » jeu. 31 août 2017, 10:46
Bonjour,
Cette réflexion, dans la façon dont elle est menée, semble contraire à la foi catholique sur plusieurs points :
la définition du péché est relativisée. Au lieu d'être définie comme une coupure dans la relation à Dieu, comme une faute contre l'Amour, elle est centrée sur le sujet lui-même et donc définie par le sujet lui-même. En gros, ce que l'on een comprend, c'est qu'est péché ce que je perçois comme étant péché. Autant dire qu'avec une définition pareille, tout ou rien n'est péché...
En réalité, ceci conduit l'auteur à confondre la définition du péché, objective, avec la perception du péché, qui elle, est effectivement subjective. Cette distinction mise au point, la réflexion peut être intéressante, mais ici elle brouille tout.
A mon avis, l'enjeu de cette réflexion est ailleurs et est à reformuler comme suit : le péché est partout dans notre monde, mais l'homme aujourd'hui n'a plus conscience de pécher. Comment l'Eglise peut-elle amener l'homme pécheur à prendre conscience de son péché et à demander pardon à Dieu pour ses péchés ?
la notion de péché et tous les thèmes afférents (pénitence, expiation, etc.) ne sont pas des notions pessimistes. La réparation du péché devrait être au contraire une grande joie, celle de revenir vers Dieu et de rejeter satan le tentateur. Si on lit bien le catéchisme, la joie est au centre de la foi et est un beau fruit du croyant, qui pourtant est pécheur.
Elle est également fausse sur le plan historique :
Le souci du péché préoccupe déjà les premières communautés chrétienne (dès les Actes des Apôtres si on lit bien) et les pères du désert. D'ailleurs, les premiers chrétiens ne mâchaient pas leurs mots quand ils annonçaient le Christ aux païens. Bref, l'histoire ne commence pas à la révolution française...
Bonjour,
Cette réflexion, dans la façon dont elle est menée, semble contraire à la foi catholique sur plusieurs points :
:arrow: la définition du péché est relativisée. Au lieu d'être définie comme une coupure dans la relation à Dieu, comme une faute contre l'Amour, elle est centrée sur le sujet lui-même et donc définie par le sujet lui-même. En gros, ce que l'on een comprend, c'est qu'est péché ce que je perçois comme étant péché. Autant dire qu'avec une définition pareille, tout ou rien n'est péché...
En réalité, ceci conduit l'auteur à confondre la définition du péché, objective, avec la perception du péché, qui elle, est effectivement subjective. Cette distinction mise au point, la réflexion peut être intéressante, mais ici elle brouille tout.
A mon avis, l'enjeu de cette réflexion est ailleurs et est à reformuler comme suit : le péché est partout dans notre monde, mais l'homme aujourd'hui n'a plus conscience de pécher. Comment l'Eglise peut-elle amener l'homme pécheur à prendre conscience de son péché et à demander pardon à Dieu pour ses péchés ?
:arrow: la notion de péché et tous les thèmes afférents (pénitence, expiation, etc.) ne sont pas des notions pessimistes. La réparation du péché devrait être au contraire une grande joie, celle de revenir vers Dieu et de rejeter satan le tentateur. Si on lit bien le catéchisme, la joie est au centre de la foi et est un beau fruit du croyant, qui pourtant est pécheur.
Elle est également fausse sur le plan historique :
Le souci du péché préoccupe déjà les premières communautés chrétienne (dès les Actes des Apôtres si on lit bien) et les pères du désert. D'ailleurs, les premiers chrétiens ne mâchaient pas leurs mots quand ils annonçaient le Christ aux païens. Bref, l'histoire ne commence pas à la révolution française...