par Cinci » mar. 20 juin 2017, 19:44
La bonne pensée du jour :
"Les païens tentent d'apprivoiser Dieu, les dieux. Le chrétien, lui, a été apprivoisé par Dieu Lui-même dans sa parole : "Ne crains pas, car je suis avec toi." Le doux est essentiellement libéré dans son affectivité. La foi délivre l'intelligence, l'amour libère le coeur. Le doux interprète le mal comme une conséquence de l' erreur; la haine comme la réaction normale d'un être malheureux; la violence comme une recherche erronée. C'est pourquoi il répond au mal par le bien. Il avoue ses manques, ses besoins réels et ainsi, il contribue à son propre bien-être. Rappelle-toi, les Juifs rejetaient la Samaritaine, pourtant, Jésus lui demanda à boire. Quelle force cela exige pour combattre ainsi.
Le doux domine ses instincts de défense parce que son coeur est orienté. Son agressivité très développée, loin d'être niée, il va l'employer à aimer, à être bon, à pardonner. Se venger fait du bien, mais c'est un pauvre plaisir temporaire, un défoulement, une oeuvre de justice extérieure qui ne change rien, même si elle est fondée. La peur, un certain regret en découle, et voilà qu'une incompréhension, une tension, une injustice plus grande encore sont causées, alors, comme un rythme infernal la vengeance ampute des êtres qui te ressemblent et que tu aurais probablement imités dans les mêmes circonstances."
R, Truchon, Aujourd'hui les béatitudes, p. 19
La bonne pensée du jour :
"Les païens tentent d'apprivoiser Dieu, les dieux. Le chrétien, lui, a été apprivoisé par Dieu Lui-même dans sa parole : "Ne crains pas, car je suis avec toi." Le doux est essentiellement libéré dans son affectivité. La foi délivre l'intelligence, l'amour libère le coeur. Le doux interprète le mal comme une conséquence de l' erreur; la haine comme la réaction normale d'un être malheureux; la violence comme une recherche erronée. C'est pourquoi il répond au mal par le bien. Il avoue ses manques, ses besoins réels et ainsi, il contribue à son propre bien-être. Rappelle-toi, les Juifs rejetaient la Samaritaine, pourtant, Jésus lui demanda à boire. Quelle force cela exige pour combattre ainsi.
Le doux domine ses instincts de défense parce que son coeur est orienté. Son agressivité très développée, loin d'être niée, il va l'employer à aimer, à être bon, à pardonner. Se venger fait du bien, mais c'est un pauvre plaisir temporaire, un défoulement, une oeuvre de justice extérieure qui ne change rien, même si elle est fondée. La peur, un certain regret en découle, et voilà qu'une incompréhension, une tension, une injustice plus grande encore sont causées, alors, comme un rythme infernal la vengeance ampute des êtres qui te ressemblent et que tu aurais probablement imités dans les mêmes circonstances."
R, Truchon, [i]Aujourd'hui les béatitudes[/i], p. 19