Paroles de Jean-Paul II

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Re: Paroles de Jean-Paul II

par Cinci » lun. 05 août 2019, 14:43

Ah oui !

Et puis, - ce qui est toujours assez intéressant -, Jean-Paul II donnait une définition de la liberté. Il écrivait :
"Et que signifie être libre ? Cela signifie savoir user de sa propre liberté dans la vérité - être vraiment libre. Être vraiment libre ne signifie aucunement faire tout ce qui me plaît, ou ce que j'ai envie de faire. La liberté contient en elle-même le critère de la vérité, la discipline de la vérité. Être vraiment libre, cela signifie user de sa propre liberté pour ce qui est un vrai bien. Et, par suite, être vraiment libre, cela signifie être un homme à la conscience droite, être responsable, être un homme "pour les autres".

p. 216
Il suffirait de faire la différence ici entre le libre-arbitre et la liberté. Le pape aurait pu écrire "... cela signifie user de son libre-arbitre pour ce qui est un vrai bien". La liberté consiste à savoir user de son libre-arbitre en vue du bien.

A travers tout cela, on pourrait comprendre que la tentation serait comme l'école de la liberté. La tentation nous révèle à nous-même si nous sommes libres ou pas. L'échec lors de l'épreuve signifie qu'il y a encore du boulot devant soi avant de parvenir au stade de l'être qui est réellement libre ou bien qu'il faudra se tourner vers qui de droit en le suppliant de nous aider à l'obtenir enfin, cette liberté.

Re: Paroles de Jean-Paul II

par Cinci » lun. 05 août 2019, 0:03

Autre paroles de Jean-Paul II découvertes par hasard.

"Nous nous efforçons de retrouver le vrai sens et la vraie valeur de la liberté : la liberté qui libère, la liberté à travers la vérité. Jamais en dehors de la vérité. La liberté en dehors de la vérité n'est jamais liberté. C'est une apparence. En réalité, c'est un esclavage.

[...]

Telle est la perspective de notre temps. Entre la liberté à laquelle le Christ nous a libérés et continue de libérer et l'éloignement du Christ au nom de la liberté si souvent proclamée à haute voix. La seconde voie est de se libérer du Christ. Ce sont là les deux voies qu'est en train de suivre l'Europe et qu'elle suivra à coup sûr. L'Europe entretient avec le Christ des liens particuliers : ici est née l'évangélisation, mais c'est également ici que sont nées et continuent de naître diverses façons de s'éloigner du Christ, les programmes d'éloignement du Christ.

La vérité est la lumière de l'intelligence humaine. Si, depuis sa jeunesse, cette intelligence cherche à connaître la réalité dans ses diverses dimensions, elle le fait dans le but de posséder la vérité : pour vivre de vérité. Telle est la structure de l'esprit humain. La faim de vérité constitue son aspiration et son expression fondamentale. Or, le Christ dit : "Connaissez la vérité, et la vérité vous rendra libre" (Jn 8,32). Parmi les paroles des Évangiles, celles-ci sont certainement parmi les plus importantes. Elles se réfèrent en effet à l'homme dans sa totalité. Elles expliquent ce qui fonde, à partir du dedans, dans les dimensions de l'esprit humain, la dignité et la grandeur propres à l'homme. La connaissance qui libère l'homme ne dépend pas seulement de l'instruction, même universitaire, elle peut appartenir aussi à un analphabète; toutefois, l'instruction, en tant que connaissance systématique de la réalité, devrait servir cette dignité et cette grandeur. Elle devrait donc servir la vérité."

Source : Jean-Paul II, N'ayons pas peur de la vérité, pp. 214-216

Paroles attribués à Jean Paul 2 ? Vrai ou faux ?

par Hantouane » lun. 29 juil. 2019, 1:19

France, vieille France, félicite toi de la réincarnation du verbe dans ton pays. Europe, félicite toi de la venue du paraclet.
Ce sont des paroles qu aurait dit Jean Paul 2 à la fin des années 80 lors de sa venue en France.

Vrai ou faux ? Avez vous des sources fiables de ces paroles ?

Source : (à 40 secondes)

[youtube]https://youtu.be/x7PI9sHX6oI[/youtube]

Re: Prophéties de Jean Paul II

par Hantouane » lun. 03 juin 2019, 12:09

Oui effectivement, j avais pas fait attention à cet aspect de l'article. Pourtant, je pensais que la vision prophétique attribuée à Jean Paul 2 était intéressante. Hormis la forme, ces paroles peuvent nous parler en ces temps troublés, avec la montée de l'Islam en Europe et des nationalismes en contrepoids, sachant que la vraie solution semble être de revenir à une foi véritable et exemplaire, ce qui n'est évidemment pas facile à faire.

Re: Prophéties de Jean Paul II

par LaurentVan » lun. 03 juin 2019, 7:18

Bonjour Hantouane,

Ce sont des révélations post mortem accompagnées d’une rhétorique sensationnaliste de charlatan:
- la confession qui devrait faire du bruit
- telle qu’elle est rapportée par un prêtre au-dessus de tout soupçon
- anecdotes savoureuses
- les auditeurs chanceux
- le grand protagoniste mystérieux
- “Il a le don de la vision”
- “Il parle avec Dieu incarné, Jésus, il voit son visage et aussi le visage de sa mère”.
- …
Ce genre d'article est à fuir comme la peste.

Prophéties de Jean Paul II

par Hantouane » lun. 03 juin 2019, 1:03

« Je vois l’Église du troisième millénaire tourmentée par un fléau mortel, il s’appelle islamisme. Ils envahiront l’Europe. J’ai vu les hordes arriver, de l’Occident à l’Orient : du Maroc à la Libye, de l’Egypte aux pays orientaux ».
Source : https://www.infocatho.fr/jean-paul-ii-p ... pe-lislam/

Cela fait réfléchir surtout que cette prophétie date de mars 1993 là où l islamisme n était encore peu répandu... La seule solution de résister, serait de revenir à une foi véritable, c est ce que j ai compris, mais je vous laisse lire.

Re: Une phrase de Jean Paul II

par babycomeback44 » sam. 29 avr. 2017, 15:10

merci pour votre réponse :-)

Re: Une phrase de Jean Paul II

par katolik » ven. 28 avr. 2017, 11:56

Je pense que cela concerne la fameuse mission du Christ , d’être "Prêtre, Prophète et Roi" :

Pour mieux comprendre, cliquez sur :

http://www.diocese-chartres.com/wp-cont ... et-roi.pdf

vous aurez quelques explications :oui:

Paroles de Jean Paul II

par babycomeback44 » ven. 28 avr. 2017, 8:52

Bonjour,

Pourriez vous m'expliquer ce que Jean Paul II a voulu dire avec cette phrase : "Croire c'est entrer dans la triple mission du Christ" ? Quelle est cette triple mission?

merci

angélique

Re: Perte du sens du péché

par Cinci » lun. 15 avr. 2013, 19:14

Chose vue :
En ce qui concerne le cannibalisme, s'ils sont consentant, je n'y ai aucune objection, ils font ce qu'ils veulent, ça relève de la sphère privée. :D
A partir du moment où les gens (ceux que l'on qualifie d'adulte, pour éviter toute polémique sur le sujet) sont conscients de ce qu'ils font et que les actes sont consentis par toutes les personnes prenant part auxdites actions, je ne vois pas où est le mal tant que ça relève de la sphère privée. (''Manif pour tous'', p. 8; Gehennam)

Ne serait-ce pas comme l'exemple, ici, du genre d'état de la réflexion de l'homme contemporain et auquel Jean Paul II songeait de son côté en écrivant ce qu'il écrivait en 1984 ?

[...]



-Je ne vois pas où est le mal.

Oui, en effet. Vous ne le voyez pas (sourire). Vous dites bien vrai.

Re: Perte du sens du péché

par Cinci » lun. 15 avr. 2013, 18:54

Bonjour élenos !


Ici :
  • La perte du sens du péché est donc une forme ou un résultat de la négation de Dieu : non seulement celle de l'athéisme, mais aussi celle de la sécularisation. Si le péché est «la rupture du rapport filial avec Dieu» pour mener sa vie en dehors de l'obéissance qu'on lui doit, alors pécher ce n'est pas seulement nier Dieu; pécher, c'est aussi vivre comme s'il n'existait pas, c'est l'effacer de sa vie quotidienne. Un modèle de société mutilé ou déséquilibré dans l'un ou l'autre sens, souvent présenté par les moyens de communication sociale, favorise considérablement la perte progressive du sens du péché. Dans une telle situation, l'obscurcissement ou l'affaiblissement du sens du péché découle du refus de toute référence à la transcendance, au nom de l'aspiration à l'autonomie personnelle; de l'assujettissement à des modèles éthiques imposées par un consensus et une attitude générale [...]
Re-play :
  • Dans une telle situation, l'obscurcissement ou l'affaiblissement du sens du péché découle du refus de toute référence à la transcendance, au nom de l'aspiration à l'autonomie personnelle; de l'assujettissement à des modèles éthiques imposées par un consensus et une attitude générale [...]

Re: Perte du sens du péché

par elenos » lun. 15 avr. 2013, 16:34

Merci de nous avoir recopié ce texte.
La prière spontanée, à toutre heure, sans préparation, est un lien efficace avec Dieu.

Jean-Paul II : Perte du sens du péché

par Cinci » lun. 15 avr. 2013, 15:51

En fouillant dans le grenier, je réalise qu'un vieux texte de notre feu-pape Jean Paul II se révèle encore brûlant d'actualité, et si l'on songe à cette histoire de projet de loi actuel des socialistes en France, l'idée d'une refonte de la définition du mariage, ainsi que des argumentaires auxquels l'occasion donnerait lieu.

Le document :
  • «... ce sens du péché a sa racine dans la conscience de l'homme et en est comme l'instrument de mesure. Il est lié au sens de Dieu, puisqu'il provient du rapport conscient de l'homme avec Dieu comme son Créateur, son Seigneur et Père. C'est pourquoi, de même que l'on ne peut effacer complètement le sens de Dieu ni éteindre la conscience, de même le sens du péché n'est jamais complètement effacé.

    Pourtant, il n'est pas rare dans l'histoire, en des périodes plus ou moins longues et sous l'influence de facteurs multiples, que la conscience morale se trouve gravement obscurcie en beaucoup d'hommes. «Avons-nous une juste idée de la conscience ?», demandais-je il y a deux ans au cours d'un entretien avec les fidèles : «L'homme contemporain ne vit-il pas sous la menace d'une éclipse de la conscience, d'une déformation de la conscience, d'un engourdissement ou d'une anesthésie des consciences ?» Trop de signes indiquent qu'à notre époque se produit une telle éclipse, ce qui est d'autant plus inquiétant que cette conscience, définie par le Concile comme «le centre le plus secret et le sanctuaire de l'homme», est étroitement liée à la liberté de l'homme. C'est pour cela que la conscience constitue un élément essentiel qui fonde la dignité intérieure de l'homme et, en même temps, son rapport avec Dieu.

    Il est donc inévitable dans cette situation que le sens du péché soit lui aussi obnubilé, car il est étroitement lié à la conscience morale, à la recherche de la vérité, à la volonté de faire un usage responsable de sa liberté. Avec la conscience, le sens de Dieu lui aussi se trouve obscurci, et alors, si cette référence intérieure décisive est perdue, le sens du péché disparaît. Voilà pourquoi mon prédécesseur Pie XII a pu déclarer un jour, dans une expression devenue presque proverbiale, que «le péché de ce siècle est la perte du sens du péché».

    Pourquoi ce phénomène en notre temps ? Un regard sur certaines composantes de la culture contemporaine peut nous aider à comprendre l'atténuation progressive du sens du péché, précisément à cause de la crise de la conscience et du sens de Dieu déjà soulignée ci-dessus.

    Le sécularisme est en soi et par définition un mouvement d'idées et de moeurs qui impose un humanisme qui fait totalement abstraction de Dieu, concentré uniquement sur le culte et l'agir de la production, emporté par l'ivresse de la consommation et du plaisir, sans se préoccuper du danger de «perdre son âme»; il ne peut qu'amoindrir le sens du péché. Ce dernier se réduit tout au plus, à ce qui offense l'homme. Mais précisément ici s'impose l'amère expérience à laquelle j'ai déjà fait allusion dans ma première encyclique : l'homme peut construire un monde sans Dieu, mais ce monde finira par se retourner contre l'homme. En réalité, Dieu est l'origine et la fin suprême de l'homme, et celui-ci porte en lui un germe divin. C'est pourquoi, c'est le mystère de Dieu qui dévoile et éclaire le mystère de l'homme. Il est donc vain d'espérer qu'un sens du péché puisse prendre consistance par rapport à l'homme et aux valeurs humaines si fait défaut le sens de l'offense commise contre Dieu, c'est à dire le véritable sens du péché.

    Ce sens du péché disparaît également dans la société contemporaine à cause des équivoques où l'on tombe en accueillant certains résultats des sciences humaines. Ainsi, en parlant de quelques unes des affirmations de la psychologie, la préoccupation de ne pas culpabiliser ou de ne pas mettre de frein à la liberté porte à ne jamais reconnaître aucun manquement. A cause d'une extrapolation indue des critères de la science sociologique, on en vient à reporter sur la société toutes les fautes dont l'individu est déclaré innocent. Également, une certaine anthropologie culturelle, à son tour, à force de grossir les conditionnements indéniables et l'influence du milieu et des conditions historiques de l'homme, limite sa responsabilité au point de ne pas lui reconnaître la capacité d'accomplir de véritables actes humains et, par conséquent, la possibilité de pécher.

    Le sens du péché disparaît facilement aussi sous l'influence d'une éthique dérivée d'un certain relativisme historique. Il peut s'agir de l'éthique qui relativise la norme morale, niant sa valeur absolue et inconditionnelle, et niant par conséquent qu'il puisse exister des actes intrinsèquement illicites, indépendemment des circonstances où ils sont posés par le sujet. Il s'agit d'un véritable ébranlement et d'une baisse des valeurs morales [...]

    Enfin le sens du péché disparaît quand - comme cela peut se produire dans l'enseignement donnée aux jeunes, dans les médias, dans l'éducation familiale elle-même - il se trouve identifié par erreur avec le sentiment morbide de la culpabilité ou avec la simple transgression des normes et des préceptes de la loi.

    La perte du sens du péché est donc une forme ou un résultat de la négation de Dieu : non seulement celle de l'athéisme, mais aussi celle de la sécularisation. Si le péché est la rupture du rapport filial avec Dieu pour mener sa vie en dehors de l'obéissance qu'on lui doit, alors pécher ce n'est pas seulement nier Dieu; pécher, c'est aussi vivre comme s'il n'existait pas, c'est l'effacer de sa vie quotidienne. Un modèle de société mutilé ou déséquilibré dans l'un ou l'autre sens, souvent présenté par les moyens de communication sociale, favorise considérablement la perte progressive du sens du péché. Dans une telle situation, l'obscurcissement ou l'affaiblissement du sens du péché découle du refus de toute référence à la transcendance, au nom de l'aspiration à l'autonomie personnelle; de l'assujettissement à des modèles éthiques imposées par un consensus et une attitude générale [...]

    Et même dans le domaine de la pensée et de la vie ecclésiale, il y a des tendances qui favorisent inévitablement le déclin du sens du péché. Certains, par exemple, tendent à remplacer des attitudes excessives du passé par d'autres excès : au lieu de voir le péché partout on ne le distingue plus nulle part ; au lieu de trop mettre l'accent sur la peur des peines éternelles, on prêche un amour de Dieu qui exclurait toute peine méritée par le péché; au lieu de la sévérité avec laquelle on s'efforce de corriger les consciences erronées, on prône un tel respect des consciences qu'il supprime le devoir de dire la vérité. [...]»

    Source : La réconciliation et la pénitence, Jean-Paul II,«L'amour plus grand que le péché», 1984

Re: Un beau texte de Jean-Paul II aux jeunes

par elenos » sam. 30 mars 2013, 9:57

Merci d'avoir fait connaitre ce texte

Paroles de Jean-Paul II

par Fée Violine » ven. 29 mars 2013, 11:51

Un beau texte de Jean-Paul II aux jeunes

Je suis tombée sur ce texte magnifique adressé par Jean-Paul II aux jeunes, aux JMJ de Rome, le 14 août 2000. Mais il est valable pour tout le monde. J'ai même l'intention de l'utiliser pour le baptême de ma petite-fille : quel beau programme de vie pour elle, et pour ses parents !
C'est simple et direct, sans blabla religieux, et ça recentre tout sur le Christ.

"En réalité, c'est Jésus que vous cherchez, quand vous rêvez de bonheur.
C'est Lui qui vous attend quand rien de ce que vous trouvez ne vous satisfait.
C'est Lui, la beauté qui vous attire tellement.
C'est Lui qui vous provoque par la soif de radicalité,
qui vous empêche de vous habituer aux compromis.
C'est Lui qui vous pousse à faire tomber les masques qui faussent la vie.
C'est Lui qui lit dans vos coeurs les décisions les plus profondes que d'autres voudraient étouffer.
C'est Jésus qui suscite en vous le désir de faire de votre vie quelque chose de grand,
la volonté de suivre un idéal,
le refus de vous laisser envahir par la médiocrité,
le courage de vous engager avec humilité et persévérance pour vous rendre meilleurs,
pour améliorer la société, en la rendant plus humaine et plus fraternelle.
C'est Lui, le Christ."

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