Accéder au contenu
par ADM » dim. 17 sept. 2017, 20:22
par Cinci » mer. 16 déc. 2015, 19:39
Concernant les méthodes de développement personnel : elles ne sont pas en cause mais elles doivent être maniées avec une infinie précaution. Ce ne sont pas ces méthodes qui ont fait de lui un gourou
par Cinci » mer. 16 déc. 2015, 0:33
La notion d'esprit saint aussi peut être un outil de manipulation redoutable pour un candidat au métier de gourou. Celui qui me contredit est inspiré par Satan puisque je suis toujours inspiré par l'Esprit Saint ! c'est ainsi que les pires horreurs peuvent être couvertes par un très grand nombre de personnes...
par axou » mar. 15 déc. 2015, 18:59
Cinci a écrit : Il faut dire, en même temps, que la «chute» se ramène à quelques individus. Le scandale de l'affaire n'invalide pas en soi les remarques de l'auteur et quant au fait que les gens de ce groupe (du Renouveau charismatique en général) pouvaient s'appuyer sur les pratiques de l'Église.
Cinci a écrit : le problème ne tenait pas tant au mode de fonctionnement du Renouveau charismatique (première chose qui m'importe ici) comme au fait que le frère Ephraïm aura pu acquérir, lui, une sorte de «main-mise de gourou» sur une communauté délimitée. C'est alors le problème du petit groupe fonctionnant quasiment en vase clos. (...) En fait, il faudrait dire que l'exemple était encore mieux choisi que je l'aurais cru, si on pense au sujet de ce fil. On peut rigoler. Vous avez raison. Il y a de quoi!
par Cinci » mar. 15 déc. 2015, 0:49
pour Philon : En fait, vous nous donnez l'impression que la femme de votre amie gouroute ce groupe de prière...
Cinci, c'est presque rigolo, vous citez la communauté des Béatitudes comme modèle de communauté charismatique sauf que le livre de gérard Leclerc a été écrit en 1996 !
dans les années qui ont suivi, la communauté a été impliquée dans d'épouvantables scandales à répétition : Frère Ephraim a couvert pendant 15 ans les agissements d'un frère pédophile (aujourd'hui sous les verroux), à lui même abusé de son prestige et de son autorité pour convaincre des dizaines (!) de femmes de la communauté dont des laiques consacrées et des religieuses de s'unir à lui (la communauté l'a plus tard officiellement reconnu et a demandé pardon). l'Eglise lui a retiré sont titre de diacre et il ne fait plus partie de la communauté, laquelle a été refondée sous l'Egide du vatican qui a nommé un dominicain pour superviser l'affaire.
la communauté l'a plus tard officiellement reconnu [le scandale, tout] et a demandé pardon). l'Eglise lui a retiré sont titre de diacre et il ne fait plus partie de la communauté, laquelle a été refondée sous l'Egide du vatican qui a nommé un dominicain pour superviser l'affaire.
il se trouve que Frère Ephraim utilisait abondamment toute sorte d'outils de développement personnel, bons outils en soi mais qu'il maniait allègrement pour manipuler son monde. Entre autres, la communauté organisait des retraites psycho spirituelles ou le psy et le spirituel étaient mêlées de manière malsaine, retraites interdites aujourd'hui.
par axou » lun. 14 déc. 2015, 21:49
Philon a écrit : Ce qui me trouble est qu'au début ça se passait bien, je participais, on était accueilli. J'ai retrouvé une pratique religieuse régulière et petit à petit accepté d'animer un petit groupe 1 fois le mois, c'était dans le sens de mes convictions. Bon et parallèlement il y a eu cette psy recommandée par la femme de cet ami, l'éloignement de l'ami, son changement radical d'attitude avec moi, l'inimitié palpable de sa femme envers nous... comme si un "noyau" de plus "anciens" (sa femme, elle y est depuis l'enfance) profitait d'une sorte d'ascendant qu'ils ont sur les novices, ou "excluaient" certains novices. Le peu d'échange que j'ai eu avec elle, (très cassante), les séances chez "sa" psy (ça s'est mal passé) m'ont fait apparaitre un esprit très "développement personnel", voire un tantinet "new age", élitiste et méprisant. Là je me suis posé bien des questions car cette philosophie me semble incompatible avec le catholicisme sur bien des points. Notamment le respect (apparemment mon ami lui dit tout ce qui concerne mes confidences à propos de mes souffrances familiales et de mes soucis de santé) et la charité envers les malheureux.
Philon a écrit : Ma petite caboche de Bretonne entêtée pense bêtement que c'est chrétien d'aider à adoucir les peines des malheureux sans juger (leurs causes ont souvent une autre origine que ce qu'on croyait) et que la créature humaine est faillible : faire miroiter l'illusion d'une vie parfaitement maitrisable par notre volonté (le "devoir de bonheur" cher à l'Occident post-moderne) est .
par Cinci » lun. 14 déc. 2015, 20:18
«Les manifestations du Renouveau attirent un public en recherche spirituelle. Est-il vrai qu'il joue sur l'émotionnel au point d'introduire une relation ambigüe dans le religieux? L'interrogation n'est pas anodine, car elle met en cause tout une action pastorale [...] Tout d'abord, l'émotionnel n'est pas à rejeter a priori, sauf s'il est l'objet d'une manipulation perverse. La prise en compte de l'affectif dans la relation religieuse est absolument nécessaire. De ce point de vue, il y a peut-être eu une erreur pastorale grave à ignorer l'affectivité, le monde complexe des sentiments, indispensables à une vie vraiment intérieure. L'insistance sur les passions que requiert l'engagement civique a par trop mis entre parenthèse le propre de la vie spirituelle. Le Renouveau a, en revanche, parfaitement répondu à une attente déçue, qu'il n'a pas fourvoyée. D'oû son succès, qui s'explique aussi par son profond enracinement dans la tradition mystique et la pratique sacramentelle. Il est en effet remarquable que ce mouvement venu d'un univers confessionnel différent soit tout de suite entré en cohérence avec l'Église catholique, au point de raviver parfois ce qui était tombé en déshérence et de retrouver ainsi le catholicisme le plus vrai. Significatif de cette démarche apparaît le cheminement du fondateur des Béatitudes - notamment frère Éphraïm, issu du protestantisme, et découvrant avec bonheur l'Eucharistie, qui lui devient indispensable après une première rencontre imprévue, la dévotion mariale,qui lui était inconnue mais qui s'impose chez lui, ainsi que le sens de la primauté de Pierre, qui lui révèle le secret de la continuité apostolique. De même, il convient d'apprécier la découverte émerveillée, par cette même communauté, de la spiritualité du Carmel.» Source : G. Leclerc, Pourquoi veut-on tuer l'Église?, p. 230
par Mac » lun. 14 déc. 2015, 18:04
Philon a écrit :Ce qui me trouble est qu'au début ça se passait bien, je participais, on était accueilli. J'ai retrouvé une pratique religieuse régulière
par Cinci » sam. 12 déc. 2015, 18:13
par Philon » sam. 12 déc. 2015, 15:15
par Mac » sam. 12 déc. 2015, 1:13
Fée Violine a écrit :Mais Philon est peut-être tombée sur une communauté qui mélange les deux (un peu de Renouveau + un peu de psy).
par Fée Violine » ven. 11 déc. 2015, 21:13
Cinci a écrit :le «développement personnel» n'a pas grand chose à voir avec le Renouveau charismatique. Les comportement que vous décrivez dans vos messages ont tout à voir, en revanche, avec la philosophie du New Age, un mouvement dénoncé par le Renouveau charismatique d'ailleurs. J'ai le sentiment que vous tirez sur la mauvaise cible.
par Cinci » ven. 11 déc. 2015, 20:12
Philon : Il a rencontré quelqu'un qui est adepte du "développement personnel"
Le livre d'Urantia : publié en 1955, il s'inscrivit dans la perspective des «Nouveaux évangiles» dont il est l'exemplaire le plus volumineux 2097 pages, prétendument dictées par un bon nombre d'esprits et d'anges célestes, à un certains nombres de personnages. Il se présente comme la première grande révélation de la venue du Christ. Comme bien d'autres ouvrages de channelling, le livre d'Urantia souligne que Dieu peut être appelé «Père», au sens où nous portons tous en nous-mêmes une partie de l'Esprit divin, qui conduit notre évolution vers un état appelé «Paradis» dans lequel nous serons pleinement confondu avec le Père. La parcelle divine qui habite en nous est appelé Thougt Adjuster, littéralement «régulateur de pensée». Selon le livre d'Urantia, les régulateurs sont de Dieu et dans la mesure où nous pouvons le discerner ils sont Dieu. La chute n'est rien d'autre que l'oubli de notre origine divine. Jésus n'est pas venu mourir pour nos péchés, mais pour aider l'humanité à se souvenir. Jésus n'est d'ailleurs pas le Fils éternel mais le concept numéro 1 du Père et du Fils dans le Paradis. La Fraternité qui se constitue autour de cet ouvrage ne se définit pas comme une nouvelle religion, mais comme un «groupe social ayant un objectif religieux». Source : Massimo Introvigne, idem
par Mac » ven. 11 déc. 2015, 18:54
Philon a écrit :J'y avais été, oui et je n'ai pas vu l'amour du Christ dans les mots, le comportement des quelques personnes qui étaient en contact plus proche avec nous. Mais de la culpabilisation, des choses injustes. Ca ne m'a pas convaincue. Deux de mes proches sont/étaient dépressifs chroniques(ma belle-mère), ça m'a heurtée cette injonction dans ces groupes (ceux que je connais)à la joie obligatoire et cette façon qu'ils ont eu de mettre les "pestiférés" (les "tristes" )à l'écart...et de se prendre pour une élite lumineuse qui a le "bon" profil.Ca m'a fait de la peine par rapport aux souffrances de mes proches aussi. Ce positionnement qu'ils ont m'a parfois fait douter. Je me suis sentie "rejetée".
par Philon » ven. 11 déc. 2015, 12:42
Haut