par Cinci » mer. 05 sept. 2018, 0:47
Bonjour,
Une petite communication que je viens de recevoir chez moi, De la part de la Fraternité Notre-Dame de Montligeon. Il s'agit d'un petit texte de Don Alban Dyèvre de la communauté Saint-Martin, - qui vient d'être nommé curé de la cathédrale de Soissons soit dit en passant. Voilà pour une petite nouvelle ecclésiale touchant les intéressés de la communauté Saint Martin, ou du sanctuaire de Montligeon, ou juste pour les curieux qu'importe !
Don Alban Dyèvre écrit :
"Les saints et les saintes que nous prions tout au long de l'année sont au ciel, aucun doute là-dessus ! Sainte Thérèse d'Avila, saint Maximilien Kolbe, saint Padre Pio, et tant d'autres encore, voient le Seigneur face à face. Je ne prie pas saint Jean-Paul II pour qu'il aille au ciel, je prie pour obtenir du Seigneur, par son intercession, les grâces dont j'ai besoin. De même pour les martyrs : l'Église nous assure qu'une personne qui a donné sa vie de façon sanglante en témoignage de sa foi est au ciel.
Cependant, en relisant la vie de telle ou telle personne qui a cherché à vivre au mieux l'Évangile, malgré ses misères, je peux avoir une certitude "morale" qu'elle rejoigne au plus vite le Seigneur.
Pour d'autres défunts donc, que l'Église n'a pas reconnu saints, je ne pourrai jamais avoir cette certitude que j'ai pour les saints et les saintes, qu'ils sont au ciel. A moins d'une permission divine, ce qui reste assez exceptionnel dans la façon d'agir de Dieu.
C'est pourquoi je continue à prier dans le durée pour tel défunt. Mais je le fais avec une grande espérance qu'il accède au plus vite à la vision béatifique, c'est à dire à la rencontre définitive avec le Seigneur, pour toujours.
Ainsi, lorsque je prie pour un défunt, je peux en même temps espérer de toutes mes forces qu'il est au ciel. Mais ce n'est pas une raison de ne plus le confier à la miséricorde du Seigneur - ce que je ne sais pas, mais j'espère avec confiance - toutes ces prières ne sont pas vaines : par le mystère de la communion des saints, elles profitent à d'autres âmes qui traversent cette étape de la purification.
Prier pour un défunt n'est donc pas incompatible. Cela soutient au contraire ma confiance. Je ne suis peut-être pas sûr qu'à l'instant que je prie, ce défunt est au ciel, mais je suis sûr que ma prière est toujours reçue avec bienveillance par Dieu, qu'elle soit efficace à cette instant pour ce défunt en particulier toujours en étape de purification, ou, s'il est au ciel, pour une âme peut-être plus délaissée.
- Bulletin no 21, été 2018
Bonjour,
Une petite communication que je viens de recevoir chez moi, De la part de la Fraternité Notre-Dame de Montligeon. Il s'agit d'un petit texte de Don Alban Dyèvre de la communauté Saint-Martin, - qui vient d'être nommé curé de la cathédrale de Soissons soit dit en passant. Voilà pour une petite nouvelle ecclésiale touchant les intéressés de la communauté Saint Martin, ou du sanctuaire de Montligeon, ou juste pour les curieux qu'importe !
[color=#0000BF][b]Don Alban Dyèvre écrit :
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"Les saints et les saintes que nous prions tout au long de l'année sont au ciel, aucun doute là-dessus ! Sainte Thérèse d'Avila, saint Maximilien Kolbe, saint Padre Pio, et tant d'autres encore, voient le Seigneur face à face. Je ne prie pas saint Jean-Paul II pour qu'il aille au ciel, je prie pour obtenir du Seigneur, par son intercession, les grâces dont j'ai besoin. De même pour les martyrs : l'Église nous assure qu'une personne qui a donné sa vie de façon sanglante en témoignage de sa foi est au ciel.
Cependant, en relisant la vie de telle ou telle personne qui a cherché à vivre au mieux l'Évangile, malgré ses misères, je peux avoir une certitude "morale" qu'elle rejoigne au plus vite le Seigneur.
Pour d'autres défunts donc, que l'Église n'a pas reconnu saints, je ne pourrai jamais avoir cette certitude que j'ai pour les saints et les saintes, qu'ils sont au ciel. A moins d'une permission divine, ce qui reste assez exceptionnel dans la façon d'agir de Dieu.
C'est pourquoi je continue à prier dans le durée pour tel défunt. Mais je le fais avec une grande espérance qu'il accède au plus vite à la vision béatifique, c'est à dire à la rencontre définitive avec le Seigneur, pour toujours.
Ainsi, lorsque je prie pour un défunt, je peux en même temps espérer de toutes mes forces qu'il est au ciel. Mais ce n'est pas une raison de ne plus le confier à la miséricorde du Seigneur - ce que je ne sais pas, mais j'espère avec confiance - toutes ces prières ne sont pas vaines : par le mystère de la communion des saints, elles profitent à d'autres âmes qui traversent cette étape de la purification.
Prier pour un défunt n'est donc pas incompatible. Cela soutient au contraire ma confiance. Je ne suis peut-être pas sûr qu'à l'instant que je prie, ce défunt est au ciel, mais je suis sûr que ma prière est toujours reçue avec bienveillance par Dieu, qu'elle soit efficace à cette instant pour ce défunt en particulier toujours en étape de purification, ou, s'il est au ciel, pour une âme peut-être plus délaissée.
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