par zelie » mer. 28 août 2019, 11:38
Bonjour LFdA,
Je pense comme Apatride que la distance est une grande aide, d'une grande souplesse, car c'est vous qui la choisirez. En induisant une distance géographique, vous instaurez une dimension temporelle dans les rapports familiaux, qui vont être bien bien moins fréquents, et peuvent trouver là un grand apaisement. D'autant que vos proches seront tellement contents de vos voir quelques jours par an qu'ils auront autre chose à penser qu'à vous "rabrouer" injustement.
Il y a aussi un autre aspect, celui de l'intégration dans la famille. Exactement comme les cas d'incestes, où l'incestueux est admis, protégé et son cas nié et la victime rejetée (bon, c'est un peu extrême, mais au moins c'est significatif): cela signifie que dans une telle famille, dysfonctionnelle, l'équilibre est trouvé dans la dysfonctionnalité, car ce n'est jamais une personne seule qui dysfonctionne, c'est toujours le groupe. Au final, souvent la victime part vivre sa vie ailleurs et trouve ailleurs son équilibre, impossible au sein de sa famille. Et la famille retrouve aussi sa sérénité, son droit de penser les choses sur le seul mode qu'ils connaissent.
C'est aussi pour cela, que tout en les aimant, vous vous devez de mettre de la distance: pour votre apaisement, pour leur liberté de fonctionner sur les principes qui sont les leurs même si ce ne sont pas les vôtres, et qui font qu'eux se sentent en adéquation avec eux-mêmes et bien ainsi; car ce qui a vous vous apparaît comme dommageable, que vous vous décrivez comme "dominateur, égotique, manipulateur" est pour eux tout autre chose, comme "me défendre, exister, prendre soin de moi," etc... Peut-être parce qu'eux mêmes se sont construits sur un mode défensif et n'ont pas eu la chance que vous avez, celle de partir habiter plus loin.
Cette distance vous permettra peut-être de mieux les comprendre sans les juger trop défensivement, de les aimer juste pour ce qu'ils sont et de prier pour eux. Et à vous, de calmer le jeu et de commencer à moins en souffrir. Peut-être aussi d'en parler à un médecin pour voir si une aide spécifique peut aussi vous aider à vous décentrer de la souffrance que vous portez?
Je vous souhaite un grand courage!
Bonjour LFdA,
Je pense comme Apatride que la distance est une grande aide, d'une grande souplesse, car c'est vous qui la choisirez. En induisant une distance géographique, vous instaurez une dimension temporelle dans les rapports familiaux, qui vont être bien bien moins fréquents, et peuvent trouver là un grand apaisement. D'autant que vos proches seront tellement contents de vos voir quelques jours par an qu'ils auront autre chose à penser qu'à vous "rabrouer" injustement.
Il y a aussi un autre aspect, celui de l'intégration dans la famille. Exactement comme les cas d'incestes, où l'incestueux est admis, protégé et son cas nié et la victime rejetée (bon, c'est un peu extrême, mais au moins c'est significatif): cela signifie que dans une telle famille, dysfonctionnelle, l'équilibre est trouvé dans la dysfonctionnalité, car ce n'est jamais une personne seule qui dysfonctionne, c'est toujours le groupe. Au final, souvent la victime part vivre sa vie ailleurs et trouve ailleurs son équilibre, impossible au sein de sa famille. Et la famille retrouve aussi sa sérénité, son droit de penser les choses sur le seul mode qu'ils connaissent.
C'est aussi pour cela, que tout en les aimant, vous vous devez de mettre de la distance: pour votre apaisement, pour leur liberté de fonctionner sur les principes qui sont les leurs même si ce ne sont pas les vôtres, et qui font qu'eux se sentent en adéquation avec eux-mêmes et bien ainsi; car ce qui a vous vous apparaît comme dommageable, que vous vous décrivez comme "dominateur, égotique, manipulateur" est pour eux tout autre chose, comme "me défendre, exister, prendre soin de moi," etc... Peut-être parce qu'eux mêmes se sont construits sur un mode défensif et n'ont pas eu la chance que vous avez, celle de partir habiter plus loin.
Cette distance vous permettra peut-être de mieux les comprendre sans les juger trop défensivement, de les aimer juste pour ce qu'ils sont et de prier pour eux. Et à vous, de calmer le jeu et de commencer à moins en souffrir. Peut-être aussi d'en parler à un médecin pour voir si une aide spécifique peut aussi vous aider à vous décentrer de la souffrance que vous portez?
Je vous souhaite un grand courage!