par Placide » jeu. 08 févr. 2018, 23:45
Citation et notes extraites des XIV Homélies du IXe siècle.
d’un auteur inconnu de l’Italie du nord, par Paul Mercier.
collection Sources chrétiennes n°161, pp. 151-153.
« Ce n’est pas sans raison, frères très chers dans le Christ, que ce temps est appelé Avent (avènement) du Seigneur. Si les saints Pères, en effet, ont entrepris de célébrer l’avènement du Seigneur et d’adresser au peuple des sermons pour ces jours[1], c’est afin que chaque fidèle se prépare et s’amende, de manière à pouvoir célébrer dignement la naissance de son Dieu et Seigneur. (...) C’est pourquoi nous vous exhortons de faire en ces jours des aumônes plus abondantes ; à venir plus fréquemment à l’église, à faire en toute loyauté la confession de vos péchés[2] ; à vous abstenir aussi avec le plus grand soin non seulement de toute impureté, mais même de votre propre femme[3]. »
[1] Dès la fin du IVe siècle, la Gaule et l’Espagne connaissent une préparation ascétique aux fêtes de Noël et de l’Épiphanie. C’est dans la seconde moitié du VIe siècle seulement que l’Avent apparaît dans les sacramentaires et lectionnaires romains. Voir P. Jounel, « Le temps de Noël », dans L'Église en prière, P. 735. Il est attesté à Milan dans le Capitolare epistolarum du ms. Reg. 9 du VII-VIIIe siècle.
[2] L’obligation de la confession en carême, ainsi qu’à d’autres époques de l’année et, en particulier, pendant l’Avent, est déjà d’usage fréquent au IXe siècle. Voir E. Amann, art. Pénitence dans le DTC, XII, 885-886, ainsi que E. Vacandard, art. Confession, ibid., III, 885-886.
[3] L’abstention des relations conjugales était demandée régulièrement pendant l’Avent comme pendant le carême, ainsi que plusieurs jours avant la communion ; et. infra. p. 194, n. 4.
Citation et notes extraites des XIV Homélies du IXe siècle.
d’un auteur inconnu de l’Italie du nord, par Paul Mercier.
collection Sources chrétiennes n°161, pp. 151-153.
« Ce n’est pas sans raison, frères très chers dans le Christ, que ce temps est appelé Avent (avènement) du Seigneur. Si les saints Pères, en effet, ont entrepris de célébrer l’avènement du Seigneur et d’adresser au peuple des sermons pour ces jours[1], c’est afin que chaque fidèle se prépare et s’amende, de manière à pouvoir célébrer dignement la naissance de son Dieu et Seigneur. (...) C’est pourquoi nous vous exhortons de faire en ces jours des aumônes plus abondantes ; à venir plus fréquemment à l’église, à faire en toute loyauté la confession de vos péchés[2] ; à vous abstenir aussi avec le plus grand soin non seulement de toute impureté, mais même de votre propre femme[3]. »
[size=85]
[1] Dès la fin du IVe siècle, la Gaule et l’Espagne connaissent une préparation ascétique aux fêtes de Noël et de l’Épiphanie. C’est dans la seconde moitié du VIe siècle seulement que l’Avent apparaît dans les sacramentaires et lectionnaires romains. Voir P. Jounel, « Le temps de Noël », dans L'Église en prière, P. 735. Il est attesté à Milan dans le [i]Capitolare epistolarum[/i] du ms. Reg. 9 du VII-VIIIe siècle.
[2] L’obligation de la confession en carême, ainsi qu’à d’autres époques de l’année et, en particulier, pendant l’Avent, est déjà d’usage fréquent au IXe siècle. Voir E. Amann, art. Pénitence dans le DTC, XII, 885-886, ainsi que E. Vacandard, art. Confession, ibid., III, 885-886.
[3] L’abstention des relations conjugales était demandée régulièrement pendant l’Avent comme pendant le carême, ainsi que plusieurs jours avant la communion ; et. infra. p. 194, n. 4.
[/size]