par Altior » dim. 04 févr. 2018, 19:40
Le sermon de ce Dimanche a parlé de la parabole du semeur. Ce n'est pas par hasard que Dieu commence cette parabole par le cas de ceux auxquels la semence, étant tombée au long du chemin, est mangée aussitôt par les oiseaux. C'est le cas le plus fréquent. Il s'agit de ceux qui entendent la Parole, mais lui disent «non!». Ce sont ceux qui ne croient pas. Ils refusent l'évidence. Combien de fois ont-ils entendu de Dieu, combien de fois ont-il entendu Sa Parole ? Tout au long du chemin. Tout au long de leur vie. Mais, à la différence des ouvriers de la onzième heure, ils meurent de la même manière qu'ils on vécu: séparés de Dieu. Pourquoi, pour quelle raison, dans leur cas, la bonne semence est mangée «aussitôt» par le diable ? C'est parce qu'elle est tombée sur du roc dur. C'est l'orgueil qui endurcit le coeur. Cet endurcissement du coeur ne peut être dissolu que par la contrition, attitude qu'ils refusent. Car le sens propre de ce terme, contritio-contritionis, vient du travail de ceux qui, autrefois, cassaient les blocs de pierre avec des gros marteaux pour faire des pierres plus petites, utiles au bâtiments et pour la construction des chemins. C'est la même racine que dans le mot «triturer», c'est à dire rendre (une chose dure) en menus morceaux. C'est ça la contrition.
Ceux-là sont suivis par deux groupes presque tout aussi fréquents: ceux dans lesquelles la bonne semence commence à pousser jusqu'à un point, puis elle se perd. Dans un cas, elle se perd parce que le terrain commence à nourrir la semence jusqu'à un point, au delà duquel il ne fournit plus suffisamment. Quel est ce point ? Notre Seigneur parle d'une tribulation, d'une persécution. Dans la plupart des cas, cette tribulation, cette persécution vient de la peur de ne pas être comme les autres. Dieu nous met devant un choix. On ne peut pas servir deux maîtres: Lui ET le monde, mais un seul. Cette catégorie refuse cette radicalité évangélique. Ils entendent la Parole, la semence commence à pousser dans leur âme. Mais, suite au manque de profondeur, elle arrête de pousser et n'arrive pas à la moisson.
Puis, il y a le cas des semences étouffées pas les mauvaises herbes. Ces mauvaises herbes sont les péchés. Ces gens-là croient en Dieu. Dans leur cas, aussi, la semence commence à pousser. Mais ils refusent d'arracher les mauvaises herbes. Ils disent: «pourquoi aller à la Messe tous les Dimanches ? Les Dimanches je m'occupe de moi, le Dimanche c'est mon Dimanche». Eh bien, ils se trompent, car «Dimanche» c'est le «Jour de Dieu». Ils disent: «pourquoi finir avec le concubinage ? Je vais m'arranger avec Dieu plus tard dans ma vie!» Ce sont des gens capables de quitter le péché seulement lorsque c'est le péché qui les quitte.
Puis, il y a, heureusement, le cas de ceux dans lesquelles la semence donne du fruit. C'est le dernier des groupes, ce sont les sauvés. L'Évangile du jour ne le mentionne pas, mais, dans les autres synoptiques, Dieu nous donne un détail: dans le cadre de ce groupe il y a plusieurs catégories: dans tous les cas la semence donne des fruits, mais dans un cas trente pour un un, dans un autre soixante pour un, dans le troisième cent pour un.
Ce sont qui ceux dans lesquelles la semence donne trente pour un ? Ce sont ceux qui font le minimum syndical pour obtenir le salut. Ils ont la foi, ils obéissent à Dieu. Ils n'ont pas honte de l'affirmer publiquement et d'affronter les moqueries de ses ennemis. Ils ne vivent plus en état de péché. Heureusement, c'est suffisant pour le salut.
Puis, il y a ceux dans lesquelles la semence donne du fruit en rapport de soixante pour un. Ce sont ceux qui ne se limitent pas de venir une fois par semaine à l'église, mais ont l'étrange habitude de prier chaque jour. Ils ne vont pas seulement une fois, voire deux ou trois dans l'année se confesser, mais il leur arrive de se confesser dès qu'il ont un péché qui pèse sur leur âme. Mais ils ne visent pas la sainteté. La sainteté c'est pour les autres, pas pour eux. Eux, ils croient que les saints sont des êtres parfaits. Ils font au delà du minimum syndical pour le salut de leur âme, mais il ne font pas encore ce que Dieu aimerait le plus de leur part: être des saints.
Il y a encore ceux qui arrivent à la moisson avec du fruit en rapport de cent pour un. Ce sont ceux qui aiment vraiment Dieu. Ce sont ceux qui ont la flamme de l'amour du Dieu, au point que c'est Dieu, et Dieu seul qui vit en eux. C'est la foi vivante. Si le malheur, le grand malheur fait qu'ils commettent un péché, cela leur devient insupportable et il courent pour qu'il soient pardonnés. Le bon Dieu se reflet en eux comme dans un miroir. Le temps venu, plein de joie, Dieu leur dira: «entrez, mes bien aimés!». J'ai connu des gens de cette espèce rare. Ce sont des saints parmi nous. Ce sont des saints parce qu'ils veulent l'être, parce qu'il visent la sainteté.
Le Carême qui s'approche est un bon temps pour que nous devenions des saints, nous aussi. Pour cela, il faut pas seulement prier davantage, mais prier mieux, prier comme les saints.
Le sermon de ce Dimanche a parlé de la parabole du semeur. Ce n'est pas par hasard que Dieu commence cette parabole par le cas de ceux auxquels la semence, étant tombée au long du chemin, est mangée aussitôt par les oiseaux. C'est le cas le plus fréquent. Il s'agit de ceux qui entendent la Parole, mais lui disent «non!». Ce sont ceux qui ne croient pas. Ils refusent l'évidence. Combien de fois ont-ils entendu de Dieu, combien de fois ont-il entendu Sa Parole ? Tout au long du chemin. Tout au long de leur vie. Mais, à la différence des ouvriers de la onzième heure, ils meurent de la même manière qu'ils on vécu: séparés de Dieu. Pourquoi, pour quelle raison, dans leur cas, la bonne semence est mangée «aussitôt» par le diable ? C'est parce qu'elle est tombée sur du roc dur. C'est l'orgueil qui endurcit le coeur. Cet endurcissement du coeur ne peut être dissolu que par la contrition, attitude qu'ils refusent. Car le sens propre de ce terme, [i]contritio-contritionis[/i], vient du travail de ceux qui, autrefois, cassaient les blocs de pierre avec des gros marteaux pour faire des pierres plus petites, utiles au bâtiments et pour la construction des chemins. C'est la même racine que dans le mot «triturer», c'est à dire rendre (une chose dure) en menus morceaux. C'est ça la contrition.
Ceux-là sont suivis par deux groupes presque tout aussi fréquents: ceux dans lesquelles la bonne semence commence à pousser jusqu'à un point, puis elle se perd. Dans un cas, elle se perd parce que le terrain commence à nourrir la semence jusqu'à un point, au delà duquel il ne fournit plus suffisamment. Quel est ce point ? Notre Seigneur parle d'une tribulation, d'une persécution. Dans la plupart des cas, cette tribulation, cette persécution vient de la peur de ne pas être comme les autres. Dieu nous met devant un choix. On ne peut pas servir deux maîtres: Lui ET le monde, mais un seul. Cette catégorie refuse cette radicalité évangélique. Ils entendent la Parole, la semence commence à pousser dans leur âme. Mais, suite au manque de profondeur, elle arrête de pousser et n'arrive pas à la moisson.
Puis, il y a le cas des semences étouffées pas les mauvaises herbes. Ces mauvaises herbes sont les péchés. Ces gens-là croient en Dieu. Dans leur cas, aussi, la semence commence à pousser. Mais ils refusent d'arracher les mauvaises herbes. Ils disent: «pourquoi aller à la Messe tous les Dimanches ? Les Dimanches je m'occupe de moi, le Dimanche c'est [i]mon[/i] Dimanche». Eh bien, ils se trompent, car «Dimanche» c'est le «Jour de Dieu». Ils disent: «pourquoi finir avec le concubinage ? Je vais m'arranger avec Dieu plus tard dans ma vie!» Ce sont des gens capables de quitter le péché seulement lorsque c'est le péché qui les quitte.
Puis, il y a, heureusement, le cas de ceux dans lesquelles la semence donne du fruit. C'est le dernier des groupes, ce sont les sauvés. L'Évangile du jour ne le mentionne pas, mais, dans les autres synoptiques, Dieu nous donne un détail: dans le cadre de ce groupe il y a plusieurs catégories: dans tous les cas la semence donne des fruits, mais dans un cas trente pour un un, dans un autre soixante pour un, dans le troisième cent pour un.
Ce sont qui ceux dans lesquelles la semence donne trente pour un ? Ce sont ceux qui font le minimum syndical pour obtenir le salut. Ils ont la foi, ils obéissent à Dieu. Ils n'ont pas honte de l'affirmer publiquement et d'affronter les moqueries de ses ennemis. Ils ne vivent plus en état de péché. Heureusement, c'est suffisant pour le salut.
Puis, il y a ceux dans lesquelles la semence donne du fruit en rapport de soixante pour un. Ce sont ceux qui ne se limitent pas de venir une fois par semaine à l'église, mais ont l'étrange habitude de prier chaque jour. Ils ne vont pas seulement une fois, voire deux ou trois dans l'année se confesser, mais il leur arrive de se confesser dès qu'il ont un péché qui pèse sur leur âme. Mais ils ne visent pas la sainteté. La sainteté c'est pour les autres, pas pour eux. Eux, ils croient que les saints sont des êtres parfaits. Ils font au delà du minimum syndical pour le salut de leur âme, mais il ne font pas encore ce que Dieu aimerait le plus de leur part: être des saints.
Il y a encore ceux qui arrivent à la moisson avec du fruit en rapport de cent pour un. Ce sont ceux qui aiment vraiment Dieu. Ce sont ceux qui ont la flamme de l'amour du Dieu, au point que c'est Dieu, et Dieu seul qui vit en eux. C'est la foi vivante. Si le malheur, le grand malheur fait qu'ils commettent un péché, cela leur devient insupportable et il courent pour qu'il soient pardonnés. Le bon Dieu se reflet en eux comme dans un miroir. Le temps venu, plein de joie, Dieu leur dira: «entrez, mes bien aimés!». J'ai connu des gens de cette espèce rare. Ce sont des saints parmi nous. Ce sont des saints parce qu'ils veulent l'être, parce qu'il visent la sainteté.
Le Carême qui s'approche est un bon temps pour que nous devenions des saints, nous aussi. Pour cela, il faut pas seulement prier davantage, mais prier mieux, prier comme les saints.