Eveil à la Foi de vos enfants

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Re: Eveil à la Foi de vos enfants

par Ambrogio » ven. 26 févr. 2016, 12:47

Bonjour Expatria,

Je ne suis peut être pas le mieux placé pour vous répondre (n'étant moi même qu'un Chrétien encore débutant et essayant de faire du mieux que je peux avec mes enfants, sans la moindre certitude), mais comme les réponses n'affluent pas pour le moment, je vais essayer de vous répondre :

- Si cela existe près de chez vous, à cet âge l'idéal est de les inscrire à l'Eveil à la Foi (c'est ce qui précède le caté proprement dit, lequel ne commence en général que vers 7/8 ans et permet de faire cheminer les enfants vers le première communion au bout de deux ans).

- La prière avant les repas (bénédicité), j'ai essayé et abandonné car avec des petits c'est difficile (déjà que les repas ne sont pas un moment simple).

- Par contre, j'ai obtenu plus de succès avec la prière du soir (il faut dire que les enfants ne sont en général pas pressés d'aller dormir, donc ils sont toujours partant si on leur propose quelque chose à faire avant le dodo). Il y a plein de petits livres de prières adaptés aux enfants (Voir aux éditions Mame, les livres de Maite Roche...), ça permet d'avoir de la variété, on peut aussi ajouter un Notre Père ou un Je vous salue Marie. Dans tous les cas, c'est très rapide (5 minutes), l'objectif a cet âge est plus d'instaurer un rituel, une habitude (de prévoir un petit moment pour le Seigneur dans leur journée).

- La Messe, le mieux est d'y aller le plus souvent possible. Peu importe que rien ne soit prévu pour les enfants là ou on va, ce qui compte c'est de les habituer, au début ils râlaient après quelques semaines l'habitude est prise.
Si rien n'est prévu pour les enfants, à cet âge il est difficile d'attendre d'eux qu'ils suivent. Je leur ai acheté "Mon évangile du dimanche à colorier" (un coloriage de l'évangile au recto, une prière au verso), ils colorient et dessinent, ça les occupent une partie de la Messe et permet qu'ils restent calme.

- Pour qu'ils comprennent plus facilement ce qui se passe à la Messe et les "évangéliser" un peu, il existe plein de livres pour enfant du type ma première bible, mon premier évangile illustré... Cela permet de leur faire découvrir les principaux personnages de l'ancien testament (Adam/Eve, Noé, Abraham, Moise, David...) et l'essentiel du nouveau testament.

En espérant que cela pourra vous aider un peu.

Comment installer des habitudes chrétiennes pour des enfants?

par Expatria » mer. 24 févr. 2016, 12:28

Bonjour,

je sais que ma question peut sembler très très naïve mais elle est sincère. Ceux qui me connaissent un peu depuis 2012 savent que la mort de mon père fut un véritable tsunami dans ma foi chrétienne. Mes enfants avaient seulement 19 mois, Pour le coup, n'ayant trouvé aucun soutien spirituel à l'époque près de la paroisse de mon quartier, j'ai fait une très longue traversée du désert spirituelle ( 3 ans exactement) avant de sentir la flamme se rallumer. Et puis encore un an d'errance à me dire "Oui mais comment?" vis a vis de mes enfants.

Je leur parle un peu de Dieu, de Jésus, de sa vie, mais cela s'arrête là. Je fais parfois une prière le soir avec eux s'il y a une demande ou une anxiété chez eux.

Je les emmène à une paroisse anglicane certains dimanches matins car c'est le seul endroit assez accueillant pour des enfants, avec des groupes prévus pour eux pendant l'office. Mais le hic, c'est que tout cela est en anglais, langue que mes enfants comprennent un tout petit peu, mais le niveau est bien trop élevé et surtout très centré sur l'Ancien Testament (domaine où je brille moi même par mon ignorance shame on me! ).

Bref, j'ai été récemment invitée à déjeuner chez un couple de parents de cette paroisse et quand ils ont fait la prière avant de commencer le repas, j'ai rougi de honte, car je n'ai jamais fait cela à la maison, et même mes parents, qui étaient très croyants (messe tous les dimanches, prière tous les soirs) ne m'ont jamais initiée étant enfant à ce rituel.

J'aurais besoin d'idées pour instaurer de petites habitudes dans ma vie de maman pour initier mes enfants qui ont 5 ans et demi déjà à une vie chrétienne plus ancrée dans leur vie quotidienne. Merci d'avance.

ps: je voudrais aussi commencer à poser des jalons pour la première communion qui se fait à 7 ans, sauf erreur de ma part?

[Re-bienvenue parmi nous, Expatria! Votre message a été fusionné avec ce fil sur l'Éveil à la foi des enfants. La Modération]

Re: Vos enfants vos neveux savent-ils prier le "Notre Père"

par gerardh » lun. 10 mars 2014, 0:14

_______

Bonsoir,

Effectivement, Dieu notre Père est dans les cieux. Mais les chrétiens sont aussi, au moins spirituellement, dans les lieux célestes, comme nous le voyons en Ephésiens 1 et en Ephésiens 2.


_________

Re: Vos enfants vos neveux savent-ils prier le "Notre Père"

par Peccator » dim. 09 mars 2014, 19:19

kisito a écrit :On est à l'Eglise on est assis avec des gens qu'on ne connait pas, mais on dit ensemble "notre père"
... et encore, bien souvent, il n'y a que le prêtre à dire "Notre Père" : l'assemblée n'enchaîne qu'à partir de "qui êtes aux cieux"... :zut:

Re: Vos enfants vos neveux savent-ils prier le "Notre Père"

par Belin » sam. 08 mars 2014, 20:59

Quelle question! Il devait plutôt demander aux adultes s'ils savent prier le notre Père ou l'Ave Maria. Beaucoup savent les "réciter" mais combien savent les prier?
On est à l'Eglise on est assis avec des gens qu'on ne connait pas, mais on dit ensemble "notre père" ce qui signifie qu'on est tous des frères, mais personne ne s'intéresse à l'autre, on ne sait même pas comment notre voisin qui est notre frère s'appelle. Donc on ne comprend même pas le sens de l'expression "Notre Père" qu'on "récite" chaque fois ensemble! et vous demandez aux enfants d'apprendre à "rabâcher" comme leurs parents font?

Re: Vos enfants vos neveux savent-ils prier le "Notre Père"

par Jean-Mic » ven. 07 mars 2014, 12:46

Réponse en ce qui concerne ma propre famille : oui ! Enfants, neveux et nièces, petits neveux et petites nièces, tous connaissent leurs prières, ce qui ne veut pas dire qu'ils les pratiquent couramment ...

Fraternellement
Jean-Mic

Vos enfants vos neveux savent-ils prier le "Notre Père" ?

par elenos » ven. 07 mars 2014, 10:43

Vos enfants et vos neveux savent-ils prier le "Notre Père" ? (Pape François)
05/03/2014
Copié d'après "Aletaia"
Paroles du Pape François :
« Je vous le demande : vos enfants, vos neveux… savent-ils faire le signe de croix, savent-ils réciter le Notre Père ? Savent-ils prier la Vierge avec le Je vous salue Marie ? Le leur avez-vous appris ? »

Selon une habitude désormais bien ancrée et propre aux audiences générales, le Pape s’est adressé aux fidèles présents place Saint Pierre mercredi 5 mars 2014, à travers un jeu de questions. De ces questions simples auxquelles chacun est invité à « réfléchir et répondre dans son cœur », étant ainsi renvoyé à sa conscience et ses responsabilités de baptisé.

C’est justement - à nouveau et toujours - du baptême dont il était (notamment) question ce 5 mars. Un beau jour ensoleillé pas tout à fait comme les autres, car mercredi des Cendres, c'est-à-dire premier des quarante jours du Carême. « Un temps où l’Eglise nous invite à vivre à fond notre baptême, ce qui signifie notamment ne pas s’habituer aux situations de dégradation et de misère que nous rencontrons en marchant dans les rues de nos villes et de nos pays », a affirmé le Pape. Un rappel de l’exigence, pour tout baptisé, de vivre l’amour évangélique du prochain, à fortiori du prochain dans le besoin.

Réagir face à la réalité du mal qui nous entoure et nous défie

« Il y a le risque d’accepter passivement certains comportements et de ne plus s’étonner face aux tristes réalités qui nous entourent » a-t-il poursuivi. Et de lister : la violence, les frères et sœurs qui vivent et dorment dans la rue, les réfugiés pas assez bien accueillis, les parents qui n’enseignent plus à leurs enfants à prier.
« Réagir face à la réalité de ce mal qui nous défie », voilà ce à quoi le Pape invite les chrétiens pour ce carême, qu’il définit comme un « temps fort », un « tournant», qui peut « nous aider à sortir de nos vieilles habitudes et de la paresse à laquelle on s’est accoutumé ». C’est là un des aspects de cette fameuse conversion, à laquelle nous sommes tous appelés. « Nous avons tous besoin de nous améliorer, de changer en mieux », a-t-il insisté, lâchant ses notes.

Prendre plus vivement conscience de l’œuvre rédemptrice du Christ

Mais avant, le Pape avait rappelé le sens du Carême : « un itinéraire qui conduit au Triduum pascal, mémoire de la passion, de la mort et de la résurrection du Seigneur, cœur et centre du mystère de notre salut ». D’où cette autre invitation : « prendre plus vivement conscience de l’œuvre rédemptrice du Christ ». Une invitation à une autre conversion : « La conscience des merveilles que le Seigneur a opéré pour notre salut oriente notre esprit et notre cœur vers une attitude de gratitude envers Dieu, pour ce qu’il nous a donné, pour tout ce qu’il accomplit en faveur de son Peuple et de l’humanité toute entière. C’est de là que part notre conversion. Elle est la réponse reconnaissante au fabuleux mystère de l’amour de Dieu ».

« Quand nous voyons l’amour que Dieu a pour nous, nous sentons l’envie de nous rapprocher de Lui : c’est cela, la conversion ».

J'ajoute seulement : Il y a dans ma famille deux enfants que j'aime particulièrement car on ne leur parle pas de Dieu : une fille de 14 ans et son frère de 11 ans. Alors vous comprenez mon rôle...

Re: Bénédiction des petits enfants et du pain

par Jean-Mic » lun. 09 juil. 2012, 11:41

C'est évidemment un abus de langage :oops: . J'aurais au moins dû mettre l'expression entre guillemets afin d'éviter la confusion.

Toutefois, vous conviendrez avec moi qu'il est conforme aux commandements et à l'Evangile d'appeler (non sacramentellement, bien sûr) la bénédiction de Dieu et d'en appeler à l'Esprit-Saint sur ceux que l'on aime, comme sur ceux que l'on n'aime pas assez.

Mais je le reconnais, ma formulation était ambigüe.

En toute fraternité
Jean-Mic

Re: Bénédiction des petits enfants et du pain

par Arzur » dim. 08 juil. 2012, 23:29

Oui, c’est très beau la bénédiction familiale, les parents qui bénissent leurs enfants et pourquoi pas aussi les enfants qui bénissent les parents. En tout cas, c’est un geste fort, noble et bon, à encourager. De même pour le pain même comme le rappel Cgs cela est quelque peu tombé en désuétude en France. Il m’arrive par moment de le faire, mais cela n’est pas systématique … :oops:

Jean-Mic a écrit :J'utilise souvent ce même geste de l'imposition de la main
Je vais passer pour un redresseur de tord, mais je crains que l’utilisation de ce terme « imposition des mains » soit utilisé de manière inapproprié. « L’imposition des mains » pour les catholiques est réservée aux seuls ministres ordonnés (Diacres, prêtres, évêques).
Mais, j’avais compris que dans cet exemple précis, vous n’imposez pas les mains à la manière du sens de la compréhension de l’Eglise. Continuez à faire ce que vous faîtes, mais sans utiliser le terme « imposition des mains » :)



Imposition des mains : eglise.catholique.fr
[+] Texte masqué
Geste liturgique d’origine très ancienne par lequel est signifié le don de l’Esprit Saint pour la vie chrétienne. Jésus l’a souvent utilisé pour guérir (Luc 4,40) et les apôtres répétèrent ce geste sur l’ordre même du Seigneur Ressuscité (Matthieu 16,18). Depuis les origines, l’Eglise a accompagné la célébration des sacrements par l’imposition des mains.

source: http://www.eglise.catholique.fr/ressour ... es%20mains
Imposition des mains : croire.com
[+] Texte masqué
L'imposition des mains est un geste souvent utilisée par Jésus, pour bénir, mais aussi pour guérir les malades. C'est un beau geste, un peu solennel, qui prend en compte le corps et l'esprit. Il symbolise la force de l'Esprit donnée en cet instant précis. L'imposition des mains est un geste utilisé lors du baptême , du sacrement des malades , de confirmation et de l'ordination.
source: http://www.croire.com
Imposition des mains : Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie
[+] Texte masqué
Dans toutes les religions, le geste de l’imposition des mains — de la main droite surtout — fait partie des rites les plus significatifs. Il transmet la bénédiction divine (Gn 48, 14-19) et exprime, d’une manière ou d’une autre, la mainmise de Dieu sur un être et la communication de son Esprit (Ps 138, 5). Il continue, dans les sacrements, les gestes du Seigneur et de ses apôtres. Dans l’ordination diaconale, presbytérale et épiscopale, l’imposition des mains en silence, avant la prière consécratoire, constitue la « matière » du sacrement de l’ordre, c’est-à-dire son signe sensible essentiel ; il signifie la transmission de l’Esprit et des pouvoirs qu’il donne en vue de l’œuvre apostolique (Ac 6, 6 ; 13, 2-3 ; 1 Tm 4, 14 ; 2 Tm 1, 6).

L’évêque fait ce geste sur la tête de chacun des ordinands ; pour l’ordination presbytérale, tous les prêtres présents imitent son geste après lui. Avant le rite essentiel du sacrement de la confirmation, l’évêque et les prêtres qui vont procéder avec lui aux onctions, imposent les mains sur l’ensemble des confirmands (Ac 8, 17 ; 19, 6). Dans les rites préparatoires au baptême, l’imposition des mains est liée aux exorcismes ; elle peut remplacer l’onction d’huile des catéchumènes.

Au moment de l’absolution, dans le sacrement de la pénitence, le prêtre étend les deux mains, ou une seule, vers le fidèle qui vient de confesser ses péchés : il manifeste ainsi son pouvoir de délier et de réconcilier. Dans la célébration du sacrement des malades, l’imposition des mains en silence précède immédiatement les onctions (Mt 8, 3.15 ; Mc 5, 23 ; 16, 18). Lors de la consécra¬tion du saint chrême à la messe chrismale, les prêtres présents se joignent à l’évêque pour étendre la main droite vers le chrême, à la fin de la prière consécratoire.

A la messe, le célébrant et les concélébrants imposent les deux mains sur les oblats au moment de la première épiclèse : ce geste appelle l’action consécratoire du Saint-Esprit. Quand on le compare aux gestes analogues de l’ancienne Alliance (Lv 1, 4), on peut y voir aussi une manière de signifier que tous les fidèles, par l’intermédiaire du prêtre, se lient à cette offrande pour « passer » à Dieu avec la victime (voir Sacré, Sacrifice) ; au sens premier, « descendant » du geste, se joint un sens second, « ascendant » (voir Liturgie). Le rite des Expiations en Israël prévoyait une imposition des mains sur le bouc émissaire, pour signifier qu’on le chargeait de tous les péchés du peuple (Lv 16, 21) : cette signification est-elle étrangère au mémorial du sacrifice de l’Agneau qui porte les péchés du monde (Jn 1, 29) ?

Pour la consécration du pain et du vin, les concélébrants tendent la main droite en direction des hosties, puis en direction du calice. A la fin de la messe, le célébrant impose les mains sur l’assemblée toute entière pendant la triple invocation qui précède la bénédiction solennelle, prévue en certaines occasions. Noter encore que le geste de bénédiction usuel, qui est le signe de croix, est une manière d’imposer la main.

Dans le domaine liturgique, on parle aussi de l’ « imposition » d’un vêtement blanc après le baptême, de l’étole et de la dalmatique après l’ordination diaconale, de l’étole et de la chasuble après l’ordination presbytérale, du voile après la consécration des vierges, de la coule après la bénédiction du moine, etc. L’« imposition » des cendres ouvre le Carême. Quant à l’ « imposition » d’une antienne à l’office, elle est synonyme d’intonation. « Imposer » de l’encens, c’est en répandre sur les charbons de l’encensoir.



Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie © Editions CLD, tous droits réservés

http://www.liturgiecatholique.fr/Imposi ... artsuite=1
Ps : Certes, je n'ai pas trouvé le document du droit canon qui confirme mes dires sur l’interdiction fait aux laïcs d’imposer les mains, mais je suis sûr de moi. Si quelqu’un ayant de la science pouvait donner la preuve de ce que j’affirme, cela serait bien !

Re: Bénédiction des petits enfants et du pain

par Isabelle47 » dim. 08 juil. 2012, 22:30

Vous ne vous êtes pas "étalé de manière impudique" comme vous le dites, au contraire.
Je vous remercie sincèrement de votre franchise et de la simplicité de votre intervention. Cela m'a libérée d'une idée fausse, d'une retenue inutile :)

Re: Bénédiction des petits enfants et du pain

par Jean-Mic » dim. 08 juil. 2012, 22:03

Je me rends compte que je me suis un peu étalé de manière impudique. Pardonnez-moi cet exhibitionnisme :oops: maladroit. J'ai écrit :
Jean-Mic a écrit :ce n'est pas un geste du passé !
alors que j'aurais dû dire :
  • ce n'est pas une question de gestes,
    ni du passé, ni d'aujourd'hui,
    c'est une attitude permanente du coeur.
Pour paraphraser Boileau ("ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément"), il en est de même pour ces gestes de bénédiction : s'ils relèvent réellement, profondément, d'une attitude du coeur qui mêle capacité à s'émerveiller des dons de Dieu, ouverture à Sa grâce et confiance en Son dessein sur nous, les mots pour dire du bien de Lui, demander le bien sur nous et notre entourage, (= bene dicere, bénir) viennent aisément.

En toute fraternité
Jean-Mic

Re: Bénédiction des petits enfants et du pain

par Isabelle47 » dim. 08 juil. 2012, 10:55

En effet, ce n'est pas un geste du passé.
Et je suis heureuse de le constater.
Merci Jean Mic!

Re: Bénédiction des petits enfants et du pain

par Jean-Mic » sam. 07 juil. 2012, 12:03

la bénédiction des enfants :
  • Lorsque nos enfants étaient plus petits, je leur donnais quotidiennement la bénédiction, en traçant une croix sur leur front à l'heure du coucher.

    Maintenant qu'ils sont grands, cela m'arrive encore (très) occasionnellement, en posant ma main sur leur front, sans tracer de croix et en invoquant brièvement et silencieusement le Seigneur.

    J'utilise souvent ce même geste de l'imposition de la main pour les jeunes enfants de mon entourage, généralement discrètement et silencieusement. La plupart du temps, ni eux ni l'entourage ne s'en rendent compte, mais cela n'est pas un obstacle à la grâce de Dieu.
la bénédiction du pain :
  • Lorsque c'est mon tour de couper le pain, et quel que soit mon entourage, je prends le temps de marquer le pain d'une croix avec la pointe du couteau, toujours avec une invocation silencieuse et discrète sur le thème du bénédicité et du pain partagé.
le bénédicité :
  • Tous les samedis et dimanches midi, je dis un bénédicité improvisé à voix haute pour toute la famille, parfois avec un court refrain repris par tous. Lorsque ça n'est pas possible, ou difficile (en public, avec un entourage ou des invités qui ne suivrait pas), je le dis silencieusement en traçant "mentalement" une grande et large croix sur les convives.
Ai-je fait avancer le fil ?
En tout cas, vous le voyez : ce n'est pas un geste du passé !

En toute fraternité
Jean-Mic

Re: Bénédiction des petits enfants et du pain

par Isabelle47 » sam. 07 juil. 2012, 10:35

Je vous remercie de vos réponses.
C'est en effet un très beau geste dont je garde un souvenir ému et que je vais m'autoriser à reproduire.

Re: Bénédiction des petits enfants et du pain

par Cgs » sam. 07 juil. 2012, 9:54

Bonjour,

Un laïc peut tout à fait bénir ses enfants en traçant une croix sur le front. Je le fais chaque soir, après avoir béni mon épouse. La bénédiction du pain tombe en désuétude, mais c'est une façon de rappeler la symbolique du pain pour les chrétiens.

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