Je viens apporter mon temoignage.
Malgre une famille aux membres -au choix- agnostiques/athees/en colere contre Dieu, enfant j'avais un amour puissant et "evident" pour Jesus.
Je suis allee au cate + bapteme + communion a ma demande. J'avais des doutes sur la resurrection en tant que telle, je n'arrivais pas specialement a faire miens les enseignements catholiques (difficiles a en comprendre la profondeur quand on est enfant) mais j'aimais naturellement Jesus et Le Pere, comme s'ils etaient graves dans mon coeur.
L'adolescence est arrivee, le "monde" m'a happee et ca a ete la cata.
Vers 18 ans, une soif de spirituel est revenue et a fait des va-et-vient incessants dans mon coeur, au fil des annees, et m'a portee, en solitaire, vers de nombreux courants : esoterisme, paganisme, bouddhisme, islam, protestantisme, catholicisme, universalisme unitarien...
Je cherchais Dieu desesperement, partout. Mais je n'arrivais pas a croire vraiment, j'avais plutot une enorme envie d'y croire. J'essayais de tout mon coeur d'y croire, je me forçais meme a y croire.
Et puis j'en ai eu marre, ne Le "trouvant" pas, "fatiguee", j'ai decide d'arreter de me "mentir a moi-meme" (= me convaincre que je croyais) et me suis dit "et apres tout, s'Il n'existait pas, qu'est ce que ca pourrait bien faire? N'est-il pas possible d'envisager la Vie sans Dieu apres tout?" C'etait la premiere fois que je me posais veritablement la question.
Et alors j'ai decide d'arreter d'essayer d'y croire.
J'ai decide que Dieu n'existait pas.
Et sur le coup ca m'a soulagee. Je me suis sentie liberee. Plus de soif a etancher, puisque plus de soif du tout.
Je n'etais pas plus malheureuse ou heureuse que lorsque je le cherchais.
Je "vivotais" dans l'instant present.
Ma vie sans la recherche de Dieu a dure quelques petits mois.
Je ne la remettais pas en cause cette vie sans Dieu ou plutot sans sa recherche, au contraire, je vivais avec un "dechirement" de moins (dechirement du "Il existe ou Il existe pas gnia gnia gnia"
)
Et puis recemment, sans que je ne me souvienne d'un evenement ou element qui pourrait "expliquer" cela, sans que je ne me souvienne de la maniere dont il est apparu et alors meme que je ne comptais donc absolument plus dessus : un murmure est venu dans mon ame.
Comme un tout petit souffle, quelque chose de minuscule et d'a peine perceptible. De doux et d'infiniment humble et "réservé" tout en etant "La".
Ce souffle a grandi un peu plus, au point que je ne pouvais plus le nier. Mais toujours humble, réservé, et"La". C'est devenu comme un tiraillement mais pas un tiraillement douloureux du tout.
Plutot comme un fil qui cherchait a me tirer doucement vers le haut et auquel il fallait juste que je m'abandonne un peu. C'est ce que j'ai fait, et le souffle est devenu bourrasques.
Comme par impulsivité du jour au lendemain j'ai achete le catechisme catholique et je n'ai plus lache la chaine et les rediffusions KTO.
.
Je me suis mise a prier tous les jours, a aller me recueillir plusieurs fois par semaine a l'Eglise et a assister a la messe dominicale. Tout cela etait nouveau pour moi, mes quetes religieuses d'adulte s'etant cantonnes jusqu'alors a la sphere theorique et intellectuelle.
Alors qu'auparavant aller a la messe m'aurait demande un enorme effort, a present c'est devoir y renoncer qui me demandrait cet enorme effort.
Maintenant je peux dire que j'ai la foi, je ne la cherche plus.
C'est une immense grace, dont je n'ai pas encore totalement pris la mesure.
Je ne suis pas encore transformee par cette Foi, c'est encore une Foi de "bébé" quelque part car je continue de pecher encore et encore, j'ai encore des resistances, cet ego reulou
, ces instants de doutes fugaces. Je n'arrive pas encore a me donner totalement a Jesus, a accepter qu'il puisse m'aimer alors que j'ai tant de peches encore en moi etc...
Mais aussitot que j'arrete d'intellectualiser, que je m'abandonne dans l'instant present, laissant mes pensees parasites de cote rien qu'un instant, la Verite me penetre.
Alors pour conclure, je dirais que je ne suis pas venue a la Foi, mais que la Foi est venue a moi. Par ce qu'on appelle la grace, et cela 2 fois (enfant et recemment donc).
J'ai cherche Dieu tant d'annees de tout mon coeur mais sans succes, car en realite je ne le cherchais pas de tout mon coeur
mais de tout mon mental.
D'apres mon experience, je pense donc que l'Intellect, permet d'acceder a l'Intelligence de la Foi, permet d'apporter d'autres dimensions a cette Foi, de la completer dans d'autres aspects de notre etre, de faire penetrer la Foi dans toutes nos dimensions humaines, mais que le Coeur lumineux de cette foi ne s'obtient que par la grace.
Et que cette grace est accessible a quiconque cesse de "chercher", de "courir apres", mais s'abandonne au contraire a l'instant present, ouvert comme une fleur, ainsi apte a recevoir la lumiere. Il faut nous laisser cueillir.
Je viens apporter mon temoignage.
Malgre une famille aux membres -au choix- agnostiques/athees/en colere contre Dieu, enfant j'avais un amour puissant et "evident" pour Jesus.
Je suis allee au cate + bapteme + communion a ma demande. J'avais des doutes sur la resurrection en tant que telle, je n'arrivais pas specialement a faire miens les enseignements catholiques (difficiles a en comprendre la profondeur quand on est enfant) mais j'aimais naturellement Jesus et Le Pere, comme s'ils etaient graves dans mon coeur.
L'adolescence est arrivee, le "monde" m'a happee et ca a ete la cata. :zut:
Vers 18 ans, une soif de spirituel est revenue et a fait des va-et-vient incessants dans mon coeur, au fil des annees, et m'a portee, en solitaire, vers de nombreux courants : esoterisme, paganisme, bouddhisme, islam, protestantisme, catholicisme, universalisme unitarien...
Je cherchais Dieu desesperement, partout. Mais je n'arrivais pas a croire vraiment, j'avais plutot une enorme envie d'y croire. J'essayais de tout mon coeur d'y croire, je me forçais meme a y croire.
Et puis j'en ai eu marre, ne Le "trouvant" pas, "fatiguee", j'ai decide d'arreter de me "mentir a moi-meme" (= me convaincre que je croyais) et me suis dit "et apres tout, s'Il n'existait pas, qu'est ce que ca pourrait bien faire? N'est-il pas possible d'envisager la Vie sans Dieu apres tout?" C'etait la premiere fois que je me posais veritablement la question.
Et alors j'ai decide d'arreter d'essayer d'y croire.
J'ai decide que Dieu n'existait pas.
Et sur le coup ca m'a soulagee. Je me suis sentie liberee. Plus de soif a etancher, puisque plus de soif du tout. :clown:
Je n'etais pas plus malheureuse ou heureuse que lorsque je le cherchais.
Je "vivotais" dans l'instant present.
Ma vie sans la recherche de Dieu a dure quelques petits mois.
Je ne la remettais pas en cause cette vie sans Dieu ou plutot sans sa recherche, au contraire, je vivais avec un "dechirement" de moins (dechirement du "Il existe ou Il existe pas gnia gnia gnia" :furieux: )
Et puis recemment, sans que je ne me souvienne d'un evenement ou element qui pourrait "expliquer" cela, sans que je ne me souvienne de la maniere dont il est apparu et alors meme que je ne comptais donc absolument plus dessus : un murmure est venu dans mon ame.
Comme un tout petit souffle, quelque chose de minuscule et d'a peine perceptible. De doux et d'infiniment humble et "réservé" tout en etant "La".
Ce souffle a grandi un peu plus, au point que je ne pouvais plus le nier. Mais toujours humble, réservé, et"La". C'est devenu comme un tiraillement mais pas un tiraillement douloureux du tout.
Plutot comme un fil qui cherchait a me tirer doucement vers le haut et auquel il fallait juste que je m'abandonne un peu. C'est ce que j'ai fait, et le souffle est devenu bourrasques.
Comme par impulsivité du jour au lendemain j'ai achete le catechisme catholique et je n'ai plus lache la chaine et les rediffusions KTO. :clap: .
Je me suis mise a prier tous les jours, a aller me recueillir plusieurs fois par semaine a l'Eglise et a assister a la messe dominicale. Tout cela etait nouveau pour moi, mes quetes religieuses d'adulte s'etant cantonnes jusqu'alors a la sphere theorique et intellectuelle.
Alors qu'auparavant aller a la messe m'aurait demande un enorme effort, a present c'est devoir y renoncer qui me demandrait cet enorme effort.
Maintenant je peux dire que j'ai la foi, je ne la cherche plus.
C'est une immense grace, dont je n'ai pas encore totalement pris la mesure.
Je ne suis pas encore transformee par cette Foi, c'est encore une Foi de "bébé" quelque part car je continue de pecher encore et encore, j'ai encore des resistances, cet ego reulou :furieux: , ces instants de doutes fugaces. Je n'arrive pas encore a me donner totalement a Jesus, a accepter qu'il puisse m'aimer alors que j'ai tant de peches encore en moi etc...
Mais aussitot que j'arrete d'intellectualiser, que je m'abandonne dans l'instant present, laissant mes pensees parasites de cote rien qu'un instant, la Verite me penetre.
Alors pour conclure, je dirais que je ne suis pas venue a la Foi, mais que la Foi est venue a moi. Par ce qu'on appelle la grace, et cela 2 fois (enfant et recemment donc).
J'ai cherche Dieu tant d'annees de tout mon coeur mais sans succes, car en realite je ne le cherchais pas de tout mon coeur [u]mais de tout mon mental. [/u]
D'apres mon experience, je pense donc que l'Intellect, permet d'acceder a l'Intelligence de la Foi, permet d'apporter d'autres dimensions a cette Foi, de la completer dans d'autres aspects de notre etre, de faire penetrer la Foi dans toutes nos dimensions humaines, mais que le Coeur lumineux de cette foi ne s'obtient que par la grace.
Et que cette grace est accessible a quiconque cesse de "chercher", de "courir apres", mais s'abandonne au contraire a l'instant present, ouvert comme une fleur, ainsi apte a recevoir la lumiere. Il faut nous laisser cueillir. :fleur: