par Cendrine » lun. 10 avr. 2017, 10:27
Bonjour,
Je suis mariée civilement, mon mari et moi avons reçu la grâce de la foi après des années de détestation pour Jésus (retournés comme des crêpes avons-nous été !).
J'ai reçu mon baptême étant petite dans la communauté protestante et quand la foi m'est tombée dessus, il y a presque deux ans, j'ai peu à peu compris que mon chemin se ferait dans l'Eglise Catholique ; mon mari est catholique non confirmé. Nous suivons donc une préparation à la Confirmation, demandons aussi l'Eucharistie, et moi je m'apprête à vivre le rituel de pleine communion avec l'Église. Après notre confirmation, le 3 juin prochain, nous nous marierons devant Dieu, en automne vraisemblablement. Nous avons d'ailleurs commencé une préparation au mariage chrétien et la dernière séance a été crucifiante, nous avons été littéralement moqués par les autres couples parce que nous disions l'amour que nous avons pour Jésus qui est celui qui nous mène à demander ce sacrement.
Je vous passe le nombre de casseroles que nous traînons, le nombre de péchés que nous avons sur la conscience. D'une part parce que notre formation spirituelle est quasi nulle (pas de catéchisme pour mon mari et le mien a été pour le moins lacunaire) et d'autre part parce qu'en tant qu'anti-monothéistes nous nous souciions par le passé comme d'une guigne des histoires de morale religieuse. Je tiens à préciser que cependant notre amour a toujours été conçu comme devant durer toute notre vie et que la fidélité est devenue un pilier fécond et une source de joie et de connaissance de nous-mêmes, et ceci à travers de grandes épreuves.
Là où le bât blesse c'est que nous sommes dans l'impossibilité d'avoir d'autres enfants (nous en avons deux), car après la naissance de notre fille nous avons pris la décision d'une stérilisation (procédé définitif par nature). J'ai parlé de ceci à ma marraine, qui est très attentive et soucieuse de notre vie de foi. Elle m'a dit qu'étant donné que cette erreur avait été commise du temps où nous n'avions aucune connaissance religieuse et n'avions pas la foi, cela ne pourrait impacter notre capacité à fonder un mariage chrétien si nous nous repentions profondément de cette décision. La repentance est bien réelle et les larmes me viennent aux yeux quand je pense aux enfants que nous aurions pu avoir dans la foi.
La foi en notre Seigneur est devenue le centre de notre vie, d'où nous souhaitons que cet amour rayonne autour de nous. Si l'Église nous disait que nous ne sommes pas aptes à fonder un vrai foyer chrétien, est-ce que nous avons eu tort de commencer une préparation au mariage car nous ne pouvons y prétendre ? Nous sommes prêts à obéir pleinement à ce qui nous est demandé et je désire avoir votre avis car je ne veux pas passer à côté de certaines exigences, je fais confiance aux personnes qui nous ont conseillé dans notre paroisse mais je connais aussi la tendance humaine à la relativisation de certains points et ça me trouble un peu. Et aussi bien sûr nous ne voudrions pas communier indûment sans le savoir.
Merci pour votre lecture de cette tartine !
Belle journée à vous, Dieu vous bénisse.
Bonjour,
Je suis mariée civilement, mon mari et moi avons reçu la grâce de la foi après des années de détestation pour Jésus (retournés comme des crêpes avons-nous été !).
J'ai reçu mon baptême étant petite dans la communauté protestante et quand la foi m'est tombée dessus, il y a presque deux ans, j'ai peu à peu compris que mon chemin se ferait dans l'Eglise Catholique ; mon mari est catholique non confirmé. Nous suivons donc une préparation à la Confirmation, demandons aussi l'Eucharistie, et moi je m'apprête à vivre le rituel de pleine communion avec l'Église. Après notre confirmation, le 3 juin prochain, nous nous marierons devant Dieu, en automne vraisemblablement. Nous avons d'ailleurs commencé une préparation au mariage chrétien et la dernière séance a été crucifiante, nous avons été littéralement moqués par les autres couples parce que nous disions l'amour que nous avons pour Jésus qui est celui qui nous mène à demander ce sacrement.
Je vous passe le nombre de casseroles que nous traînons, le nombre de péchés que nous avons sur la conscience. D'une part parce que notre formation spirituelle est quasi nulle (pas de catéchisme pour mon mari et le mien a été pour le moins lacunaire) et d'autre part parce qu'en tant qu'anti-monothéistes nous nous souciions par le passé comme d'une guigne des histoires de morale religieuse. Je tiens à préciser que cependant notre amour a toujours été conçu comme devant durer toute notre vie et que la fidélité est devenue un pilier fécond et une source de joie et de connaissance de nous-mêmes, et ceci à travers de grandes épreuves.
Là où le bât blesse c'est que nous sommes dans l'impossibilité d'avoir d'autres enfants (nous en avons deux), car après la naissance de notre fille nous avons pris la décision d'une stérilisation (procédé définitif par nature). J'ai parlé de ceci à ma marraine, qui est très attentive et soucieuse de notre vie de foi. Elle m'a dit qu'étant donné que cette erreur avait été commise du temps où nous n'avions aucune connaissance religieuse et n'avions pas la foi, cela ne pourrait impacter notre capacité à fonder un mariage chrétien si nous nous repentions profondément de cette décision. La repentance est bien réelle et les larmes me viennent aux yeux quand je pense aux enfants que nous aurions pu avoir dans la foi.
La foi en notre Seigneur est devenue le centre de notre vie, d'où nous souhaitons que cet amour rayonne autour de nous. Si l'Église nous disait que nous ne sommes pas aptes à fonder un vrai foyer chrétien, est-ce que nous avons eu tort de commencer une préparation au mariage car nous ne pouvons y prétendre ? Nous sommes prêts à obéir pleinement à ce qui nous est demandé et je désire avoir votre avis car je ne veux pas passer à côté de certaines exigences, je fais confiance aux personnes qui nous ont conseillé dans notre paroisse mais je connais aussi la tendance humaine à la relativisation de certains points et ça me trouble un peu. Et aussi bien sûr nous ne voudrions pas communier indûment sans le savoir.
Merci pour votre lecture de cette tartine !
Belle journée à vous, Dieu vous bénisse.