par cmoi » ven. 15 janv. 2021, 8:38
Bonjour Mashi,
je vais vous répondre sans filet, peut-être que je tomberai à côté, mais c’est ce que m’inspire votre message. En ce qui me concerne, j’aurais l’âge d’être votre grand père (sur mon état civil seulement ! Car j'ai l'impression que j'avais hier le vôtre, et non avant-hier...) et je trouve formidable que ce soit une jeune de votre âge qui vous ait d’abord répondu.
Car l’affectif, savoir que nous ne sommes pas seuls à éprouver « cela », est souvent plus nécessaire que la sagesse, voire éclairant !
Il est de fait difficile de vous répondre avec pertinence en ayant mon âge, car vous touchez à quelque chose d’extrêmement profond concernant la foi, d’autant que vous avez posté votre message non dans la rubrique « intention de prières », mais « vie chrétienne ».
Il serait facile alors de vous dire « ce n’est qu’un chat, analysez si ce n’est pas plutôt par votre attachement pour lui et ce qu’il vous permettait de vivre, voire à titre compensatoire, vu vos difficultés avec vos parents, que vous êtes touchée et non pour lui vraiment, etc. »
Je ne crois pas que ce soit le sujet, mais de toute évidence vos parents en revanche ne sont pas de bons parents, ils ont très probablement des problèmes psychologiques et qu’ils vous font porter à leur place. S’ils avaient été de bons parents, vous auriez trouvé auprès d‘eux consolation et sagesse, ne seriez pas venue sur un tel forum en chercher.
Il est un âge (le vôtre) dit ingrat, car on commence à voir les failles en eux, et s’ils n’ont pas de quoi résister à la critique, des qualités fortes et exemplaires (leur vulgarité n’en est pas une !), alors non pas malheur à eux, mais d’abord à vous !
Peu importe ce que cet animal vous apportait, ce ne pouvait pas être égal à ce que des parents devraient être pour leur enfant, et ces parents avec lesquels vous devez vivre sont me semble-t-il votre vrai problème.
Pour le reste, je voudrais répondre à ce que « là haut, ils s’en fichent ». Je suis persuadé du contraire, mais vous oubliez que les règles qui régissent notre monde doivent aussi être respectées par eux où qu’ils soient et qui qu’ils soient, sinon nous ne serions plus dans ce monde ou eux y seraient.
Le miracle immédiat et soudain reste quelque chose d’extraordinaire et pas toujours souhaitable, car il ne peut qu’agir ponctuellement et cela ne résout pas les questions de fond. Il vous donnerait une fausse idée de la réalité, et je prends le risque de considérer que si il n’y en a pas eu, c’est que votre malheur n’est pas tel qu’il était inévitable en ce qu’il dépasserait le seuil du supportable.
Car la foi peut faire des miracles, et Dieu pallie à nos faiblesses.
Donnez leur donc du temps, ils ne vous demandent pas des tonnes de prières, mais de leur faire confiance et de ne pas perdre espoir.
Dans 5 ans vous serez majeure, tant de choses peuvent se passer d’ici là, et 5 ans je vous assure, c’est rien du tout à l’échelle d’une vie. Ne vous pressez pas et ne soyez pas pressée ni oppressée. Profitez-en au contraire !
Vivez chaque instant du mieux possible, tel qu’il vous semble que ce serait le mieux, et oui, c’est une très bonne idée de vous dire, quand vous n’en pouvez plus, que c’est vous qui porterez demain la consolation aux autres et sur qui les autres comptent. Je vous sens généreuse, mais cela ne donne pas des droits ! Il ne faut pas que cela vous mette la pression, sinon pour croire que vous vous en sortirez.
A cet égard, si vous persévérez à croire en leur aide, je suis convaincu que « là haut », ils pourront vous aider.
Si la souffrance n’était pas injuste, elle n’aurait pas de valeur rédemptrice. Je ne vous dirai pas de l’offrir, et m’abstiendrai de tout prêchi prêcha bien trop facile à son sujet, mais la foi ne donne pas droit à un traitement de faveur, elle permet juste d’acquérir avec un peu d’expérience une attitude intérieure pacifiée en toutes circonstances.
Quand miracle il y a il vient d’elle, mais il faut pour cela d’abord qu’elle connaisse l’épreuve et soit purifiée. Cela ne vient pas d‘un claquement de doigts ni de nn x nnn prières. La foi fait que nous savons même avant de l’être que nous serons exhaussés, sans aucune prétention ni etc. ; mais avant d’en arriver là (votre message montre que vous n’y êtes pas...) il y a du chemin... Ce qui ne veut pas dire car c’est le contraire que je veux vous dire, que ce soit inaccessible.
Pour être champion olympique, quel que soit son talent naturel, il faut beaucoup d’heures d’entraînement. Pareil pour la foi et le miracle, mais çà marche ! Et nous en avons tous la possibilité (pas pour être champion olympique !)
On ne peut pas non plus gagner à tous les coups, il y a des choses à vivre pour mieux comprendre les autres et il faut apprendre à les relativiser. Pensez à toutes les causes de souffrances qu’il y a dans le monde, à cause des guerres, du Covid, etc. ne vous aidera pas, je sais, mais pourtant vous n’êtes pas seule, et il y a un certain lien d’amour entre tous ceux qui souffrent qui leur donnent une dignité très spéciale, s’ils veulent bien n’en accuser personne et l’accepter, sortir de la situation d’isolement dans laquelle cela les enferme et se sentir « petits ».
L’arrogance intérieure est une voie sans issue. Observez mieux ce qui se passe autour de vous, sans toujours chercher à y intervenir, et des issues se découvriront à vous même sans en chercher.
La foi n’est pas un opium, le bonheur qu’elle promet n’est pas une compensation à notre condition présente, nous avons quelque chose à faire ici et maintenant, Dieu nous aime ici et maintenant.
Cherchez et vous trouverez, n’abandonnez pas !
Bonjour Mashi,
je vais vous répondre sans filet, peut-être que je tomberai à côté, mais c’est ce que m’inspire votre message. En ce qui me concerne, j’aurais l’âge d’être votre grand père (sur mon état civil seulement ! Car j'ai l'impression que j'avais hier le vôtre, et non avant-hier...) et je trouve formidable que ce soit une jeune de votre âge qui vous ait d’abord répondu.
Car l’affectif, savoir que nous ne sommes pas seuls à éprouver « cela », est souvent plus nécessaire que la sagesse, voire éclairant !
Il est de fait difficile de vous répondre avec pertinence en ayant mon âge, car vous touchez à quelque chose d’extrêmement profond concernant la foi, d’autant que vous avez posté votre message non dans la rubrique « intention de prières », mais « vie chrétienne ».
Il serait facile alors de vous dire « ce n’est qu’un chat, analysez si ce n’est pas plutôt par votre attachement pour lui et ce qu’il vous permettait de vivre, voire à titre compensatoire, vu vos difficultés avec vos parents, que vous êtes touchée et non pour lui vraiment, etc. »
Je ne crois pas que ce soit le sujet, mais de toute évidence vos parents en revanche ne sont pas de bons parents, ils ont très probablement des problèmes psychologiques et qu’ils vous font porter à leur place. S’ils avaient été de bons parents, vous auriez trouvé auprès d‘eux consolation et sagesse, ne seriez pas venue sur un tel forum en chercher.
Il est un âge (le vôtre) dit ingrat, car on commence à voir les failles en eux, et s’ils n’ont pas de quoi résister à la critique, des qualités fortes et exemplaires (leur vulgarité n’en est pas une !), alors non pas malheur à eux, mais d’abord à vous !
Peu importe ce que cet animal vous apportait, ce ne pouvait pas être égal à ce que des parents devraient être pour leur enfant, et ces parents avec lesquels vous devez vivre sont me semble-t-il votre vrai problème.
Pour le reste, je voudrais répondre à ce que « là haut, ils s’en fichent ». Je suis persuadé du contraire, mais vous oubliez que les règles qui régissent notre monde doivent aussi être respectées par eux où qu’ils soient et qui qu’ils soient, sinon nous ne serions plus dans ce monde ou eux y seraient.
Le miracle immédiat et soudain reste quelque chose d’extraordinaire et pas toujours souhaitable, car il ne peut qu’agir ponctuellement et cela ne résout pas les questions de fond. Il vous donnerait une fausse idée de la réalité, et je prends le risque de considérer que si il n’y en a pas eu, c’est que votre malheur n’est pas tel qu’il était inévitable en ce qu’il dépasserait le seuil du supportable.
Car la foi peut faire des miracles, et Dieu pallie à nos faiblesses.
Donnez leur donc du temps, ils ne vous demandent pas des tonnes de prières, mais de leur faire confiance et de ne pas perdre espoir.
Dans 5 ans vous serez majeure, tant de choses peuvent se passer d’ici là, et 5 ans je vous assure, c’est rien du tout à l’échelle d’une vie. Ne vous pressez pas et ne soyez pas pressée ni oppressée. Profitez-en au contraire !
Vivez chaque instant du mieux possible, tel qu’il vous semble que ce serait le mieux, et oui, c’est une très bonne idée de vous dire, quand vous n’en pouvez plus, que c’est vous qui porterez demain la consolation aux autres et sur qui les autres comptent. Je vous sens généreuse, mais cela ne donne pas des droits ! Il ne faut pas que cela vous mette la pression, sinon pour croire que vous vous en sortirez.
A cet égard, si vous persévérez à croire en leur aide, je suis convaincu que « là haut », ils pourront vous aider.
Si la souffrance n’était pas injuste, elle n’aurait pas de valeur rédemptrice. Je ne vous dirai pas de l’offrir, et m’abstiendrai de tout prêchi prêcha bien trop facile à son sujet, mais la foi ne donne pas droit à un traitement de faveur, elle permet juste d’acquérir avec un peu d’expérience une attitude intérieure pacifiée en toutes circonstances.
Quand miracle il y a il vient d’elle, mais il faut pour cela d’abord qu’elle connaisse l’épreuve et soit purifiée. Cela ne vient pas d‘un claquement de doigts ni de nn x nnn prières. La foi fait que nous savons même avant de l’être que nous serons exhaussés, sans aucune prétention ni etc. ; mais avant d’en arriver là (votre message montre que vous n’y êtes pas...) il y a du chemin... Ce qui ne veut pas dire car c’est le contraire que je veux vous dire, que ce soit inaccessible.
Pour être champion olympique, quel que soit son talent naturel, il faut beaucoup d’heures d’entraînement. Pareil pour la foi et le miracle, mais çà marche ! Et nous en avons tous la possibilité (pas pour être champion olympique !)
On ne peut pas non plus gagner à tous les coups, il y a des choses à vivre pour mieux comprendre les autres et il faut apprendre à les relativiser. Pensez à toutes les causes de souffrances qu’il y a dans le monde, à cause des guerres, du Covid, etc. ne vous aidera pas, je sais, mais pourtant vous n’êtes pas seule, et il y a un certain lien d’amour entre tous ceux qui souffrent qui leur donnent une dignité très spéciale, s’ils veulent bien n’en accuser personne et l’accepter, sortir de la situation d’isolement dans laquelle cela les enferme et se sentir « petits ».
L’arrogance intérieure est une voie sans issue. Observez mieux ce qui se passe autour de vous, sans toujours chercher à y intervenir, et des issues se découvriront à vous même sans en chercher.
La foi n’est pas un opium, le bonheur qu’elle promet n’est pas une compensation à notre condition présente, nous avons quelque chose à faire ici et maintenant, Dieu nous aime ici et maintenant.
Cherchez et vous trouverez, n’abandonnez pas !