par Fée Violine » ven. 22 juil. 2016, 21:51
Belin a écrit :
La fécondité intrinsèque au mariage est la procréation biologique. Sinon pour faire des actes de charité "en communauté", on peut entrer dans une association ou une communauté caritative chrétienne ou laïque , voilà le type de société appropriée pour pratiquer en communauté des œuvres de charités, le mariage n'est pas la forme de société adaptée à cela.
Il y a toujours cette tendance à vouloir faire du mariage ce qu'il n'est pas! on se marie parce-qu'on veut trouver de la joie dans une union intime exclusive avec une autre personne, Dieu permet qu'on puisse jouir de ce bonheur à condition qu'on accepte les contraintes de la fécondité naturelle, de la fidélité et de l'unité, et qu'on reçoive la grâce spéciale qu'il veut donner aux mariés dans le cadre du sacrement du mariage.
Un couple de "vieux" est soumis au même contrainte. Et même si scientifiquement ils sont stériles, ils ne doivent pas être fermés au principe de la procréation biologique de telle façon que s'il arriverait que Dieu fasse un miracle comme il l'a fait à Elisabeth ou d'autres couples stériles de la bible, ils doivent accueillir avec joie et soumission cet enfant.
Cher Belin,
votre Dieu sadique est effrayant. Ou plutôt, votre vision de la vie est tellement exagérée que ça me donnerait plutôt envie d'en rire.
J'ai pensé à vous, et plus généralement à l'étrange question posée dans ce fil, en faisant mes recherches généalogiques, où j'ai découvert un cas intéressant :
Ça se passe à Ardin, dans le Bas-Poitou, un village de la France très catholique de Louis XIV.
Mon ancêtre Jean Mesnard (maçon et journalier) s'est marié trois fois.
Une première fois vers 30 ans, avec Jeanne Giraudeau, qui a environ 26 ans (on ne sait pas les dates de naissance car il n'y a pas de registres pour le début du siècle), ils ont eu 3 enfants, puis elle est morte en 1680.
Quelques mois après, Jean se remarie avec Jeanne Soulet, qui a environ 47 ans. Ils n'ont évidemment pas eu d'enfants. En 1693, Jeanne n°2 meurt aussi.
Quelques mois après, Jean se remarie encore, avec Louise Jouot, qui a environ 58 ans, donc là aussi bien entendu pas question d'enfants. En 1701, Louise meurt.
En parcourant les registres, je m'attendais un peu à le voir convoler une quatrième fois, mais non. J'ai passé des heures et des heures à déchiffrer les grimoires pour découvrir la suite de l'histoire, et ça m'a pris longtemps car il est mort seulement en 1712, âgé d'environ 90 ans !
Tout ça pour dire qu'on peut se marier à tout âge, et que l'Église n'y trouve rien à redire.
[quote="Belin"]
La fécondité intrinsèque au mariage est la procréation biologique. Sinon pour faire des actes de charité "en communauté", on peut entrer dans une association ou une communauté caritative chrétienne ou laïque , voilà le type de société appropriée pour pratiquer en communauté des œuvres de charités, le mariage n'est pas la forme de société adaptée à cela.
Il y a toujours cette tendance à vouloir faire du mariage ce qu'il n'est pas! on se marie parce-qu'on veut trouver de la joie dans une union intime exclusive avec une autre personne, Dieu permet qu'on puisse jouir de ce bonheur à condition qu'on accepte les contraintes de la fécondité naturelle, de la fidélité et de l'unité, et qu'on reçoive la grâce spéciale qu'il veut donner aux mariés dans le cadre du sacrement du mariage.
Un couple de "vieux" est soumis au même contrainte. Et même si scientifiquement ils sont stériles, ils ne doivent pas être fermés au principe de la procréation biologique de telle façon que s'il arriverait que Dieu fasse un miracle comme il l'a fait à Elisabeth ou d'autres couples stériles de la bible, ils doivent accueillir avec joie et soumission cet enfant.[/quote]
Cher Belin,
votre Dieu sadique est effrayant. Ou plutôt, votre vision de la vie est tellement exagérée que ça me donnerait plutôt envie d'en rire.
J'ai pensé à vous, et plus généralement à l'étrange question posée dans ce fil, en faisant mes recherches généalogiques, où j'ai découvert un cas intéressant :
Ça se passe à Ardin, dans le Bas-Poitou, un village de la France très catholique de Louis XIV.
Mon ancêtre Jean Mesnard (maçon et journalier) s'est marié trois fois.
Une première fois vers 30 ans, avec Jeanne Giraudeau, qui a environ 26 ans (on ne sait pas les dates de naissance car il n'y a pas de registres pour le début du siècle), ils ont eu 3 enfants, puis elle est morte en 1680.
Quelques mois après, Jean se remarie avec Jeanne Soulet, qui a environ 47 ans. Ils n'ont évidemment pas eu d'enfants. En 1693, Jeanne n°2 meurt aussi.
Quelques mois après, Jean se remarie encore, avec Louise Jouot, qui a environ 58 ans, donc là aussi bien entendu pas question d'enfants. En 1701, Louise meurt.
En parcourant les registres, je m'attendais un peu à le voir convoler une quatrième fois, mais non. J'ai passé des heures et des heures à déchiffrer les grimoires pour découvrir la suite de l'histoire, et ça m'a pris longtemps car il est mort seulement en 1712, âgé d'environ 90 ans !
Tout ça pour dire qu'on peut se marier à tout âge, et que l'Église n'y trouve rien à redire.