par jean_droit » ven. 04 sept. 2015, 11:16
On parle bien peu ou de moins en moins d'évangélisation.
Passé de mode ou signe de la crise de l'Eglise en France ?
Il faut remercier Benoît XVI, après saint Jean Paul II, d'avoir mis au premier plan la mission dans l'Eglise.
Les cellules paroissiales d'évangélisation me semblent être un bon moyen pour évangéliser. Elles devraient de répandre dans tous les diocèses et être présentes dans toutes les paroisses.
Du journal La Croix :
http://www.la-croix.com/Religion/Actual ... 03-1351757
Copie partielle :
Les cellules d’évangélisation en plein essor dans le diocèse de Meaux
Le pape François reçoit samedi 5 septembre les membres de cellules paroissiales d’évangélisation, cinq mois après leur reconnaissance officielle par le Vatican.
La nouvelle évangélisation en cinq mots
Ces petits groupes de paroissiens se réunissent chaque semaine pour échanger et prier pour les proches qu’ils s’engagent à évangéliser par le service et le témoignage.
Dans le diocèse de Meaux, plusieurs cellules fonctionnent, comme à Marne-la-Vallée et Fontainebleau.
Les dernières paroles d’un chant de louange finissent à peine de résonner dans son salon que Caroline Masia, infirmière de 49 ans de Bailly Romainvilliers (Seine-et-Marne), se saisit des feuilles posées sur sa table. Les quatre personnes réunies chez elle pour cette première réunion hebdomadaire des cellules paroissiales d’évangélisation de l’année y découvrent un extrait des Actes des Apôtres, accompagné d’un enseignement proposé par le P. Jean-François Brard, curé de leur paroisse Saint-Colomban.
...........
Pour atteindre une quinzaine de membres et se multiplier, les cellules comptent sur les « oïkos » (« maison » en grec) de leurs membres. Un nouveau mot technique qui désigne les proches (famille, voisins, amis, collègues) qu’ils souhaitent, à terme, inviter à les rejoindre. « L’invitation ne doit jamais précéder la prière et le service de l’"oïkos" », précise Christian Demal, responsable de la troisième cellule de la paroisse.
Lors des réunions du parcours Alpha, Alicia s’attachait par exemple à soigner la décoration des tables pour améliorer l’accueil des participants : sa manière à elle de nouer le contact. D’origine chilienne, elle s’est rapprochée de Sylvia et Angie, deux amies d’origines péruviennes. « Après quelques mois, je leur ai parlé des cellules. Sans les forcer, juste en cherchant à les intéresser. », prévient-elle, assurant qu’il ne faut « pas hésiter à insister un peu ».
.......
À FONTAINEBLEAU, POUR LES COUPLES ET JEUENS PARENTS
Au sud du diocèse, dans le pôle missionnaire de Fontainebleau, quelques réunions de cellules sont même proposées aux couples désirant se marier ou demandant le baptême d’un enfant. « Cela permet d’impliquer l’ensemble de la communauté paroissiale autour de la préparation aux sacrements », avance Laurence Perrodon, secrétaire du pôle missionnaire.
« Moi qui ne croyais pas, j’ai été très touchée par l’accueil convivial et les moments de partage qui m’ont mise en confiance. Quand on m’a relancé après le baptême de ma fille, j’ai donc décidé d’y retourner », raconte Roxane Anrich-Romeo. Cette chargée d’affaires de 41 ans affirme qu’il lui a ensuite fallu deux ans pour se sentir concernée par la vie paroissiale et aller régulièrement à la messe.
Le succès des cellules – une cinquantaine aujourd’hui dans le pôle missionnaire de Fontainebleau – a d’ailleurs convaincu le P Bogdan Brzys, alors curé du pôle missionnaire, de mettre en place une « pastorale des petits groupes ». « Pendant le Carême, l’Avent ou encore à la Pentecôte, nous encourageons tous les paroissiens à former des petites équipes et à se réunir chaque semaine chez l’un d’entre eux pour vivre un temps convivial, autour de témoignages et d’une prière », détaille le P. José Antonini, qui a remplacé le P. Brzys l’an dernier. Une manière pour lui de conserver le modèle de « communautés dans la communauté » des cellules, sans imposer leur exigence de régularité et la place qu’elles accordent à la louange, l’adoration et l’évangélisation, qui rebutent certains paroissiens.
250 en France dont 65 de Fontainebleau ? C'est vraiment peu.
Evêques ( et prêtres ) devraient essayer de les promouvoir et de les répandre.
A côté des cours Alpha ....
PLUS DE 250 CELLULES EN FRANCE
Importées en Europe en 1987 par Don Pigi Perini, curé de la paroisse milanaise Saint-Eustorge, les cellules s’inspirent d’un modèle pentecôtiste né au début des années 1970 en Corée du Sud et adapté au catholicisme par un prêtre américain.
En France, c’est la paroisse de Sanary-sur-Mer (Var) qui a accueilli la première cellule paroissiale d’évangélisation en 1994.
Vingt ans plus tard, plus de 250 existent dans le pays, réparties sur une cinquantaine de paroisses.
Cinq mois après leur reconnaissance officielle et définitive par le Vatican, plusieurs milliers de membres des cellules des cinq continents seront reçus demain à Rome par le pape François. Parmi eux, 65 viendront de Fontainebleau.
On parle bien peu ou de moins en moins d'évangélisation.
Passé de mode ou signe de la crise de l'Eglise en France ?
Il faut remercier Benoît XVI, après saint Jean Paul II, d'avoir mis au premier plan la mission dans l'Eglise.
Les cellules paroissiales d'évangélisation me semblent être un bon moyen pour évangéliser. Elles devraient de répandre dans tous les diocèses et être présentes dans toutes les paroisses.
Du journal La Croix :
http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Les-cellules-d-evangelisation-en-plein-essor-dans-le-diocese-de-Meaux-2015-09-03-1351757
Copie partielle :
[quote]Les cellules d’évangélisation en plein essor dans le diocèse de Meaux
Le pape François reçoit samedi 5 septembre les membres de cellules paroissiales d’évangélisation, cinq mois après leur reconnaissance officielle par le Vatican.
La nouvelle évangélisation en cinq mots
Ces petits groupes de paroissiens se réunissent chaque semaine pour échanger et prier pour les proches qu’ils s’engagent à évangéliser par le service et le témoignage.
Dans le diocèse de Meaux, plusieurs cellules fonctionnent, comme à Marne-la-Vallée et Fontainebleau.
Les dernières paroles d’un chant de louange finissent à peine de résonner dans son salon que Caroline Masia, infirmière de 49 ans de Bailly Romainvilliers (Seine-et-Marne), se saisit des feuilles posées sur sa table. Les quatre personnes réunies chez elle pour cette première réunion hebdomadaire des cellules paroissiales d’évangélisation de l’année y découvrent un extrait des Actes des Apôtres, accompagné d’un enseignement proposé par le P. Jean-François Brard, curé de leur paroisse Saint-Colomban.
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Pour atteindre une quinzaine de membres et se multiplier, les cellules comptent sur les [b]« oïkos » (« maison » en grec)[/b] de leurs membres. Un nouveau mot technique qui désigne les proches (famille, voisins, amis, collègues) qu’ils souhaitent, à terme, inviter à les rejoindre. « L’invitation ne doit jamais précéder la prière et le service de l’"oïkos" », précise Christian Demal, responsable de la troisième cellule de la paroisse.
Lors des réunions du parcours Alpha, Alicia s’attachait par exemple à soigner la décoration des tables pour améliorer l’accueil des participants : sa manière à elle de nouer le contact. D’origine chilienne, elle s’est rapprochée de Sylvia et Angie, deux amies d’origines péruviennes. « Après quelques mois, je leur ai parlé des cellules. Sans les forcer, juste en cherchant à les intéresser. », prévient-elle, assurant qu’il ne faut « pas hésiter à insister un peu ».
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À FONTAINEBLEAU, POUR LES COUPLES ET JEUENS PARENTS
Au sud du diocèse, dans le pôle missionnaire de Fontainebleau, quelques réunions de cellules sont même proposées aux couples désirant se marier ou demandant le baptême d’un enfant. « Cela permet d’impliquer l’ensemble de la communauté paroissiale autour de la préparation aux sacrements », avance Laurence Perrodon, secrétaire du pôle missionnaire.
« Moi qui ne croyais pas, j’ai été très touchée par l’accueil convivial et les moments de partage qui m’ont mise en confiance. [b]Quand on m’a relancé[/b] après le baptême de ma fille, j’ai donc décidé d’y retourner », raconte Roxane Anrich-Romeo. Cette chargée d’affaires de 41 ans affirme qu’il lui a ensuite fallu deux ans pour se sentir concernée par la vie paroissiale et aller régulièrement à la messe.
Le succès des cellules – une cinquantaine aujourd’hui dans le pôle missionnaire de Fontainebleau – a d’ailleurs convaincu le P Bogdan Brzys, alors curé du pôle missionnaire, de mettre en place une « pastorale des petits groupes ». « Pendant le Carême, l’Avent ou encore à la Pentecôte, nous encourageons tous les paroissiens à former des petites équipes et à se réunir chaque semaine chez l’un d’entre eux pour vivre un temps convivial, autour de témoignages et d’une prière », détaille le P. José Antonini, qui a remplacé le P. Brzys l’an dernier. Une manière pour lui de conserver le modèle de « communautés dans la communauté » des cellules, sans imposer leur exigence de régularité et la place qu’elles accordent à la louange, l’adoration et l’évangélisation, qui rebutent certains paroissiens.[/quote]
250 en France dont 65 de Fontainebleau ? C'est vraiment peu.
Evêques ( et prêtres ) devraient essayer de les promouvoir et de les répandre.
A côté des cours Alpha ....
[quote][b]PLUS DE 250 CELLULES EN FRANCE[/b]
Importées en Europe en 1987 par Don Pigi Perini, curé de la paroisse milanaise Saint-Eustorge, les cellules s’inspirent d’un modèle pentecôtiste né au début des années 1970 en Corée du Sud et adapté au catholicisme par un prêtre américain.
En France, c’est la paroisse de Sanary-sur-Mer (Var) qui a accueilli la première cellule paroissiale d’évangélisation en 1994.
Vingt ans plus tard, plus de 250 existent dans le pays, réparties sur une cinquantaine de paroisses.
Cinq mois après leur reconnaissance officielle et définitive par le Vatican, plusieurs milliers de membres des cellules des cinq continents seront reçus demain à Rome par le pape François. Parmi eux, [b]65 viendront de Fontainebleau.[/b][/quote]