par Belin » dim. 16 mars 2014, 18:07
Peccator a écrit :Renoncer à un bien pour un plus grand bien, ça ne fait pas forcément souffrir.
Si le bien plus grand est "différé" alors en attendant qu'il advienne, on va nécessairement souffrir, car il y a un période où on se trouve privé du bien ancien, et le bien qu'on espère n'est pas encore là. Mais on sera heureux ( malgré la souffrance) à cause du bien plus grand qui arrive. Par exemple, si vous abandonnez toute votre fortune en espérant avoir la même fortune multiplié par 1000, en attendant que cette nouvelle fortune arrive vous allez souffrir de la pauvreté, du fait d'être incapable de vous acheter à manger, du fait d'être méprisé et abandonné par vos amis car vous êtes devenu un mendiant, du fait de dormir à la belle étoile etc. La nature humaine humaine est faite pour souffrir de tous ces inconvénients. Mais vous serez quand même heureux à cause du bien à venir que vous espérez.
Le renoncement chrétien tel que je le conçois, consiste à se mettre dans une situation de manque, à abandonner tous ses biens actuelles ( effectivement si c'est possible, et en désir sinon) et ne pas chercher à combler ce manque par les créatures, mais par le créateur Lui même. En effet, ce n'est que lorsque notre misère se manifeste que la miséricorde de Dieu peut se manifester
Même les sciences humaines disent que le bonheur est lié à la souffrance. Par exemple si un aveugle recouvre la vue, il sera heureux parce-qu'il a d'abord souffert de la cécité. Moi qui ai une vue parfaite depuis ma naissance, je ne me suis jamais particulièrement senti heureux parce-que je vois.
Par ailleurs, Jésus a accepté la souffrance nécessaire, il n'a pas été chercher une souffrance inutile.
Et c'est quoi une souffrance inutile? d'un point de vue purement humain la souffrance de Jésus était inutile, pire c'était une souffrance injuste, donc plus que inutile.
je vous invite à profiter de ce temps de carême pour méditer en profondeur et chaque jour la passion de Jésus.
En méditant en profondeur la passion de Jésus, on aura des deux choses l'une:
- Soit sa souffrance était de la folie, et dans ce cas on trouvera que le dolorisme est absurde.
- Soit sa souffrance était de la sagesse, alors on trouvera toutes les vertus du dolorisme.
[quote="Peccator"]Renoncer à un bien pour un plus grand bien, ça ne fait pas forcément souffrir.
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Si le bien plus grand est "différé" alors en attendant qu'il advienne, on va nécessairement souffrir, car il y a un période où on se trouve privé du bien ancien, et le bien qu'on espère n'est pas encore là. Mais on sera heureux ( malgré la souffrance) à cause du bien plus grand qui arrive. Par exemple, si vous abandonnez toute votre fortune en espérant avoir la même fortune multiplié par 1000, en attendant que cette nouvelle fortune arrive vous allez souffrir de la pauvreté, du fait d'être incapable de vous acheter à manger, du fait d'être méprisé et abandonné par vos amis car vous êtes devenu un mendiant, du fait de dormir à la belle étoile etc. La nature humaine humaine est faite pour souffrir de tous ces inconvénients. Mais vous serez quand même heureux à cause du bien à venir que vous espérez.
Le renoncement chrétien tel que je le conçois, consiste à se mettre dans une situation de manque, à abandonner tous ses biens actuelles ( effectivement si c'est possible, et en désir sinon) et ne pas chercher à combler ce manque par les créatures, mais par le créateur Lui même. En effet, ce n'est que lorsque notre misère se manifeste que la miséricorde de Dieu peut se manifester
Même les sciences humaines disent que le bonheur est lié à la souffrance. Par exemple si un aveugle recouvre la vue, il sera heureux parce-qu'il a d'abord souffert de la cécité. Moi qui ai une vue parfaite depuis ma naissance, je ne me suis jamais particulièrement senti heureux parce-que je vois.
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Par ailleurs, Jésus a accepté la souffrance nécessaire, il n'a pas été chercher une souffrance inutile.
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Et c'est quoi une souffrance inutile? d'un point de vue purement humain la souffrance de Jésus était inutile, pire c'était une souffrance injuste, donc plus que inutile.
je vous invite à profiter de ce temps de carême pour méditer en profondeur et chaque jour la passion de Jésus.
En méditant en profondeur la passion de Jésus, on aura des deux choses l'une:
- Soit sa souffrance était de la folie, et dans ce cas on trouvera que le dolorisme est absurde.
- Soit sa souffrance était de la sagesse, alors on trouvera toutes les vertus du dolorisme.