par Jean-Mic » mer. 07 mars 2012, 20:27
steph a écrit :Excusez-moi Jean-Mic, j'ai l'impression de donner l'impression de me justifier, comme si ...
Pas de problème, Steph. C'est le mode même de l'échange alterné sur un forum qui donne parfois une désagréable impression d'autojustification en boucle. Les péripéties d'un autre fil de ce forum montre que ça peut devenir dangereux si on exagère l'autojustification sans admettre les arguments de l'autre. Fin de la parenthèse.
Ma remarque sur la simplicité voulait faire écho, mettre en miroir des extrêmes, en vue de dire qu'il n'existe pas qu'un seul modèle possible ...
Pour en revenir à le prière de Bernadette :
1/ à Nevers, à l'approche de la mort : Bernadette a assisté à la messe quotidienne aussi longtemps qu'elle a pu, les infirmeries communiquant directement avec la tribune de la chapelle. Lorsque même ce déplacement n'a plus été possible, sa prière s'est limitée à la récitation du chapelet, à la communion quotidienne et à une oraison silencieuse dont nous ne savons rien. Il n'était pas à l'époque (1879) de coutume, même pour une religieuse, de lire la Parole comme nous pouvons le faire aujourd'hui.
2/ à Lourdes, en famille : l'aménagement actuel du Cachot (le logement familial à l'époque des apparitions, où ils s'entassaient à sept sur un lit et deux paillasses !) est évidemment une
mise en scène moderne (je le dis sans connotation péjorative : les dalles de pierre ont remplacé la terre battue, il n'y a plus de fumier entassé dans la courette jusqu'au ras des fenêtres, ...). Le gros chapelet, et sans doute aussi le grand crucifix, ne sont pas d'origine ; la famille Soubirous n'a pas les moyens d'un tel luxe en 1858. En revanche, ce qu'on sait, ce que les voisins entendent quotidiennement la prière dite (en patois bigourdan évidemment, pas en français) en famille matin et soir ainsi que le bénédicité dit avant chaque repas (un bien grand mot, certains jours ?).
[quote="steph"]Excusez-moi Jean-Mic, j'ai l'impression de donner l'impression de me justifier, comme si ...[/quote]Pas de problème, Steph. C'est le mode même de l'échange alterné sur un forum qui donne parfois une désagréable impression d'autojustification en boucle. Les péripéties d'un autre fil de ce forum montre que ça peut devenir dangereux si on exagère l'autojustification sans admettre les arguments de l'autre. Fin de la parenthèse.
Ma remarque sur la simplicité voulait faire écho, mettre en miroir des extrêmes, en vue de dire qu'il n'existe pas qu'un seul modèle possible ...
[u]Pour en revenir à le prière de Bernadette :
1/ à Nevers, à l'approche de la mort :[/u] Bernadette a assisté à la messe quotidienne aussi longtemps qu'elle a pu, les infirmeries communiquant directement avec la tribune de la chapelle. Lorsque même ce déplacement n'a plus été possible, sa prière s'est limitée à la récitation du chapelet, à la communion quotidienne et à une oraison silencieuse dont nous ne savons rien. Il n'était pas à l'époque (1879) de coutume, même pour une religieuse, de lire la Parole comme nous pouvons le faire aujourd'hui.
[u]2/ à Lourdes, en famille :[/u] l'aménagement actuel du Cachot (le logement familial à l'époque des apparitions, où ils s'entassaient à sept sur un lit et deux paillasses !) est évidemment une [i]mise en scène[/i] moderne (je le dis sans connotation péjorative : les dalles de pierre ont remplacé la terre battue, il n'y a plus de fumier entassé dans la courette jusqu'au ras des fenêtres, ...). Le gros chapelet, et sans doute aussi le grand crucifix, ne sont pas d'origine ; la famille Soubirous n'a pas les moyens d'un tel luxe en 1858. En revanche, ce qu'on sait, ce que les voisins entendent quotidiennement la prière dite (en patois bigourdan évidemment, pas en français) en famille matin et soir ainsi que le bénédicité dit avant chaque repas (un bien grand mot, certains jours ?).