par lmx » ven. 21 janv. 2011, 22:29
J'ai passé des heures à lire des textes théologiques sur le Salut, n'en comprenant que la moitié. Du coup, j'ai l'impression d'avoir affaire à une religion toute faite de théories. Certains textes m'ont de plus fait très peur sur le Salut (certains textes jansénistes par exemple).
Du coup, je sombre de temps à autre dans des périodes de grandes tristesses.
Cette tristesse est mauvaise. La question du salut est complexe et la peur de l'enfer ne doit pas vous enchainer. Ne les lisez plus, vous n'avez pas suffisamment de connaissance théologique et de recul.
Dans sa lettre apostolique Dominus Iesus rappelle les conclusions de Vatican II sur la question du salut.
Ce qui a été jusqu'ici rappelé impose nécessairement des étapes au chemin que la théologie doit parcourir pour élucider le rapport de l'Église et des religions avec le salut.
On doit avant tout croire fermement que l'« Église en marche sur la terre est nécessaire au salut. Seul, en effet, le Christ est médiateur et voie de salut: or, il nous devient présent en son Corps qui est l'Église; et en nous enseignant expressément la nécessité de la foi et du baptême (cf. Mc 16,16; Jn 3,5), c'est la nécessité de l'Église elle-même, dans laquelle les hommes entrent par la porte du baptême, qu'il nous a confirmée en même temps ».77 Cette doctrine ne doit pas être opposée à la volonté salvifique universelle de Dieu (cf. 1 Tm 2,4); aussi, « il est nécessaire de tenir ensemble ces deux vérités, à savoir la possibilité réelle du salut dans le Christ pour tous les hommes et la nécessité de l'Église pour le salut ».78
...
Sur la modalité de transmission aux non-chrétiens de la grâce salvifique de Dieu, toujours donnée par le Christ en l'Esprit et dans un rapport mystérieux avec l'Église, le Concile Vatican II s'est contenté d'affirmer que Dieu la donne « par des voies connues de lui ».83
http://www.vatican.va/roman_curia/congr ... us_fr.html
Et au milieu de tout cela, je rumine mes pêchés et cherche désespérément un signe qui me dit que Dieu m'aime.
Que vos pêchés ne vous torture pas, que le déplaisir pour vos fautes soit paisible comme dit François de Sales.
L’une des bonnes pratiques que nous saurions faire de la douceur, c’est celle de laquelle le sujet est en nous-mêmes, ne dépitant jamais contre nous-mêmes ni contre nos imperfections; car encore que la raison veut que quand nous faisons des fautes nous en soyons déplaisants et marris, si faut-il néanmoins que nous nous empêchions d’en avoir une déplaisance aigre et chagrine, dépiteuse et colère. En quoi font une grande faute plusieurs qui, s’étant mis en colère, se courroucent de s’être courroucés, entrent en chagrin de s’être chagrinés, et ont dépit de s’être dépités; car par ce moyen ils tiennent leur coeur confit et détrempé en la colère: et si bien il semble que la seconde colère ruine la première, si est-ce néanmoins qu’elle sert d’ouverture et de passage pour une nouvelle colère, à la première occasion qui s’en présentera ; outre que ces colères, dépits et aigreurs que l’on a contre soi-même tendent à l’orgueil et n’ont origine que de l’amour-propre, qui se trouble et s’inquiète de nous voir imparfaits.
Il faut donc avoir un déplaisir de nos fautes qui soit paisible, rassis et ferme St François de Sales Introduction à la vie dévote Livre 3 Chapitre 9
ne cherchez pas non plus de signes, vous devriez plutôt chercher à vous détacher de votre imagination. Dieu est là et c'est tout ce qui compte. Le but c'est la pacification intérieure, si vous êtes torturez comme ça c'est que vous vous engagez sur une mauvaise voie.
[quote]J'ai passé des heures à lire des textes théologiques sur le Salut, n'en comprenant que la moitié. Du coup, j'ai l'impression d'avoir affaire à une religion toute faite de théories. Certains textes m'ont de plus fait très peur sur le Salut (certains textes jansénistes par exemple).
Du coup, je sombre de temps à autre dans des périodes de grandes tristesses.[/quote]
Cette tristesse est mauvaise. La question du salut est complexe et la peur de l'enfer ne doit pas vous enchainer. Ne les lisez plus, vous n'avez pas suffisamment de connaissance théologique et de recul.
Dans sa lettre apostolique Dominus Iesus rappelle les conclusions de Vatican II sur la question du salut.
[quote]
Ce qui a été jusqu'ici rappelé impose nécessairement des étapes au chemin que la théologie doit parcourir pour élucider le rapport de l'Église et des religions avec le salut.
On doit avant tout croire fermement que l'« Église en marche sur la terre est nécessaire au salut. Seul, en effet, le Christ est médiateur et voie de salut: or, il nous devient présent en son Corps qui est l'Église; et en nous enseignant expressément la nécessité de la foi et du baptême (cf. Mc 16,16; Jn 3,5), c'est la nécessité de l'Église elle-même, dans laquelle les hommes entrent par la porte du baptême, qu'il nous a confirmée en même temps ».77 Cette doctrine ne doit pas être opposée à la volonté salvifique universelle de Dieu (cf. 1 Tm 2,4); aussi, « il est nécessaire de tenir ensemble ces deux vérités, à savoir la possibilité réelle du salut dans le Christ pour tous les hommes et la nécessité de l'Église pour le salut ».78
...
Sur la modalité de transmission aux non-chrétiens de la grâce salvifique de Dieu, toujours donnée par le Christ en l'Esprit et dans un rapport mystérieux avec l'Église, le Concile Vatican II s'est contenté d'affirmer que Dieu la donne « par des voies connues de lui ».83
[/quote]
http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/document/rc_con_cfaith_doc_20000806_dominus-iesus_fr.html
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Et au milieu de tout cela, je rumine mes pêchés et cherche désespérément un signe qui me dit que Dieu m'aime. [/quote]
Que vos pêchés ne vous torture pas, que le déplaisir pour vos fautes soit paisible comme dit François de Sales.
[quote]L’une des bonnes pratiques que nous saurions faire de la douceur, c’est celle de laquelle le sujet est en nous-mêmes, ne dépitant jamais contre nous-mêmes ni contre nos imperfections; car encore que la raison veut que quand nous faisons des fautes nous en soyons déplaisants et marris, si faut-il néanmoins que nous nous empêchions d’en avoir une déplaisance aigre et chagrine, dépiteuse et colère. En quoi font une grande faute plusieurs qui, s’étant mis en colère, se courroucent de s’être courroucés, entrent en chagrin de s’être chagrinés, et ont dépit de s’être dépités; car par ce moyen ils tiennent leur coeur confit et détrempé en la colère: et si bien il semble que la seconde colère ruine la première, si est-ce néanmoins qu’elle sert d’ouverture et de passage pour une nouvelle colère, à la première occasion qui s’en présentera ; outre que ces colères, dépits et aigreurs que l’on a contre soi-même tendent à l’orgueil et n’ont origine que de l’amour-propre, qui se trouble et s’inquiète de nous voir imparfaits.
Il faut donc avoir un déplaisir de nos fautes qui soit paisible, rassis et ferme St François de Sales Introduction à la vie dévote Livre 3 Chapitre 9
[/quote]
ne cherchez pas non plus de signes, vous devriez plutôt chercher à vous détacher de votre imagination. Dieu est là et c'est tout ce qui compte. Le but c'est la pacification intérieure, si vous êtes torturez comme ça c'est que vous vous engagez sur une mauvaise voie.