par zelie » mar. 15 mai 2018, 22:23
Cher Julien,
ne vous est-il jamais venu à l'idée que la dépression et le stress intense sans vraie raison n'est pas autre chose qu'un déficit en neuro-médiateur cérébral? Un neuro-médiateur, c'est une molécule amenée par l'alimentation et transformée par le corps, qui assure dans notre cerveau la continuité des circuits neuronaux dédiés à des fonctions précises, parmi lesquelles la résistance au stress, la joie de vivre, la motivation, l'estime de soi, l'énergie...
Ces neuro-médiateurs son classés en circuits : le circuit de la dopamine par exemple, ou le circuit de l'acétylcholine, du glutamate, etc. Ces circuits peuvent parfois être complètement épuisés, et c'est cela qui crée la dépression. De nos jours, les antidépresseurs sont des recharges de ces circuits; c'est donc important des les prendre, et de les prendre longtemps, un mois étant un minimum du minimum. Ces anti-dépresseurs peuvent être complétés par d'autres produits, hormones ou vitamines, et sont toujours complétés par une remise à jour de l'hygiène de vie, à travers l'activité, le sport, etc.
Pour affiner votre diagnostic, et avoir une prise en charge précise selon vos symptômes, vous pouvez consulter un psychiatre et même, cela se fait de plus en plus, un neurologue. Cela est à voir avec votre médecin. C'est dommage pour vous que vous ayez abandonné un traitement trop vite, si le traitement était léger vous auriez pu attendre au moins trois mois pour les effets... Cela pour le premier volet.
Vous pouvez lire
https://www.thierrysouccar.com/sante/li ... au-100-139 si c'est votre truc la lecture, ça décortique bien le processus et du coup ça le démystifie; c'est rassurant, et ça peut vous aider à interpeller votre médecin.
Le deuxième volet de votre santé, c'est de dénouer ce qui est mis en jeu dans vos angoisses, vos envies d'uriner
subito, tout ce qui trouble votre paix, ce qui pose problème dans votre comportement. On n'a pas besoin d'avoir été écorché vif dans l'enfance pour avoir un noeud ignoré en soi. Des fois les choses tiennent à des petits riens, et ce sont ces choses-là qui ensuite nous empoisonnent la vie. C'est pour cela qu'il est intéressant de voir un psychologue ou un psychiatre. Et de grâce, rien n'est honteux dans la santé, c'est juste une affaire de santé, et comme on ne laisse pas trainer un rhume qui ne veut pas partir, on ne laisse pas trainer un état d'angoisse qui pointe le bout de son nez toutes les cinq minutes, et c'est tout. Vous ne pouvez pas continuer à trainer une telle labilité émotionnelle; dites à un psy que vous avez envie de pleurer toutes les dix minutes quand vous êtes dans un groupe où tout se passe bien et vous verrez vite des choses se faire jour, par son aide, qui vous permettront de facilement dépasser un tel stade: c'est pas une vie que de vivre ainsi!
Et si quelqu'un vous juge pour cela, eh bien c'est un con qui ne mérite pas un regard! Ne laissez pas la peur d'être jugé vous empêcher de vous protéger vous-même, de vous aimer vous-même assez pour vous donner accès au meilleur de vous-même!
Sinon, je trouve les conseils de Valérie excellents, je ne saurais mieux dire; on sent le vécu et toute l'empathie de Valérie. On devrait mettre son post en affiche dans bien des endroits! Mais je comprends aussi que si vous marchez 8 km par jour et que vous n'en sentez aucun effet bénéfique, vous vous interrogiez sur votre état de santé. D'où, même si actuellement vous trouvez que ça ne débouche sur rien, insistez quand même, et ayez la souplesse de vraiment essayer les traitements que l'on vous donnera. Au moins en attendant que le rendez-vous chez le psychiatre ou le neurologue arrive.
Je vous souhaite bien du courage et sachez que nous serons là pour dialoguer avec vous si vous en avez besoin.
Que Dieu vous bénisse et vous garde, et vous aide à apaiser votre coeur et votre âme.
En union de prière avec vous,
Zélie
Cher Julien,
ne vous est-il jamais venu à l'idée que la dépression et le stress intense sans vraie raison n'est pas autre chose qu'un déficit en neuro-médiateur cérébral? Un neuro-médiateur, c'est une molécule amenée par l'alimentation et transformée par le corps, qui assure dans notre cerveau la continuité des circuits neuronaux dédiés à des fonctions précises, parmi lesquelles la résistance au stress, la joie de vivre, la motivation, l'estime de soi, l'énergie...
Ces neuro-médiateurs son classés en circuits : le circuit de la dopamine par exemple, ou le circuit de l'acétylcholine, du glutamate, etc. Ces circuits peuvent parfois être complètement épuisés, et c'est cela qui crée la dépression. De nos jours, les antidépresseurs sont des recharges de ces circuits; c'est donc important des les prendre, et de les prendre longtemps, un mois étant un minimum du minimum. Ces anti-dépresseurs peuvent être complétés par d'autres produits, hormones ou vitamines, et sont toujours complétés par une remise à jour de l'hygiène de vie, à travers l'activité, le sport, etc.
Pour affiner votre diagnostic, et avoir une prise en charge précise selon vos symptômes, vous pouvez consulter un psychiatre et même, cela se fait de plus en plus, un neurologue. Cela est à voir avec votre médecin. C'est dommage pour vous que vous ayez abandonné un traitement trop vite, si le traitement était léger vous auriez pu attendre au moins trois mois pour les effets... Cela pour le premier volet.
Vous pouvez lire [url]https://www.thierrysouccar.com/sante/livre/un-cerveau-100-139[/url] si c'est votre truc la lecture, ça décortique bien le processus et du coup ça le démystifie; c'est rassurant, et ça peut vous aider à interpeller votre médecin.
Le deuxième volet de votre santé, c'est de dénouer ce qui est mis en jeu dans vos angoisses, vos envies d'uriner [i]subito[/i], tout ce qui trouble votre paix, ce qui pose problème dans votre comportement. On n'a pas besoin d'avoir été écorché vif dans l'enfance pour avoir un noeud ignoré en soi. Des fois les choses tiennent à des petits riens, et ce sont ces choses-là qui ensuite nous empoisonnent la vie. C'est pour cela qu'il est intéressant de voir un psychologue ou un psychiatre. Et de grâce, rien n'est honteux dans la santé, c'est juste une affaire de santé, et comme on ne laisse pas trainer un rhume qui ne veut pas partir, on ne laisse pas trainer un état d'angoisse qui pointe le bout de son nez toutes les cinq minutes, et c'est tout. Vous ne pouvez pas continuer à trainer une telle labilité émotionnelle; dites à un psy que vous avez envie de pleurer toutes les dix minutes quand vous êtes dans un groupe où tout se passe bien et vous verrez vite des choses se faire jour, par son aide, qui vous permettront de facilement dépasser un tel stade: c'est pas une vie que de vivre ainsi!
Et si quelqu'un vous juge pour cela, eh bien c'est un con qui ne mérite pas un regard! Ne laissez pas la peur d'être jugé vous empêcher de vous protéger vous-même, de vous aimer vous-même assez pour vous donner accès au meilleur de vous-même!
Sinon, je trouve les conseils de Valérie excellents, je ne saurais mieux dire; on sent le vécu et toute l'empathie de Valérie. On devrait mettre son post en affiche dans bien des endroits! Mais je comprends aussi que si vous marchez 8 km par jour et que vous n'en sentez aucun effet bénéfique, vous vous interrogiez sur votre état de santé. D'où, même si actuellement vous trouvez que ça ne débouche sur rien, insistez quand même, et ayez la souplesse de vraiment essayer les traitements que l'on vous donnera. Au moins en attendant que le rendez-vous chez le psychiatre ou le neurologue arrive.
Je vous souhaite bien du courage et sachez que nous serons là pour dialoguer avec vous si vous en avez besoin.
Que Dieu vous bénisse et vous garde, et vous aide à apaiser votre coeur et votre âme.
En union de prière avec vous,
Zélie