par axou » sam. 27 janv. 2018, 22:10
Chère Kitab,
Tout ce qu'on peut dire c'est que vous êtes vraiment mal tombée ! Hallucinant. Je vous suggère d'écrire au recteur de la basilique du Sacré COEUR, votre témoignage sera utile à d'autres, un tel prêtre peut faire de vrais dégâts sur une personne fragile. Si vous êtes à Strasbourg, vous pouvez continuer à vous confesser à ce prêtre qui vous a comprise. Si vous êtes à Paris, je vous suggère d'aller vous confesser chez les Jésuites, pros de l'accompagnement spirituel et du discernement, à la paroisse Saint-Ignace à côté du Bon Marché.
Cela ne m'est jamais arrivée de tomber sur un tel personnage car je choisis celui à qui je vais me confesser : je l'ai écoutée avant en à la messe ou si c'est pendant une veillée de prière, je circule et j'observe le regard et les expressions des prêtres en train de confesser. Je choisis celui que je "sens" et je suis toujours comblée, même émerveillée parfois de la profondeur et de la lumière de ce moment.
Je prépare ma confession ainsi : je pars de l'étymologie de "peccare" : rater la cible (terme de tir à l'arc)
-En quoi j'ai raté la cible de l'amour, c'est à dire manquer d'amour envers moi-même ?
-En quoi j'ai manqué d'amour envers les autres ?
-En quoi j'ai manqué d'amour envers Dieu ?
Je ne parle pas forcément de ma vie amoureuse, cela dépend de ce que je vis. j'en parle si il y a du conflit, si quelque chose me fait souffrir ou me perturbe et jamais un prêtre ne m'a posé de questions indiscrètes. Si j'ai un questionnement personnel sur ma vie privée au regard des positions de l'Eglise, je n'en parle pas en confession, j'en parle à mon accompagnateur spirituel.
La confession n'est pas le lieu pour apporter un éventuel désaccord sur les positions de l'Eglise, c'est l'accompagnement spirituel qui est le bon lieu pour cela. La confession est le lieu de rencontre avec le Père de Miséricorde, qui veut de tout son Amour veut nous attirer à lui et, en Christ, nous serrer contre son coeur et éclairer et pardonner de sa lumière nos zones d'ombre. J'arrive avec ce que j'estime être des manques d'amour dans ma vie, ou des événements qui me mettent dans un état émotionnel peu propice à la charité.
Je suis toujours étonnée de l'éclairage, c'est à dire que souvent ce que je croyais être péché n'est pas si important et dans le dialogue avec le prêtre, le vrai péché émerge que je n'avais pas vraiment vu.
Enfin, c'est un beau rendez-vous d'amour dont on aurait tort de se priver ! Quelle chance avons-nous, nous qui somme fils et filles de l'Eglise, de recevoir en son sein de tels cadeaux !
Bien à vous,
Axou
Chère Kitab,
Tout ce qu'on peut dire c'est que vous êtes vraiment mal tombée ! Hallucinant. Je vous suggère d'écrire au recteur de la basilique du Sacré COEUR, votre témoignage sera utile à d'autres, un tel prêtre peut faire de vrais dégâts sur une personne fragile. Si vous êtes à Strasbourg, vous pouvez continuer à vous confesser à ce prêtre qui vous a comprise. Si vous êtes à Paris, je vous suggère d'aller vous confesser chez les Jésuites, pros de l'accompagnement spirituel et du discernement, à la paroisse Saint-Ignace à côté du Bon Marché.
Cela ne m'est jamais arrivée de tomber sur un tel personnage car je choisis celui à qui je vais me confesser : je l'ai écoutée avant en à la messe ou si c'est pendant une veillée de prière, je circule et j'observe le regard et les expressions des prêtres en train de confesser. Je choisis celui que je "sens" et je suis toujours comblée, même émerveillée parfois de la profondeur et de la lumière de ce moment.
Je prépare ma confession ainsi : je pars de l'étymologie de "peccare" : rater la cible (terme de tir à l'arc)
-En quoi j'ai raté la cible de l'amour, c'est à dire manquer d'amour envers moi-même ?
-En quoi j'ai manqué d'amour envers les autres ?
-En quoi j'ai manqué d'amour envers Dieu ?
Je ne parle pas forcément de ma vie amoureuse, cela dépend de ce que je vis. j'en parle si il y a du conflit, si quelque chose me fait souffrir ou me perturbe et jamais un prêtre ne m'a posé de questions indiscrètes. Si j'ai un questionnement personnel sur ma vie privée au regard des positions de l'Eglise, je n'en parle pas en confession, j'en parle à mon accompagnateur spirituel.
La confession n'est pas le lieu pour apporter un éventuel désaccord sur les positions de l'Eglise, c'est l'accompagnement spirituel qui est le bon lieu pour cela. La confession est le lieu de rencontre avec le Père de Miséricorde, qui veut de tout son Amour veut nous attirer à lui et, en Christ, nous serrer contre son coeur et éclairer et pardonner de sa lumière nos zones d'ombre. J'arrive avec ce que j'estime être des manques d'amour dans ma vie, ou des événements qui me mettent dans un état émotionnel peu propice à la charité.
Je suis toujours étonnée de l'éclairage, c'est à dire que souvent ce que je croyais être péché n'est pas si important et dans le dialogue avec le prêtre, le vrai péché émerge que je n'avais pas vraiment vu.
Enfin, c'est un beau rendez-vous d'amour dont on aurait tort de se priver ! Quelle chance avons-nous, nous qui somme fils et filles de l'Eglise, de recevoir en son sein de tels cadeaux !
Bien à vous,
Axou