Message par Altior » jeu. 18 janv. 2018, 12:30
Si l'enfant, quoique soumis à ses parents, a l'usage de la raison, il est libre de leur désobéir pour recevoir le baptême ou tout autre sacrement.
Généralement parlent, l'obéissance, qui est une vertu de la plus grande importance pour le salut, est, toutefois, une vertu limitée, comme toutes les vertus non-théologales. La limite de l'obéissance est le péché. Cela répond à un type d'argument des non-catholiques, argument imbécile comme d'habitude, qui soulève la question: «qu'est-ce que vous faites si le Pape vous ordonne de tuer quelqu'un?». On refuse, tout simplement. Cela ne veut pas dire qu'il cesse, par celà, d'être notre Pape, ni qu'on lui désobéit en général. Cette limite de l'obéissance, est plus qu'un liberté, c'est souvent un devoir. On a le devoir, et non la liberté de refuser d'obéir à une chose qui est manifestement un péché. Cette limite de l'obéissance est généralement valable: pas seulement dans les rapports des enfants avec leurs parents, mais aussi dans les rapports des femmes envers leurs maris, des prêtres envers leurs évêques, des militaires envers leurs supérieurs etc.
Pour Emma: Avant d'user de la liberté de vous faire baptiser, il serait très bien de parler avec vos parents de votre désir du baptême. C'est présomptieux de supposer qu'ils vont refuser ce désir. Il est préférable, de loin, un baptême qui résulte d'une concorde en famille à un que vos parents, intérpréteront comme un acte de rébellion. Je trouve extrêmement sage l'avis d'un préopinent qui vous conseille de formuler en écrit demande et raison. Autrement, il se peut que votre demande tombe dans l'eau. Je suis père et; si j'étais athée, je pourrait aussi prendre pour caprice juvénil une pareille demande si formulé à la fin du dînner. Par contre, si ma fille m'aurait présenté la même chose de manière formelle, je serait plus enclin de la prendre au sérieux.
S'il arrivera, pourtant, que vos parents vous réfuse et si vous êtes en bon état de santé, soyez patiente, quoique stable en ce qui concerne votre demande. Priez beaucoup si vous aimez Dieu, car on veut parler à ceux qui nous aimons. Suivez avec crainte doublée de joie Ses chemins, car aimer Dieu c'est lui obéir et Le suivre. C'est comme ça que vous recevrez la lueur de la grâce. Notre Seigneur, par Sa grâce, nous transforme et la lueur de Sa grâce devient visible dans nos actes, nos atitudes, souvent même sur nos visages. Puis, vos parents, voyant la lueur de la grâce sur vous, retourneront pour voir d'où une pareille lumière peut venir. Il retourneront vers le Christ. C'est comme ça que votre baptême pourra sauver pas une seule âme: la vôtre, mais trois. Offrez-leur cette occasion.
In Christo,
A.
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Si l'enfant, quoique soumis à ses parents, a l'usage de la raison, il est libre de leur désobéir pour recevoir le baptême ou tout autre sacrement.
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Généralement parlent, l'obéissance, qui est une vertu de la plus grande importance pour le salut, est, toutefois, une vertu limitée, comme toutes les vertus non-théologales. La limite de l'obéissance est le péché. Cela répond à un type d'argument des non-catholiques, argument imbécile comme d'habitude, qui soulève la question: «qu'est-ce que vous faites si le Pape vous ordonne de tuer quelqu'un?». On refuse, tout simplement. Cela ne veut pas dire qu'il cesse, par celà, d'être notre Pape, ni qu'on lui désobéit en général. Cette limite de l'obéissance, est plus qu'un liberté, c'est souvent un devoir. On a le devoir, et non la liberté de refuser d'obéir à une chose qui est manifestement un péché. Cette limite de l'obéissance est généralement valable: pas seulement dans les rapports des enfants avec leurs parents, mais aussi dans les rapports des femmes envers leurs maris, des prêtres envers leurs évêques, des militaires envers leurs supérieurs etc.
Pour Emma: Avant d'user de la liberté de vous faire baptiser, il serait très bien de parler avec vos parents de votre désir du baptême. C'est présomptieux de supposer qu'ils vont refuser ce désir. Il est préférable, de loin, un baptême qui résulte d'une concorde en famille à un que vos parents, intérpréteront comme un acte de rébellion. Je trouve extrêmement sage l'avis d'un préopinent qui vous conseille de formuler en écrit demande et raison. Autrement, il se peut que votre demande tombe dans l'eau. Je suis père et; si j'étais athée, je pourrait aussi prendre pour caprice juvénil une pareille demande si formulé à la fin du dînner. Par contre, si ma fille m'aurait présenté la même chose de manière formelle, je serait plus enclin de la prendre au sérieux.
S'il arrivera, pourtant, que vos parents vous réfuse et si vous êtes en bon état de santé, soyez patiente, quoique stable en ce qui concerne votre demande. Priez beaucoup si vous aimez Dieu, car on veut parler à ceux qui nous aimons. Suivez avec crainte doublée de joie Ses chemins, car aimer Dieu c'est lui obéir et Le suivre. C'est comme ça que vous recevrez la lueur de la grâce. Notre Seigneur, par Sa grâce, nous transforme et la lueur de Sa grâce devient visible dans nos actes, nos atitudes, souvent même sur nos visages. Puis, vos parents, voyant la lueur de la grâce sur vous, retourneront pour voir d'où une pareille lumière peut venir. Il retourneront vers le Christ. C'est comme ça que votre baptême pourra sauver pas une seule âme: la vôtre, mais trois. Offrez-leur cette occasion.
In Christo,
A.