Workaholisme, spiritualité et conseils

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Re: Workaholisme, spiritualité et conseils

par Romanov6 » dim. 12 nov. 2017, 17:39

Bonjour Altior,

Merci pour ce retour. En effet, j'ai eu à méditer très fortement cette semaine car certaines circonstances dans mon activité ne se sont pas déroulées comme je l'avais initialement souhaité. Et je constate qu'en laissant un peu de temps aux idées de se structurer et de se décanter, une mise en forme saine apparaît et permet d'aller plus loin qu'imaginé.

Il y a cependant eu deux nuits blanches à méditer pour arriver à ces conclusions. Oui, Dieu est présent dans ces plans et méditations et il est nécessaire de lui laisser cette place, ce qui relève de l'art...

Je vais me renseigner sur les saints que vous abordez et concernant l'Opus Dei, je connais bien, les écrits de St Josémaria m'ont beaucoup apporté et j'apprécie beaucoup les échanges avec certains membres de l'antenne lyonnaise. Mais il faudra peut être envisager une étude plus approfondie encore. Je ne sais pas encore.

Belle soirée à vous.

Re: Workaholisme, spiritualité et conseils

par Altior » dim. 12 nov. 2017, 10:06

Romanov6 a écrit :
lun. 06 nov. 2017, 23:44

Là où j'aimerais avoir vos avis, si vous avez connu ou subi ce genre d'excès, c'est sur la manière éventuellement d'apporter la mesure dans tout cela.
(...)
Auriez vous quelques remarques et conseils en ce sens ?
Une expérience, peut être, pour avancer sur la route de l'équilibre, pour préserver le lien nécessaire avec Dieu (qui se retrouve "sacrifié" sur l'autel du "travail") ?
Cher frère en Christ,

Lorsqu'on aime son travail, on arrive facilement et vite là où vous êtes arrivé. Je me reconnaît bien dans votre portrait comme dans une glace. À mon tour, je suis capable de rester 12 heures dans mon cabinet de travail sans sentir la fatigue, car je fais cela avec un immense plaisir. Par contre, je déplore ceux qui se rendent à leur boulot comme à une corvée.
Néanmoins, il faut se poser seul des garde-fous à cette tentation et il faut faire cela lorsqu'il y a des signes de conflit entre l'investissement au travail et nos deux devoirs supérieurs: le devoir envers Dieu et le devoir envers notre famille (surtout si nous sommes pères de famille).

Est modus in rebus veut dire, tout d'abord, qu'il faut se limiter le temps de travail et surtout ne pas tomber dans le péché contre le troisième commandement. Car le bon Dieu nous a donné Ses commandements par pour Son bien, mais pour le nôtre: pour le bien de notre âme et de notre corps.

Mais cela veut dire aussi qu'il faut pas seulement se limiter la durée de travail au raisonnable, mais aussi donner une dimension sacramentale, pour ainsi dire, au travail. Car notre travail est aussi notre façon de rendre grâce et louange à Dieu et c'est là une de nos spécificités en tant que membre laïques de l'Église de Dieu. Comment faire cela ? Tout d'abord, ne jamais commencer le travail sans la prière de début. C'est la première chose à faire, même s'il arrive que nous soyons en retard, même si nous avons des choses apparemment plus urgentes à faire par rapport à notre travail. Je commence toujours mon travail avec ma prière, en disant, d'habitude, un Notre Père, ensuite demandant de l'aide à notre Seigeur Jésus en tant que docteur des âmes et des corps. Souvent, je prie aussi à St Pantaleimon et, si c'est le cas, pour une intenton spécifique (pour tel ou tel).
Puis, pendant le travail, il faut pas seulement penser à Jésus, mais l'apercevoir près de nous. Car il est bien là. S'il est, avec son Corps, dans les Cieux, Il est avec sa conscience en tant que Dieu partout. Y compris dans notre bureau. Il nous voit et Il nous entend. Il nous inspire aussi. Quelle décision prendrait-Il dans ce cas ? Il répondra au téléphone maintenant, quand il sonne ? Il répondra tout de suite à ce courrier reçu, où bien il reportera la réponse pour que le temps arrange mieux les choses, comme il peut arriver parfois ? Si j'achète ça pour mon bureau est-il content ou pas ? Comme ça, vous verrez que, d'un côté, votre travail sera beaucoup amélioré et d'un autre qu'une journée de travail devient une journée avec notre Seigneur.

Si vous trouverez que ces conseils n'ont pas encore amélioré votre problème, alors rapprochez-vous de Opus Dei. Le trait le plus spécifique de cette spiritualité est justement sanctifier le travail. Vous aller découvrir des trucs qui fonctionnent à merveille. Par exemple, un membre de l'O.D. commence chaque jour en s'inclinant jusque quand sont front atteint la terre et en disant Serviam! (je servirai). Le premier pas pour se rapprocher de cette spiritualité est la lecture d'un petit livre capital (et posthume) de son fondateur: «Forge».

Que le bon Dieu vous bénisse!

Workaholisme, spiritualité et conseils

par Romanov6 » lun. 06 nov. 2017, 23:44

Bonsoir à tous,

Cela fait quelques jours maintenant que je m'interroge sur une déviance qui me ronge parfois et m'entraîne dans ces chemins où les émotions sont fortes, sans mesure d'aucune sorte, parfois capable de mener si loin que les excès peuvent venir et détruire. Je parle du workaholisme. Cette expression est plutôt répandue dans les pays anglo-saxons. En résumé, il s'agit de la drogue du travail, on s'investit à outrance au point de sacrifier beaucoup du privé, de la vie personnelle et de la vie spirituelle. Et comme toute drogue, cette addiction entraîne naturellement des dérapages et une forme d'autodestruction.

Je suis malheureusement dans ce genre de configuration. Malheureusement car j'ai surtout été habitué à fonctionner ainsi. C'est en quelque sorte les valeurs extrêmes qui m'ont été inculquées à une période charnière de mon existence. Revenir au réel, sortir d'une phase intensive de workhalosime (4 semaines intensives par exemple) entraîne son lot de problèmes et d'impact affectif.

Là où j'aimerais avoir vos avis, si vous avez connu ou subi ce genre d'excès, c'est sur la manière éventuellement d'apporter la mesure dans tout cela. De ne plus laisser libre court à cette activité qui apporte son lot de plaisir (sentiment de toute puissance, idéalisme, etc) mais qui est aussi insoutenable sur la durée pour un être humain.

Auriez vous quelques remarques et conseils en ce sens ?
Une expérience, peut être, pour avancer sur la route de l'équilibre, pour préserver le lien nécessaire avec Dieu (qui se retrouve "sacrifié" sur l'autel du "travail") ?

En tout cas, je vous remercie par avance pour vos partages.

Bonne soirée à vous.

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