par Christophe67 » jeu. 16 nov. 2017, 15:57
Bonjour Jean Franc1,
Pour reprendre le propos de PaxetBonum, je requalifierai le terme "exorcisme privé" plutôt en sa qualité de prière de délivrance.
Même si cette prière est un "petit" exorcisme, dans les esprits elle a tout de même un impact moindre qu'un grand exorcisme, qui est autre chose.
Vous luttez contre vos démons, c'est normal et même encourageant puisque à notre époque beaucoup ne le font plus. Par contre ne doutez pas de la Miséricorde de Dieu qui est toujours prêt à vous pardonner, si la contrition et l'intention de devenir meilleur est sincère au moment de la confession.
Rechutez c'est autre chose, et pas un de nous ne pourra prétendre ne pas l'avoir fait. Mais certains combats sont plus difficiles que d'autres, et il faut parfois se relever plusieurs fois afin d'en être délivré.
Un saint n'est pas quelqu'un qui ne pêche jamais mais comme le dit Ste Thérèse d'Avila : "un saint est un pécheur qui se relève toujours".
Alors est ce que Dieu peut vous pardonner ? Soyez en certain ! Mais vous, êtes vous prêt à toujours demander humblement pardon ?
Ou préférez vous rester enfermer dans un orgueil qui vous fais vous juger indigne de demander Son pardon, et d'être témoin du signe sensible de ce pardon par l'absolution du prêtre au nom de Jésus Christ ?
Plutôt que vous demander si le Christ est capable de vous pardonner , demandez vous qui ne souhaite vraiment pas que vous le demandiez ? A qui profite le crime ? Et vous aurez très certainement la réponse.
Une méditation sur cette prière de Ste Thérèse d'Avila pourrait vous éclairer :
« Ô Seigneur mon Dieu, je Vous demande d'aimer ceux qui ne Vous aiment point »
« Ô Seigneur, mon Dieu ! Vos Paroles sont des Paroles de Vie où les hommes trouveraient l'accomplissement de leurs souhaits s'ils y cherchaient ce qu'ils désirent. Mais, Seigneur, faut-il s'étonner que nous oubliions vos Paroles saintes après que nous sommes tombés dans cette langueur où nous réduisent nos mauvaises actions ! Ô Dieu, Créateur de l'univers, grand Dieu ! Que seraient toutes Vos créatures s'il Vous avait plu d'en créer d'autres ? Vous êtes Tout-Puissant, et vos Œuvres sont incompréhensibles ; faites donc, mon Dieu, que vos Paroles ne s'effacent jamais de ma mémoire. Vous avez dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes accablés de travail et de peines, et je vous soulagerai ». Que désirons-nous davantage, ô mon Dieu ? Que demandons-nous, et que cherchons-nous ? Pourquoi se perdent tous ceux qui se perdent dans le monde, sinon pour chercher leur soulagement en leur repos ? Ô mon Dieu, faites-moi Miséricorde ! Quelle misère, Seigneur, quel aveuglement de chercher ainsi le repos où il est impossible de le trouver ! Ayez compassion, ô mon Créateur, de Vos créatures ! Considérez que nous ne nous entendons pas nous-mêmes ; que nous nous égarons bien loin de ce que nous désirons. Donnez-nous la Lumière, ô mon Dieu ! Considérez qu'elle nous est plus nécessaire qu'elle n'était à l'aveugle-né, car ne pouvant voir, il désirait de voir ; mais nous sommes aveugles, et nous voulons l'être. Quel mal fut jamais si incurable ? C'est ici, mon Dieu, que Vous devez témoigner Votre souveraine Puissance ; c'est ici que Vous devez faire paraître Votre infinie Miséricorde. Dieu de mon cœur ! Seul Dieu véritable, combien grande est la demande que je Vous fais, lorsque je Vous demande d'aimer ceux qui ne Vous aiment point, d'ouvrir à ceux qui ne frappent point à Votre divine Porte, et de guérir ceux qui non-seulement prennent plaisir à être malades, mais qui travaillent même à entretenir et à augmenter leurs maladies ? Vous dites, mon Dieu, que Vous êtes venu sur la terre chercher les pécheurs. Ce sont là, Seigneur, les véritables pécheurs. Ne considérez pas, mon Dieu, notre aveuglement ; considérez seulement les ruisseaux de sang que votre Fils a répandus pour notre salut ; faites reluire Votre Clémence dans les ténèbres si épaisses où notre malice nous a plongés ; regardez-nous, Seigneur, comme l'ouvrage de Vos mains : sauvez-nous par votre Bonté et par votre Miséricorde ! Ainsi soit-il. »
Cordialement.
Bonjour Jean Franc1,
Pour reprendre le propos de PaxetBonum, je requalifierai le terme "exorcisme privé" plutôt en sa qualité de prière de délivrance.
Même si cette prière est un "petit" exorcisme, dans les esprits elle a tout de même un impact moindre qu'un grand exorcisme, qui est autre chose.
Vous luttez contre vos démons, c'est normal et même encourageant puisque à notre époque beaucoup ne le font plus. Par contre ne doutez pas de la Miséricorde de Dieu qui est toujours prêt à vous pardonner, si la contrition et l'intention de devenir meilleur est sincère au moment de la confession.
Rechutez c'est autre chose, et pas un de nous ne pourra prétendre ne pas l'avoir fait. Mais certains combats sont plus difficiles que d'autres, et il faut parfois se relever plusieurs fois afin d'en être délivré.
Un saint n'est pas quelqu'un qui ne pêche jamais mais comme le dit Ste Thérèse d'Avila : "un saint est un pécheur qui se relève toujours".
Alors est ce que Dieu peut vous pardonner ? Soyez en certain ! Mais vous, êtes vous prêt à toujours demander humblement pardon ?
Ou préférez vous rester enfermer dans un orgueil qui vous fais vous juger indigne de demander Son pardon, et d'être témoin du signe sensible de ce pardon par l'absolution du prêtre au nom de Jésus Christ ?
Plutôt que vous demander si le Christ est capable de vous pardonner , demandez vous qui ne souhaite vraiment pas que vous le demandiez ? A qui profite le crime ? Et vous aurez très certainement la réponse.
Une méditation sur cette prière de Ste Thérèse d'Avila pourrait vous éclairer :
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[b]« Ô Seigneur mon Dieu, je Vous demande d'aimer ceux qui ne Vous aiment point »[/b]
« Ô Seigneur, mon Dieu ! Vos Paroles sont des Paroles de Vie où les hommes trouveraient l'accomplissement de leurs souhaits s'ils y cherchaient ce qu'ils désirent. Mais, Seigneur, faut-il s'étonner que nous oubliions vos Paroles saintes après que nous sommes tombés dans cette langueur où nous réduisent nos mauvaises actions ! Ô Dieu, Créateur de l'univers, grand Dieu ! Que seraient toutes Vos créatures s'il Vous avait plu d'en créer d'autres ? Vous êtes Tout-Puissant, et vos Œuvres sont incompréhensibles ; faites donc, mon Dieu, que vos Paroles ne s'effacent jamais de ma mémoire. Vous avez dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes accablés de travail et de peines, et je vous soulagerai ». Que désirons-nous davantage, ô mon Dieu ? Que demandons-nous, et que cherchons-nous ? Pourquoi se perdent tous ceux qui se perdent dans le monde, sinon pour chercher leur soulagement en leur repos ? Ô mon Dieu, faites-moi Miséricorde ! Quelle misère, Seigneur, quel aveuglement de chercher ainsi le repos où il est impossible de le trouver ! Ayez compassion, ô mon Créateur, de Vos créatures ! Considérez que nous ne nous entendons pas nous-mêmes ; que nous nous égarons bien loin de ce que nous désirons. Donnez-nous la Lumière, ô mon Dieu ! Considérez qu'elle nous est plus nécessaire qu'elle n'était à l'aveugle-né, car ne pouvant voir, il désirait de voir ; mais nous sommes aveugles, et nous voulons l'être. Quel mal fut jamais si incurable ? C'est ici, mon Dieu, que Vous devez témoigner Votre souveraine Puissance ; c'est ici que Vous devez faire paraître Votre infinie Miséricorde. Dieu de mon cœur ! Seul Dieu véritable, combien grande est la demande que je Vous fais, lorsque je Vous demande d'aimer ceux qui ne Vous aiment point, d'ouvrir à ceux qui ne frappent point à Votre divine Porte, et de guérir ceux qui non-seulement prennent plaisir à être malades, mais qui travaillent même à entretenir et à augmenter leurs maladies ? Vous dites, mon Dieu, que Vous êtes venu sur la terre chercher les pécheurs. Ce sont là, Seigneur, les véritables pécheurs. Ne considérez pas, mon Dieu, notre aveuglement ; considérez seulement les ruisseaux de sang que votre Fils a répandus pour notre salut ; faites reluire Votre Clémence dans les ténèbres si épaisses où notre malice nous a plongés ; regardez-nous, Seigneur, comme l'ouvrage de Vos mains : sauvez-nous par votre Bonté et par votre Miséricorde ! Ainsi soit-il. »
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Cordialement.