par axou » dim. 22 oct. 2017, 22:20
Yves 69 54 a écrit : ↑mer. 27 sept. 2017, 20:57
Si elle était ouverte au dialogue cela faciliterait les choses, mais que je lui dis quelque chose, elle va tout de suite imaginer des sous-entendus ou des non-dits. Lorsque j'essaie d'être à peu près "pragmatique", que j'essaie de l'éclaircir sur notre relation, elle part en vrille. C'est vrai qu'elle est un peu toxicomane, mais quand même, les toxicos je suppose doivent être plus ou moins aptes à être gérer à peu près correctement. Elle est hypersensible tout en étant colérique et agressive.
(....)
Je me trouve exactement dans le cas de figure qui dit : Que le bon catholique doit aimer sans rien attendre en retour. Son sms était méchant, oui, parfois elle est méchante je dois l'avouer et je n'arrive pas à aimer la méchanceté... Une chose : Dernièrement je me suis remis à prier (grâce à un livre qui m'en a donner envie) et on dirait qu'elle est de nouveau en crise négative depuis que j'ai repris la prière...
(....)
Les prêtres me diront de "tendre la joue droite"... et c'est difficile à faire pour moi. Un prêtre me dira aussi, par exemple: Qu'il relève les humbles, il relève ceux qui s'abaissent. Ou bien, prit d'un autre côté, le prêtre me dira que si elle ment tant c'est qu'elle est sous l'emprise du 666...
(....)
Donc côté comportement par rapport à Graziella que me conseillez-vous pour l'instant ? Je précise que je n'ai pas repris le contact, et elle n'a pas tenter de me joindre. Parfois, je lui écrivait par la poste , d'autant plus que je ne peux lui envoyer des textos. Mais je peux recevoir les siens.
Bonsoir cher Yves !
Une pensée et une prière pour vous qui vivez des choses très difficiles à commencer par vos problèmes de santé.
J'interviens par rapport à cette croyance que vous avez : "le bon catholique doit aimer sans retour", "tendre la joue droite". Mais de quel amour s'agit-il ? Dans quelles circonstances ?
J'ai raconté hier à mon accompagnateur spirituel que j'ai mis fin à une amitié que je trouvais toxique (une amitié avec un homme, pas une relation amoureuse). Le prêtre m'a félicitée d'être rentrée dans la vérité et être sortie du malaise et de l'hypocrisie. Il m'a précisé : "nous sommes tenus à la fraternité, pas à l'amitié (ou à l'amour)". L'enjeu est d'être frères et sœurs, en toute circonstances, c'est-à-dire prier pour l'autre, lui pardonner (ou souhaiter lui pardonner) mais pas forcément d'être en lien si le lien est malsain.
Le pardon et la réconciliation sont deux choses différentes. Nous sommes tenus au pardon (c'est de notre seul chef) mais pas à la réconciliation car il faut être deux pour se réconcilier : deux personnes dans la vérité et le dialogue. Si une seule personne est dans le dialogue et le désir de vérité, le lien n'est pas vivable (sauf vocation spéciale dans le mariage ou un conjoint décide de demeurer dans une situation douloureuse).
Vous n'êtes pas engagée avec votre amie, vous n'êtes liés que par le choix d'être heureux ensemble dans cette relation.
A vous de vous poser la question : rendez-vous heureuse cette femme ? Et vous rend-elle heureux ?
Vous dites qu'elle part en vrille, qu'elle vous envoie régulièrement des piques méchantes. Je ne suis pas du tout d'accord avec le prêtre accompagnateur de Marc, il faut essayer de se comprendre entre hommes et femmes : nous ne sommes pas des animaux, nous avons des mots ! des mots mettre sur des maux !
Le comportement de votre amie dit qu'elle est en colère mais elle ne sait pas l'exprimer. elle attaque sans que vous sachiez si elle est a quelque chose à vous reprocher, si elle se reproche quelque chose à elle-même (très fréquent), si elle a les nerfs attaqués par la drogue (pas de discussions possibles), si elle est malade psychiquement (pas de discussion non plus) ou enfin si elle est vraiment méchante et soulagée de sa souffrance en vous blessant (toujours pas de discussion possible).
Au bout de 17 ans, vous devez savoir ce qui la concerne.
La vraie question est : de quoi avez vous envie avec Graziella ? Cette relation vous nourrit-elle ? Vous fait-elle grandir ?
Dans votre situation personnelle si délicate, de quoi avez vous besoin ?
Peut-être l'aimez-vous même si elle ne vous rend pas heureux. vous ne seriez ni le premier ni le dernier à aimer quelqu’un qui vous rend malheureux et il faut regarder cela en face : dans ce cas, pas de miracle, l'autre ne change pas et c'est à vous de décider : poursuivre ou non une relation malsaine.
il est important Yves que vous preniez soin de vous et que vous vous entouriez de personnes bienveillantes qui prennent soin de vous également.
Bien à vous,
Axou
[quote="Yves 69 54" post_id=370934 time=1506538643 user_id=16206]
Si elle était ouverte au dialogue cela faciliterait les choses, mais que je lui dis quelque chose, elle va tout de suite imaginer des sous-entendus ou des non-dits. Lorsque j'essaie d'être à peu près "pragmatique", que j'essaie de l'éclaircir sur notre relation, elle part en vrille. C'est vrai qu'elle est un peu toxicomane, mais quand même, les toxicos je suppose doivent être plus ou moins aptes à être gérer à peu près correctement. Elle est hypersensible tout en étant colérique et agressive.
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Je me trouve exactement dans le cas de figure qui dit : Que le bon catholique doit aimer sans rien attendre en retour. Son sms était méchant, oui, parfois elle est méchante je dois l'avouer et je n'arrive pas à aimer la méchanceté... Une chose : Dernièrement je me suis remis à prier (grâce à un livre qui m'en a donner envie) et on dirait qu'elle est de nouveau en crise négative depuis que j'ai repris la prière...
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Les prêtres me diront de "tendre la joue droite"... et c'est difficile à faire pour moi. Un prêtre me dira aussi, par exemple: Qu'il relève les humbles, il relève ceux qui s'abaissent. Ou bien, prit d'un autre côté, le prêtre me dira que si elle ment tant c'est qu'elle est sous l'emprise du 666...
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Donc côté comportement par rapport à Graziella que me conseillez-vous pour l'instant ? Je précise que je n'ai pas repris le contact, et elle n'a pas tenter de me joindre. Parfois, je lui écrivait par la poste , d'autant plus que je ne peux lui envoyer des textos. Mais je peux recevoir les siens.
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Bonsoir cher Yves !
Une pensée et une prière pour vous qui vivez des choses très difficiles à commencer par vos problèmes de santé.
J'interviens par rapport à cette croyance que vous avez : "le bon catholique doit aimer sans retour", "tendre la joue droite". Mais de quel amour s'agit-il ? Dans quelles circonstances ?
J'ai raconté hier à mon accompagnateur spirituel que j'ai mis fin à une amitié que je trouvais toxique (une amitié avec un homme, pas une relation amoureuse). Le prêtre m'a félicitée d'être rentrée dans la vérité et être sortie du malaise et de l'hypocrisie. Il m'a précisé : "nous sommes tenus à la fraternité, pas à l'amitié (ou à l'amour)". L'enjeu est d'être frères et sœurs, en toute circonstances, c'est-à-dire prier pour l'autre, lui pardonner (ou souhaiter lui pardonner) mais pas forcément d'être en lien si le lien est malsain.
Le pardon et la réconciliation sont deux choses différentes. Nous sommes tenus au pardon (c'est de notre seul chef) mais pas à la réconciliation car il faut être deux pour se réconcilier : deux personnes dans la vérité et le dialogue. Si une seule personne est dans le dialogue et le désir de vérité, le lien n'est pas vivable (sauf vocation spéciale dans le mariage ou un conjoint décide de demeurer dans une situation douloureuse).
Vous n'êtes pas engagée avec votre amie, vous n'êtes liés que par le choix d'être heureux ensemble dans cette relation.
A vous de vous poser la question : rendez-vous heureuse cette femme ? Et vous rend-elle heureux ?
Vous dites qu'elle part en vrille, qu'elle vous envoie régulièrement des piques méchantes. Je ne suis pas du tout d'accord avec le prêtre accompagnateur de Marc, il faut essayer de se comprendre entre hommes et femmes : nous ne sommes pas des animaux, nous avons des mots ! des mots mettre sur des maux !
Le comportement de votre amie dit qu'elle est en colère mais elle ne sait pas l'exprimer. elle attaque sans que vous sachiez si elle est a quelque chose à vous reprocher, si elle se reproche quelque chose à elle-même (très fréquent), si elle a les nerfs attaqués par la drogue (pas de discussions possibles), si elle est malade psychiquement (pas de discussion non plus) ou enfin si elle est vraiment méchante et soulagée de sa souffrance en vous blessant (toujours pas de discussion possible).
Au bout de 17 ans, vous devez savoir ce qui la concerne.
La vraie question est : de quoi avez vous envie avec Graziella ? Cette relation vous nourrit-elle ? Vous fait-elle grandir ?
Dans votre situation personnelle si délicate, de quoi avez vous besoin ?
Peut-être l'aimez-vous même si elle ne vous rend pas heureux. vous ne seriez ni le premier ni le dernier à aimer quelqu’un qui vous rend malheureux et il faut regarder cela en face : dans ce cas, pas de miracle, l'autre ne change pas et c'est à vous de décider : poursuivre ou non une relation malsaine.
il est important Yves que vous preniez soin de vous et que vous vous entouriez de personnes bienveillantes qui prennent soin de vous également.
Bien à vous,
Axou