par Juli0 » lun. 11 sept. 2017, 15:11
Bonjour,
Présentation de la situation: Nous sommes un couple vivant ensemble depuis 2 mois, après 8 mois de relation à distance (disons à 1h d'autoroute l'un de l'autre). Nous avons chacun une fille issu d'une précédente relation, ma fille n'est pas baptisée, la sienne oui. Nous sommes tous 2 issus d'une famille catholique plus ou moins pratiquante et nous n'avons jamais été mariés auparavant. Toutefois nous ne sommes pas baptisés, nos parents respectifs ayant décidés de nous laisser libre de choix.
La première question est, je suppose, que nous ne pouvons pas dire que nous sommes chrétiens? Par l'éducation peut être, mais pas de façon "officielle". Je précise que nous sommes croyants, malgré tout. Et même pratiquant en ce qui concerne ma compagne puisqu'elle lit la bible et prie très régulièrement. Pour ma part, un peu moins souvent... Je me suis longtemps considéré comme agnostique, croyant mais pas pratiquant, de formation scientifique j'ai un esprit très cartésien et terre à terre.
Pour elle, le baptême et le mariage revêt d'une grande importance, cela lui tient à cœur et elle souhaite se faire baptiser, le mariage étant une suite logique. Je souhaite également me faire baptiser, pas seulement pour elle bien entendu, mais pour moi. Les questions d'ordre religieux ont toujours fait partie de ma vie, je songeais depuis longtemps au baptême, mais sans oser franchir le pas... Il faut dire que dans mon entourage ce genre de question est rarement prise au sérieux, c'est dommage mais je ne l'ai pas choisi.
De ce fait, nous avons pris RDV avec un prêtre afin de nous guider sur ce chemin. Or, le prêtre qui est venu à la maison nous a donné une information capitale: N'étant pas baptisé ni l'un ni l'autre, nous ne pouvons recevoir les sacrements du fait que nous vivons en union libre... et sans baptême, pas de mariage religieux donc.
Et la c'est le drame... comment pouvions nous le savoir? Le départ du prêtre nous a laissé dans une grande confusion, avec plus de questions qu'avant sa venue... et l'annonce nous a assez secoué sur le moment et nous n'avons pu creuser le sujet d'avantage. (D'autant plus qu'il était déjà tard et que les filles n'étaient pas couchées)
En cherchant un peu sur le net, j'ai trouvé un peu tout et son contraire.... les articles et autres témoignages qui confirment les paroles du prêtre, mais aussi des témoignages de couples dans notre situation et qui ont pu se marier à l'église, à la seule différence qu'ils étaient depuis 10ans sous le même toit. Ce qui rajoute une bonne couche de confusion.
En discutant avec ma compagne suite au départ du prêtre, nous sommes arrivé à la conclusion qu'il faudrait se séparer, pas sentimentalement mais physiquement. Elle cherche déjà un appartement... La maison m'appartenant déjà, je l'avais accueillie naturellement chez moi. Bien sur on s'était posé la question au départ s'il valait mieux vivre séparément lorsqu'elle souhaitait se rapprocher de ma ville, et pour des questions financières le choix de vivre ensemble s'est imposé naturellement. Nos 2 familles respectives étant relativement éloignées de nous.
Donc avant de reprendre contact avec le prêtre, je recherche des avis éclairés sur la question. L'idée de la voir déménager de nouveau me fend le cœur, avec toutes les contraintes que cela implique, pour les enfants déjà, mais aussi pour notre équilibre à tous. On a beau dire que les questions matérielles ne sont que secondaires, un déménagement n'est pas anodin et nous n'avons pas des budgets extensibles. Elle qui vient de trouver un travail stable depuis 1 mois et demi, ce n'est pas dit qu'on lui accorde un logement correct... actuellement elle ne peut justifier 3 mois de salaires comme souvent demandé, vu qu'elle sort de formation, et elle ne pourra s'acquitter d'une caution + frais d'agence, et quand bien même je me porterai cautionnaire, encore une fois nous n'avons pas de budget à rallonge malheureusement.
Alors que faire? qui croire? J'aimerais à un moment donné, lui faire la surprise d'une belle demande en mariage, mais maintenant j'ai le sentiment d'aller au devant de grandes désillusions...
Merci par avance de vos avis éclairés.
Julien
Bonjour,
Présentation de la situation: Nous sommes un couple vivant ensemble depuis 2 mois, après 8 mois de relation à distance (disons à 1h d'autoroute l'un de l'autre). Nous avons chacun une fille issu d'une précédente relation, ma fille n'est pas baptisée, la sienne oui. Nous sommes tous 2 issus d'une famille catholique plus ou moins pratiquante et nous n'avons jamais été mariés auparavant. [u]Toutefois nous ne sommes pas baptisés[/u], nos parents respectifs ayant décidés de nous laisser libre de choix.
La première question est, je suppose, que nous ne pouvons pas dire que nous sommes chrétiens? Par l'éducation peut être, mais pas de façon "officielle". Je précise que nous sommes croyants, malgré tout. Et même pratiquant en ce qui concerne ma compagne puisqu'elle lit la bible et prie très régulièrement. Pour ma part, un peu moins souvent... Je me suis longtemps considéré comme agnostique, croyant mais pas pratiquant, de formation scientifique j'ai un esprit très cartésien et terre à terre.
Pour elle, le baptême et le mariage revêt d'une grande importance, cela lui tient à cœur et elle souhaite se faire baptiser, le mariage étant une suite logique. Je souhaite également me faire baptiser, pas seulement pour elle bien entendu, mais pour moi. Les questions d'ordre religieux ont toujours fait partie de ma vie, je songeais depuis longtemps au baptême, mais sans oser franchir le pas... Il faut dire que dans mon entourage ce genre de question est rarement prise au sérieux, c'est dommage mais je ne l'ai pas choisi.
De ce fait, nous avons pris RDV avec un prêtre afin de nous guider sur ce chemin. Or, le prêtre qui est venu à la maison nous a donné une information capitale: N'étant pas baptisé ni l'un ni l'autre, nous ne pouvons recevoir les sacrements du fait que nous vivons en union libre... et sans baptême, pas de mariage religieux donc.
Et la c'est le drame... comment pouvions nous le savoir? Le départ du prêtre nous a laissé dans une grande confusion, avec plus de questions qu'avant sa venue... et l'annonce nous a assez secoué sur le moment et nous n'avons pu creuser le sujet d'avantage. (D'autant plus qu'il était déjà tard et que les filles n'étaient pas couchées)
En cherchant un peu sur le net, j'ai trouvé un peu tout et son contraire.... les articles et autres témoignages qui confirment les paroles du prêtre, mais aussi des témoignages de couples dans notre situation et qui ont pu se marier à l'église, à la seule différence qu'ils étaient depuis 10ans sous le même toit. Ce qui rajoute une bonne couche de confusion.
En discutant avec ma compagne suite au départ du prêtre, nous sommes arrivé à la conclusion qu'il faudrait se séparer, pas sentimentalement mais physiquement. Elle cherche déjà un appartement... La maison m'appartenant déjà, je l'avais accueillie naturellement chez moi. Bien sur on s'était posé la question au départ s'il valait mieux vivre séparément lorsqu'elle souhaitait se rapprocher de ma ville, et pour des questions financières le choix de vivre ensemble s'est imposé naturellement. Nos 2 familles respectives étant relativement éloignées de nous.
Donc avant de reprendre contact avec le prêtre, je recherche des avis éclairés sur la question. L'idée de la voir déménager de nouveau me fend le cœur, avec toutes les contraintes que cela implique, pour les enfants déjà, mais aussi pour notre équilibre à tous. On a beau dire que les questions matérielles ne sont que secondaires, un déménagement n'est pas anodin et nous n'avons pas des budgets extensibles. Elle qui vient de trouver un travail stable depuis 1 mois et demi, ce n'est pas dit qu'on lui accorde un logement correct... actuellement elle ne peut justifier 3 mois de salaires comme souvent demandé, vu qu'elle sort de formation, et elle ne pourra s'acquitter d'une caution + frais d'agence, et quand bien même je me porterai cautionnaire, encore une fois nous n'avons pas de budget à rallonge malheureusement.
Alors que faire? qui croire? J'aimerais à un moment donné, lui faire la surprise d'une belle demande en mariage, mais maintenant j'ai le sentiment d'aller au devant de grandes désillusions...
Merci par avance de vos avis éclairés.
Julien