Peine de coeur : rien dans l'Evangile ?

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Re: Peine de coeur : rien dans l'Evangile ?

par papillon » mar. 11 avr. 2017, 3:25

behel971 a écrit :
mer. 05 avr. 2017, 0:30
Dans ecclesiaste, il est écrit de ne jamais s'eprendre d'une femme, ni de sa beauté. J'ai été très surpris de lire ce passage, mais en vivant aujourd'hui une terrible épreuve dans le cadre d'un divorce avec une femme que je crois être perverse et narcissique, je peux attester à tous nos lecteurs que si le mariage d'amour est un luxe occidental, la peine de coeur est universelle. D'ailleurs, certains en sont morts. Pour ma part, je prie pour trouver la paix et traverser cette épreuve car je n'ai jamais pensé souffrir autant...
Bonjour Behel,

si cette personne que vous quittez est vraiment perverse et narcissique, la relation ne pouvait être que toxique et c'est une bonne chose d'y mettre fin. Les pervers narcissiques peuvent effectivement nous tuer, nous anéantir psychologiquement et émotivement, nous vider de tout élan de vie.
La souffrance que vous éprouvez si intensément présentement ne doit d'ailleurs pas être récente et a probablement fait son nid depuis longtemps.
Quoi que vous ayez perdu, un amour, un attachement, des projets de vie, un rêve, des illusions, vous êtes infiniment plus que ce que vous avez perdu. C'est un fait et c'est de première importance d'en être conscient et de ne jamais l'oublier.
Prenez soin de vous.


@Pathos

Cher Pathos,

il y a longtemps de ça, a l'occasion d'un MP, vous m'avez glissé un mot, très brièvement, concernant la situation que vous viviez.
Je ne l'ai pas oublié, j'ai souvent pensé a vous et j'étais sincèrement peinée lorsque je percevais votre souffrance dans vos écrits sur ce forum.
Certaines personnes sont douées (je n'emploierais pas ici le mot 'affligées') d'une grande sensibilité. Une telle sensibilité peut certes nous faire souffrir, mais bien canalisée, bien vécue, bien orientée, c'est aussi une grande richesse.
Vous êtes vous aussi infiniment plus que ce que vous avez perdu.
Je me sens d'une totale inutilité en ce qui concerne l'Évangile, mais si les pensées bienveillantes des gens peuvent de quelque manière nous atteindre et nous aider, vous devriez vous sentir un peu mieux. ;)


Reçu dans ma boîte de courriel : ' La vie n'est peut-être pas le jardin de roses que nous espérions, mais tant qu'a être ici, aussi bien danser'

Chanson de Brel que j'adore, que je ne connaissais pas et que j'ai découverte sur ce forum, offerte un jour par Etienne Lorant :
https://www.youtube.com/watch?v=Fm4qezRbmxw



p.s. @ Fée Violine: Chère Fée, ne grincez pas des dents. J'ai un nouvel ordi et je n'ai pas encore trouvé le truc pour mettre un accent sur les 'a' et les 'u', des guillemets la ou il en faut et quelques autres caractères pour le moment inaccessibles. J'y travaille...

Re: Peine de coeur : rien dans l'Evangile ?

par Trinité » lun. 10 avr. 2017, 22:27

Mon cher Behel !

Je suis de tout coeur avec vous . Je suis passé également pas ces moments douloureux ou la maxime :
"un seul être vous manque et tout est dépeuplé" était vraiment d'actualité.
On évacue pas comme cela un amour qui semblait impérissable ! Il faut prier évidemment ,mais d'une façon plus pragmatique ,je dirai qu'il faut vivre" au jour le jour" au début et surtout se forcer a avoir des activités ,voir du monde ,même si l'on n'en a pas envie ... et SURTOUT ,ne pas vivre d'espoir (mais ce n'est pas facile ,car c'est cela qui nous entretient au début...)
Vous verrez !Petit à petit cela s'estompe!
Je ferai une petite prière pour vous ce soir!
Courage!

Re: Peine de coeur : rien dans l'Evangile ?

par Belin » dim. 09 avr. 2017, 11:56

Peine de coeur....prévenir vaut mieux que guérir.
On doit mûrir et devenir responsable. On doit assumer ses choix et se préparer à supporter les conséquences éventuelles. On doit agir en étant guider avec sa raison et sa Foi et non agir par ses passions.
Jésus a déjà donné les conseils pour vivre heureux ici bas et dans l'éternité: le DÉTACHEMENT. On doit quitter les joies trompeuses de cette vie avant qu'elle ne nous quitte et chercher à s'attacher uniquement au Christ qui nous rendra heureux aux centuples et ne nous quittera jamais.
Les joies de l'amour humain n'ont que deux issues: soit elles disparaissent d'elle même avec le temps, soit la mort, ou d'autres circonstances de la vie comme les ruptures vont nous en priver et on aura "les peines du coeur".
Celui qui ne veut pas par avance choisir le chemin du détachement doit donc se préparer à assumer les conséquences du choix qu'il aura fait de s'attacher au "monde". Seulement qu'il ne se plaigne pas après que Dieu est sourd ou bien que la vie est cruelle envers lui, qui sème le vent doit récolter la tempête c'est la loi de la nature voulue par Dieu.

Re: Peine de coeur : rien dans l'Evangile ?

par Alizee » ven. 07 avr. 2017, 11:01

Behel,

dans les moments difficiles, j'ai toujours aimé me rappeler l'expression "traverser une épreuve". Traverser - cela indique bien qu'il y a une entrée, mais aussi une sortie. Entre les deux, il y a un tunnel, plus ou moins long, plus ou moins noir. Le Seigneur est avec vous pour vous aider à le traverser, pour vous apporter Sa lumière. Et vous allez voir de plus en plus de lumière, ne perdez pas l'espérance.

Bien avec vous, en udp

Re: Peine de coeur : rien dans l'Evangile ?

par axou » jeu. 06 avr. 2017, 20:54

behel971 a écrit :
mer. 05 avr. 2017, 0:30
. Pour ma part, je prie pour trouver la paix et traverser cette épreuve car je n'ai jamais pensé souffrir autant...
En prière pour vous cher BEHEL, que le Seigneur vous donne par son Souffle des grâces de paix, de guérison et de consolation.

Axou

Re: Peine de coeur : rien dans l'Evangile ?

par behel971 » mer. 05 avr. 2017, 0:30

Dans ecclesiaste, il est écrit de ne jamais s'eprendre d'une femme, ni de sa beauté. J'ai été très surpris de lire ce passage, mais en vivant aujourd'hui une terrible épreuve dans le cadre d'un divorce avec une femme que je crois être perverse et narcissique, je peux attester à tous nos lecteurs que si le mariage d'amour est un luxe occidental, la peine de coeur est universelle. D'ailleurs, certains en sont morts. Pour ma part, je prie pour trouver la paix et traverser cette épreuve car je n'ai jamais pensé souffrir autant...

Re: Peine de coeur : rien dans l'Evangile ?

par Belin » dim. 26 mars 2017, 18:33

Les "peines du coeur" sont un produit de la culture occidentale ça! dans les cultures traditionnelles, juives, africaine, arabe, indiennes etc etc on ne se marie pas parce-qu'on est "amoureux", les mariages sont des mariages de raison, et souvent arrangés par les familles.
Authentiquement le "sentiment amoureux" n'a rien à voir avec les unions matrimoniales, c'est un "luxe" de la culture occidentale, recopié un peu partout dans le monde (car la culture occidental envahit et détruit beaucoup de culture dans le monde)

Re: Peine de coeur : rien dans l'Evangile ?

par Marc Oh » lun. 20 mars 2017, 15:52

Cher Pathos,

A titre personnel, je pense que ce type de grande douleur, un grand classique dans l'humanité, ne pas être aimé de l'être aimé, est une épreuve qu'Il nous envoie, un signe d'amour. Ça fait mal mais mieux vaux s'en rendre compte rapidement que 20 ans après. Dieu seul connait l'avenir! Évidement ce type de cadeau on ne l'ouvre pas toujours avec joie, c'est que notre foi en la toute puissance et l’infini bienveillance du Créateur est bien faible! Après une telle tragédie on sait où est le cœur, c'est là où ça saigne! Cela peu être utile, je pense (pas de preuve, mais une évidence) que cela a un sens.

Dans les Saintes Écritures, je suis d'accord avec vous, il y a peu de place pour les peines de cœurs mais il faut en effet tenir compte du contexte de l'époque, avec la mortalité des petits enfants et des femmes en couches plus les famines successive les priorités était certainement bien différente.

Je me dit souvent face à l'indifférence ou pire (trahison, haine...) des êtres aimés que cela me donne une petite idée de la souffrance reçu et portée par les autres et en premier lieu par le Seigneur qui a tout donné pour nous et que nous trahissons sans cesse! Je vais prier, pour que vous soyez, si c'est le plan de Dieu, branché sur une plus fiable source de Joie!

Fraternellement,

Un galérien

Re: Peine de coeur : rien dans l'Evangile ?

par Pierre Carhaix » lun. 20 mars 2017, 14:06

Pathos a écrit :
sam. 18 mars 2017, 14:48
Pierre Carhaix a écrit :
ven. 17 mars 2017, 21:55
Donc la solution aux peines de coeur est de se jeter aux pieds de Jésus et d'implorer sa miséricorde et la guérison.
Effectivement...

Pour le reste, je trouve sans vouloir offenser Dieu, que ça fait quand même très léger, dans les écritures.. les paralytiques ou l'aveugle ont les retrouve dans les 4 évangiles.. quand on pense qu'aujourd'hui un chagrin d'amour peut se terminer en hôpital psychiatrique... mais l'explication de Kerniou est très pertinente.

Certaines des passions que vous évoquées Pierre sont clairement impures (Davide et la femme d'Urie) je me place plutôt dans le cas classique d'un amour qui ne peut aboutir pour sentiments non partagés ou découverte tardive d'un "concurrent préféré" etc autant d'humiliation qui nous font perdre parfois notre dignité quand pourtant tout cela a été patient et confié à Dieu..

J'avais lu dans la Cité Mystique que la Ste Vierge mettait en garde contre les "passions désordonnées.."
Je vais peut-être dire une bêtise mais à l'époque du Christ, cette notion d'amour, qui provient de la passion, est considérée justement comme une passion désordonnée. Chaque fois qu'elle est mise en scène, c'est toujours sous l'angle de la lubricité, comme par exemple dans l'histoire de Suzanne et les vieillards. De plus, les paroles même de Jésus sont sans appel : désirer une femme qui n'est pas la sienne revient à commettre l'adultère dans son coeur. Le seul critère pris en compte est d'abord la légalité du lien. Si le mariage est conclu légalement, alors l'amour est licite, et même un précepte divin. Qu'entend on par amour ? Certainement pas le sentiment passionné dont il est question à notre époque, mais plutôt de la bienveillance à l' égard de la personne avec laquelle le mariage légal a été conclu. Pour ce qui est des sentiments et des passions, la chasteté doit prévaloir. Voyez les paroles de Sara dans le livre de Tobie. Elles sont éloquentes.

Aujourd'hui on a du mal à comprendre cette vision de l'amour, parce que les passions ont été placées au sommet des préoccupations humaines. Et ça commence peut-être avec l'amour courtois qui se diffuse dans la chevalerie au moyen âge.

Pour revenir à l'évangile, vous dites que vous n'êtes guère concerné par ces histoires d'aveugles, paralytiques, lépreux, possédés, mais justement si. Ce sont des paraboles, des images. Le Christ vient pour guerir notre lèpre du péché, il vient ouvrir nos yeux et nos oreilles afin que nous comprenions quelles sont les vraies richesses à rechercher dans notre vie, il vient nous libérer de notre paralysie pour que, débarrassés de nos démons, nous allions à sa suite.

Donc oui, compte tenu de votre histoire, vous êtes pleinement concerné, comme nous tous !

Mais je sais que ce n'est pas facile à admettre, car notre attachement à nos passions est si fort, si captivant, si envoûtant, que nous ne sommes pas facilement résolu à en rompre l'attache. Une telle rupture nous donnerait l'impression de couper une partie de soi même.

Pourtant on peut voir que ce qui cause cette souffrance (qu'il ne s'agit pas de nier), c'est précisément ce chérissement pour des choses qui sont inaccessibles.

Le Christ ne méprise pas les souffrances humaines. Il a pleuré sur le sort de Jérusalem, sur la mort du fils de Naïm, ou la mort de Lazare. Il est rempli de compassion pour nous. Et en même temps il nous appelle à nous débarrasser de nos liens afin que nous nous élancions vers lui.

Re: Peine de coeur : rien dans l'Evangile ?

par Fée Violine » lun. 20 mars 2017, 0:10

Certaines des passions que vous évoquées Pierre sont clairement impures (David et la femme d'Urie) je me place plutôt dans le cas classique d'un amour qui ne peut aboutir pour sentiments non partagés ou découverte tardive d'un "concurrent préféré"
En effet, les passions malsaines n'ont pas tellement de rapport avec les chagrins d'amour...

Pour le chagrin d'amour, le meilleur remède est le temps qui passe. Je parle là, bien sûr, du chagrin d'amour ordinaire, pas du grand chagrin qui menace la vie ou la santé, et où il ne suffit sans doute pas d'attendre que ça passe.

Re: Peine de coeur : rien dans l'Evangile ?

par Pathos » sam. 18 mars 2017, 14:48

Pierre Carhaix a écrit :
ven. 17 mars 2017, 21:55
Donc la solution aux peines de coeur est de se jeter aux pieds de Jésus et d'implorer sa miséricorde et la guérison.
Effectivement...

Pour le reste, je trouve sans vouloir offenser Dieu, que ça fait quand même très léger, dans les Ecritures. On retrouve les aveugles et les paralytiques dans les quatre évangiles.. quand on pense qu'aujourd'hui un chagrin d'amour peut se terminer en hôpital psychiatrique... Mais l'explication de Kerniou est très pertinente.

Certaines des passions que vous évoquez Pierre sont clairement impures (David et la femme d'Uri) je me place plutôt dans le cas classique d'un amour qui ne peut aboutir pour sentiments non partagés ou découverte tardive d'un "concurrent préféré" etc autant d'humiliation qui nous font perdre parfois notre dignité quand pourtant tout cela a été patient et confié à Dieu..

J'avais lu dans la Cité Mystique que la Sainte Vierge mettait en garde contre les "passions désordonnées.."

Re: Peine de coeur : rien dans l'Evangile ?

par Pierre Carhaix » ven. 17 mars 2017, 21:55

axou a écrit :
jeu. 16 mars 2017, 21:24
Cher Pathos,

Il y a un livre très précis sur le sujet dans l'Ancien Testament, le livre de Tobie dans lequel Sarah appelle Dieu à l'aide car tous ses fiancés meurent les uns après les autres...et la réponse de Dieu est si belle...

Je pense que Le Christ est présent à toutes nos souffrances bien sur et qu'il est bon et même parfois vital d'aller à Lui pour lui présenter nos peines de coeur et demander la guérison d'une blessure. L'Evangile n'a pas la prétention de répertorier toute situation, Il donne une image de la Justice et de la Miséricorde divine incarnée en Christ, visage du Père, par le récit de quelques rencontres qui ne sont certainement d'un petit échantillon de toutes les rencontres qu'Il a vécu.
Cette passion, cette "maladie qui peut ronger l'âme", cet état d'infinie pauvreté traversé par tant d'émotions cruelles et contradictoires, cela peut être un chemin de croix vécu en Christ et promis à donner des fruits de résurrection, cela peut être un Passage, une Pâque à vivre avec Lui, en Lui, par Lui.

Bien à vous,

Axou
Voici ce que dit Sara dans sa prière, au chapitre 3, 16-18 du livre de Tobie : "Vous savez, Seigneur, que je n'ai jamais désiré un mari, et que j'ai conservé mon âme pure de tous les mauvais désirs (...) Que si j'ai à recevoir un mari, je l'ai fait dans votre crainte, et non pour suivre ma passion (...) ".

Par contre ensuite, on peut lire ceci qui peut donner une piste de réflexion :" Mais quiconque vous rend le culte qui vous est dû se tient assuré qui si vous l'éprouvez pendant sa vie, il sera couronné, si vous l'affligez il sera délivré, et si vous le châtiez, il pourra obtenir miséricorde. Car vous ne prenez point plaisir à ce qui nous afflige, mais après la tempête, vous rendez le calme, après les larmes et les soupirs, vous nous comblez de joie."

Sara est dans la même attitude que la Vierge Marie.

En revanche, les passions amoureuses sont souvent présentées comme mauvaises, comme par exemple la femme de Putiphar séduite par Joseph, le roi David et la femme d'Urie, et dans la Genèse, c'est même ce qui provoque le Déluge.
Et dans les Évangiles, Hérode Antipas et Hérodiade. La seule fois où Jésus aborde le sujet, c'est pour aborder l'adultère : quiconque convoite une femme dans son coeur, etc. Saint Paul dit des choses analogues.
Donc il est clair que les passions amoureuses sont du même ordre que les autres passions, et qu'elles mettent l'âme en danger en lui apportant la tristesse et la désespérance, comme l'acédie. Sans compter toutes les autres passions violentes et destructrices qu'elles peuvent entraîner.

Mais l'Evangile propose aussi le remède en disant : heureux les affligés, heureux ceux qui souffrent, qui sont tentés, persécutés en cette vie, car Jésus vient les délivrer et les guérir.

C'est aussi ce que dit le livre de Tobie à la fin du chapitre.

Donc la solution aux peines de coeur est de se jeter aux pieds de Jésus et d'implorer sa miséricorde et la guérison.

Re: Peine de coeur : rien dans l'Evangile ?

par Kerniou » ven. 17 mars 2017, 12:52

A l'époque de Jésus et pendant des siècles, les mariages étaient l'union de deux familles plutôt que la rencontre et le mariage d'amour comme nous le connaissons aujourd'hui. Pendant longtemps, le mariage était un mariage de raison où l'amour n'avait que peu de place ! Il était, même, conseillé de ne pas lier le mariage aux sentiments amoureux qui, alors, étaient perçus comme changeants donc incompatibles avec l'indissolubilité du mariage.

Re: Peine de coeur : rien dans l'Evangile ?

par Pathos » ven. 17 mars 2017, 12:05

Merci beaucoup Axou, je ne connaissais pas le sujet du livre de Tobie

Re: Peine de coeur : rien dans l'Evangile ?

par axou » jeu. 16 mars 2017, 21:24

Cher Pathos,

Il y a un livre très précis sur le sujet dans l'Ancien Testament, le livre de Tobie dans lequel Sarah appelle Dieu à l'aide car tous ses fiancés meurent les uns après les autres...et la réponse de Dieu est si belle...

Je pense que Le Christ est présent à toutes nos souffrances bien sur et qu'il est bon et même parfois vital d'aller à Lui pour lui présenter nos peines de coeur et demander la guérison d'une blessure. L'Evangile n'a pas la prétention de répertorier toute situation, Il donne une image de la Justice et de la Miséricorde divine incarnée en Christ, visage du Père, par le récit de quelques rencontres qui ne sont certainement d'un petit échantillon de toutes les rencontres qu'Il a vécu.
Cette passion, cette "maladie qui peut ronger l'âme", cet état d'infinie pauvreté traversé par tant d'émotions cruelles et contradictoires, cela peut être un chemin de croix vécu en Christ et promis à donner des fruits de résurrection, cela peut être un Passage, une Pâque à vivre avec Lui, en Lui, par Lui.

Bien à vous,

Axou

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