Très concrètement, certains écrits monastiques de l'antiquité tardive - début du moyen âge ont traités de ce problème et décrit une sorte de "mode d'emploi" pour aider ceux qui font voeu de chasteté. Cela reprend les moyens indiqués par Belin :
a. Fuite des occasions
b. Vigilance
c. Humilité
d. Mortification
e. travail
en plus développé :
- un régime diététique fondé sur la diminution des rations de viande, et l'augmentation des portions de légumes, particulièrement légumes secs.
- un emploi du temps très précis, faisant alterner travail physique et manuel, travail intellectuel et activité spirituelle. Le but était qu'à chaque moment de la journée, la personne savait précisément quoi faire (pas de flottement, d'indécision) et qu'il y ait alternance d'activité dans une même journée (pas de fatigue intellectuelle sans fatigue physique : donc on dort bien).
- une hygiène corporelle soignée.
J'ai entendu cela dans une émission de radio (sans doute France culture La fabrique de l'histoire) mais il y a quelques années, je n'ai pas la référence exacte.
Précision (particulièrement pour les adolescents) : il ne s'agit pas de supprimer la viande, mais d'en manger raisonnablement et toujours avec des légumes.
De nos jours pour mettre cela en pratique, il faudrait se réserver un temps dans la journée pour l'activité physique (particulièrement si on est lycéen ou étudiant, assis presque toute la journée). L'idéal serait une activité physique en milieu de journée, avant le repas de midi.
Précision encore : lorsqu'on ressent une douleur, cela peut être le symptôme d'une maladie, même si l'on a eu aucun contact charnel. Il ne faut pas hésiter à consulter, même si c'est très ennuyeux de parler de ça.
L'idée générale de ces régimes monastiques était de permettre aux gens de vivre leur foi dans la joie, d'accomplir leur voeu avec plus de facilité, pas de stigmatiser les pécheurs.
Il me semble (à mon opinion) que pour cesser un comportement problématique, il faudrait d'abord réorienter son esprit vers le comportement adéquat, celui qui nous rend heureux et joyeux, content de nous mêmes. Pas se focaliser sur le mal qu'on a fait, mais sur le bien qu'on va pouvoir faire.
Très concrètement, certains écrits monastiques de l'antiquité tardive - début du moyen âge ont traités de ce problème et décrit une sorte de "mode d'emploi" pour aider ceux qui font voeu de chasteté. Cela reprend les moyens indiqués par Belin :
[quote]a. Fuite des occasions
b. Vigilance
c. Humilité
d. Mortification
e. travail[/quote]
en plus développé :
- un régime diététique fondé sur la diminution des rations de viande, et l'augmentation des portions de légumes, particulièrement légumes secs.
- un emploi du temps très précis, faisant alterner travail physique et manuel, travail intellectuel et activité spirituelle. Le but était qu'à chaque moment de la journée, la personne savait précisément quoi faire (pas de flottement, d'indécision) et qu'il y ait alternance d'activité dans une même journée (pas de fatigue intellectuelle sans fatigue physique : donc on dort bien).
- une hygiène corporelle soignée.
J'ai entendu cela dans une émission de radio (sans doute France culture La fabrique de l'histoire) mais il y a quelques années, je n'ai pas la référence exacte.
Précision (particulièrement pour les adolescents) : il ne s'agit pas de supprimer la viande, mais d'en manger raisonnablement et toujours avec des légumes.
De nos jours pour mettre cela en pratique, il faudrait se réserver un temps dans la journée pour l'activité physique (particulièrement si on est lycéen ou étudiant, assis presque toute la journée). L'idéal serait une activité physique en milieu de journée, avant le repas de midi.
Précision encore : lorsqu'on ressent une douleur, cela peut être le symptôme d'une maladie, même si l'on a eu aucun contact charnel. Il ne faut pas hésiter à consulter, même si c'est très ennuyeux de parler de ça.
L'idée générale de ces régimes monastiques était de permettre aux gens de vivre leur foi dans la joie, d'accomplir leur voeu avec plus de facilité, pas de stigmatiser les pécheurs.
Il me semble (à mon opinion) que pour cesser un comportement problématique, il faudrait d'abord réorienter son esprit vers le comportement adéquat, celui qui nous rend heureux et joyeux, content de nous mêmes. Pas se focaliser sur le mal qu'on a fait, mais sur le bien qu'on va pouvoir faire.