par stephlorant » ven. 18 mars 2011, 22:38
Bonsoir Paloma,
Bien sûr qu'Il écoute ! Il est plus proche de nous que nous le sommes ! Le problème, c'est que nous, nous n'avons pas appris à écouter ! Il y a une heure ou deux j'ai posté un message dans lequel j'évoque une période de ma vie qui fut sans doute la plus heureuse de ma vie de chrétien converti. Je le copie et le colle ici. Je voudrais seulement ajouter comment je me suis retrouvé, un matin de l'année 1993, assis dans une des stalles du petit monastère des Clarisses.
Je sortais d'une dépression profonde consécutive à un régime anti cholestérol que j'avais mené 'tambour battant' en trois mois à peine... mais si mon taux de cholestérol avait réellement baissé, par le régime et l'exercice, par contre je m'étais épuisé et, le lendemain même du bilan 'parfait' et les félicitations de mon médecin, je n'ai pas pu me lever car mon coeur se mettait aussitôt à battre à 140 pulsations minute ! Sur le coup je me suis dit: "çà y est, maintenant c'est le coeur !" et je suis parti faire un tour de 'bicyclette à l'effort' dans une clinique. C'est le cardiologue qui m'a dit: mais non, votre coeur est rapide, mais il est solide et je vous conseille simplement de boire un peu moins de café ou de coca. Par contre, vous êtes en dépression car vous êtes allé trop loin dans votre régime. Et c'était vrai: en arrivant dans son cabinet, c'était avec le sentiment qu'on allait me garder, que je ne pourrais plus sortir et j'avais eu des sueurs froides d'angoisse... Bref. Durant deux mois, jai eu droit à la série d'essais de diverses 'molécules' d'anti dépresseurs, comme ils disent. Mais je ne travaillais plus que le matin. L'après=midi, je m'étendais raide sur mon lit, je regardais le crucifix de ma chambre et je priais la "neuvaine irrésitible de Padre Pio". Je priais d'être délivré de l'angoisse de la mort qui ne me quittait pas.
Et finalement, un après midi vers 15 h, je me suis adressé au Jésus de ma chambre et je lui ai dit : "Maintenant, tant pis, quitte à tomber raide, je veux mourir comme les cowboys, avec mes bottes !" Or, tout s'est passé bien, et le lendemain aussi, et une semaine plus tard j'ai jeté les comprimés. Je me suis mis à louer Dieu comme jamais auparavant. C'est pour remercier le Seigneur que j'ai décidé de me rendre dans le petit monastère qui, été comme hiver, ouvrait ses portes à 6hOO du matin, pour un temps de silence, l'office de Laudes et une eucharistie...
Ici je colle mon précédent message, que j'ai intitulé "Plongé dans un vivant silence" :
Faire silence... Je suis toujours en recherche d'un lieu où je pourrais revivre ce qui fit mon bonheur, jour après jour, durant quinze ans: la veillée silencieuse du petit matin dans un monastère. Le grand silence dans la pénombre (seul l'autel était a-demi éclairé) était suivi de l'office de Laudes, suivi lui-même d'une Eucharistie (mais sans homélie). Durant quinze années, jour après jour, sauf le dimanche - jour de messe en paroisse, j'ai vraiment goûté comme un parfum d'éternité.
Or, il n'y avait rien à voir, rien à entendre non plus - et c'est justement ce silence, mais un silence VIVANT, qui faisait mon bonheur. Chaque lundi, après une demie heure de cet apaisement profond (bon gré mal gré, le corps finissait lui aussi par se taire), les sœurs entonnaient "a capella" le Veni Creator Spiritu tel que je l'ai trouvé ici :
http://www.youtube.com/watch?v=sVqalU2yKjI
Ce souvenir est plus ancré en moi que tous mes autres souvenirs - car le Seigneur était vraiment présent parmi nous et j'avais parfois le sentiment d'être assis au milieu des douze dans la barque de Pierre, à l'aurore, sur la mer de Galilée. Qui, à part la petite dizaine de personnes dont je fus, connaissait encore, à la fin des années 90, ce lieu extraordinaire ?
Les sœurs sont parties à la fin de l'été 2008 - déjà depuis deux ans elles n'étaient plus que quatre à entretenir le petit monastère devenu trop grand à entretenir. Le Seigneur est également présent à chaque messe à laquelle j'ai pu assister depuis... cependant, je n'ai jamais plus ressenti cet apaisement profond qui nécessite d'être plusieurs tout en demeurant seul dans le 'cœur-à-cœur' avec le Christ.
Dans les tourments que le monde traverse, aujourd'hui même, ce souvenir m'est revenu et comme il revient, il m'apaise un peu de nouveau.
Conclusion : n'ayez crainte, le Seigneur vous écoute et ce qu'il a à vous offrir vous comblera _ Ayez confiance _
Loué soit Jésus-Christ !
Bonsoir Paloma,
Bien sûr qu'Il écoute ! Il est plus proche de nous que nous le sommes ! Le problème, c'est que nous, nous n'avons pas appris à écouter ! Il y a une heure ou deux j'ai posté un message dans lequel j'évoque une période de ma vie qui fut sans doute la plus heureuse de ma vie de chrétien converti. Je le copie et le colle ici. Je voudrais seulement ajouter comment je me suis retrouvé, un matin de l'année 1993, assis dans une des stalles du petit monastère des Clarisses.
Je sortais d'une dépression profonde consécutive à un régime anti cholestérol que j'avais mené 'tambour battant' en trois mois à peine... mais si mon taux de cholestérol avait réellement baissé, par le régime et l'exercice, par contre je m'étais épuisé et, le lendemain même du bilan 'parfait' et les félicitations de mon médecin, je n'ai pas pu me lever car mon coeur se mettait aussitôt à battre à 140 pulsations minute ! Sur le coup je me suis dit: "çà y est, maintenant c'est le coeur !" et je suis parti faire un tour de 'bicyclette à l'effort' dans une clinique. C'est le cardiologue qui m'a dit: mais non, votre coeur est rapide, mais il est solide et je vous conseille simplement de boire un peu moins de café ou de coca. Par contre, vous êtes en dépression car vous êtes allé trop loin dans votre régime. Et c'était vrai: en arrivant dans son cabinet, c'était avec le sentiment qu'on allait me garder, que je ne pourrais plus sortir et j'avais eu des sueurs froides d'angoisse... Bref. Durant deux mois, jai eu droit à la série d'essais de diverses 'molécules' d'anti dépresseurs, comme ils disent. Mais je ne travaillais plus que le matin. L'après=midi, je m'étendais raide sur mon lit, je regardais le crucifix de ma chambre et je priais la "neuvaine irrésitible de Padre Pio". Je priais d'être délivré de l'angoisse de la mort qui ne me quittait pas.
Et finalement, un après midi vers 15 h, je me suis adressé au Jésus de ma chambre et je lui ai dit : "Maintenant, tant pis, quitte à tomber raide, je veux mourir comme les cowboys, avec mes bottes !" Or, tout s'est passé bien, et le lendemain aussi, et une semaine plus tard j'ai jeté les comprimés. Je me suis mis à louer Dieu comme jamais auparavant. C'est pour remercier le Seigneur que j'ai décidé de me rendre dans le petit monastère qui, été comme hiver, ouvrait ses portes à 6hOO du matin, pour un temps de silence, l'office de Laudes et une eucharistie...
Ici je colle mon précédent message, que j'ai intitulé "Plongé dans un vivant silence" :
Faire silence... Je suis toujours en recherche d'un lieu où je pourrais revivre ce qui fit mon bonheur, jour après jour, durant quinze ans: la veillée silencieuse du petit matin dans un monastère. Le grand silence dans la pénombre (seul l'autel était a-demi éclairé) était suivi de l'office de Laudes, suivi lui-même d'une Eucharistie (mais sans homélie). Durant quinze années, jour après jour, sauf le dimanche - jour de messe en paroisse, j'ai vraiment goûté comme un parfum d'éternité.
Or, il n'y avait rien à voir, rien à entendre non plus - et c'est justement ce silence, mais un silence VIVANT, qui faisait mon bonheur. Chaque lundi, après une demie heure de cet apaisement profond (bon gré mal gré, le corps finissait lui aussi par se taire), les sœurs entonnaient "a capella" le Veni Creator Spiritu tel que je l'ai trouvé ici :
http://www.youtube.com/watch?v=sVqalU2yKjI
Ce souvenir est plus ancré en moi que tous mes autres souvenirs - car le Seigneur était vraiment présent parmi nous et j'avais parfois le sentiment d'être assis au milieu des douze dans la barque de Pierre, à l'aurore, sur la mer de Galilée. Qui, à part la petite dizaine de personnes dont je fus, connaissait encore, à la fin des années 90, ce lieu extraordinaire ?
Les sœurs sont parties à la fin de l'été 2008 - déjà depuis deux ans elles n'étaient plus que quatre à entretenir le petit monastère devenu trop grand à entretenir. Le Seigneur est également présent à chaque messe à laquelle j'ai pu assister depuis... cependant, je n'ai jamais plus ressenti cet apaisement profond qui nécessite d'être plusieurs tout en demeurant seul dans le 'cœur-à-cœur' avec le Christ.
Dans les tourments que le monde traverse, aujourd'hui même, ce souvenir m'est revenu et comme il revient, il m'apaise un peu de nouveau.
Conclusion : n'ayez crainte, le Seigneur vous écoute et ce qu'il a à vous offrir vous comblera _ Ayez confiance _
Loué soit Jésus-Christ !