Bonjour Griffon,
Je viens seulement de voir votre message et je m'excuse de ne pas avoir répondu avant!!! Il date déjà.
Je voulais juste vous remercier d'avoir toujours le mot gentil et réconfortant (et si juste) pour tout le monde!
Je vous souhaite une très belle journée
Céline

Céline a écrit :Bref ma question est surtout: est-ce normal d'avoir ce sentiment d'orgueil malgré moi, car au fond de moi je pense vraiment être loin de mériter ces éloges, ou bien ne suis-je pas normale et dans ce cas, comment combattre ce sentiment?

Bonjour Celine,

Un sentiment d'orgueil ? Pas forcement !
Je penche pour "non" tant que vous le réprimez.

Quand le Seigneur vous ouvrira ses bras et vous dira : " ah Celine, serviteur bon et fidèle, viens t'assoir a la table des saints que je te serve. "

Un grand sentiment de joie vous submergera.
Et ce ne sera pas de l'orgueil.

En attendant, pensez que lorsque vous vous verrez dans la vérité, vous aurez grande honte de vous-même, et combien vous serez heureuse alors d'avoir fait quelques biens a offrir a Jesus. Ce sera bien peu, évidemment.
Rappelez-vous St. Paul, nous sommes dans une course pour nous créer ce trésor dans le ciel.

J'espère répondre a votre question.

Cordialement,

Griffon.

Pour répondre à Elliot 95 , je reprendrai l'exemple du sac ... Pourquoi ne pas accompagner le " ramassage " des objets tombés , d'un regard fraternel , d'un sourire , d'une phrase aimable et , pourquoi pas , un mot d'esprit ? Il n'en faut pas plus .
( Je déconseille l'excès de zèle : invitation au restaurant , demande en mariage ...)

Bonjour à tous,

Je me permets d'intervenir sur ce "vieux" sujet car c'est une question qui me pose problème.

Je me sens toujours mal à l'aise quelque part lorsque certaines personnes me "félicitent" pour les actions que je fais (je suis assistante sociale).
Cela me dérange profondément car je ne veux en tirer aucun orgueil, c'est pour moi un geste naturel que d'aider son prochain, que l'on soit croyant ou non d'ailleurs.

Malgré tout, lorsque les personnes me disent que ce que je fais est bien etc... Je ne peux m'empêcher d'avoir pendant quelques secondes ce sentiment d'auto-satisfaction que j'attribue à de l'orgueil. Cela passe très vite car j'en ai vite honte mais je voudrais que ce sentiment ne pointe plus du tout. Je ne sais pas si je m'exprime bien?

Surtout que personnellement je vois ces actions comme mon métier et rien de plus, je trouve que je n'aide pas sufisemment mon prochain au sens ou cela viendrait spontanément du coeur, comme etienne avec son sac.

Bref ma question est surtout: est-ce normal d'avoir ce sentiment d'orgueil malgré moi, car au fond de moi je pense vraiment être loin de mériter ces éloges, ou bien ne suis-je pas normale et dans ce cas, comment combattre ce sentiment?

Merci à tous pour vos réponses

Céline

Fée Violine, ce que vous dites là est bien le reflet de mes deux interventions sur ce forum.

Par ailleurs le désintéressement a pour corollaire de ne pas se centrer sur soit.

Pierre-Antoine a écrit :

philémon.siclone a écrit : Vous avez des gens qui ne bougeront jamais le petit doigt quand ils ont la possibilité d'aider quelqu'un alors que ça ne leur coûte rien. Parce qu'ils sont pris dans une espèce de principe que faire le moindre geste désintéressé [...]

Je crois que vous répondez, sans doute inconsciemment en écrivant ceci. le porblème n'est pas que le geste coute ou ne coute pas, mais qu'il soit désintéressé...

La Charité est désintéressée. Par nature.
C'est d'ailleurs ce que nous dit Benoit XVI dans son encyclique Deus caritas est.

Oui, mais l'humain n'arrive jamais à un désintéressement total.

Pierre-Antoine a écrit :le porblème n'est pas que le geste coute ou ne coute pas, mais qu'il soit désintéressé...

La Charité est désintéressée. Par nature.

Il me semble que le critère de la vraie charité, c'est plutôt que notre geste soit utile à notre prochain ! La charité c'est se centrer sur l'autre, pas sur nous-même (se demander si notre charité est désintéressée, si elle nous coûite etc., c'est encore se centrer sur soi-même).

AnneT a écrit :Je suis toute heureuse de le lire, gérardh!


Notre Seigneur lui-même nous a donné des exemples en quantité, tant en paroles (par les paraboles) qu'en action de bonté, de soins donnés (mais Lui pouvait guérir, nous pas souvent ) de pardon accordé, de services rendus!

C'est insipirant!

Pour moi, les oeuvres viennent vérifier la foi. Et pour nous, c'est encore mieux, du moment que "la main droite ignore ce que fait la main gauche", car si nous avons été capables d'accomplir un geste de miséricorde, ce n'est pas que nous en ayons un quelconque mérite, mais parce que la grâce est sur nous. Lorsque je parviens à écouter une personne pour laquelle j'ai une antipathie immédiate, je sais que je suis en état de grâce (sinon, j'ai la langue si prompte à rétorquer...)

Je suis toute heureuse de le lire, gérardh!


Notre Seigneur lui-même nous a donné des exemples en quantité, tant en paroles (par les paraboles) qu'en action de bonté, de soins donnés (mais Lui pouvait guérir, nous pas souvent ) de pardon accordé, de services rendus!

C'est insipirant!

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Bonjour Anne T vous écrivez :

je ne crois pas que gérardh fasse beaucoup dans les oeuvres...

Vous avez raison : je n'en fais pas assez. Cependant je ne méconnais pas l'importance des oeuvres : pas pour le salut néanmoins.


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philémon.siclone a écrit : Vous avez des gens qui ne bougeront jamais le petit doigt quand ils ont la possibilité d'aider quelqu'un alors que ça ne leur coûte rien. Parce qu'ils sont pris dans une espèce de principe que faire le moindre geste désintéressé [...]

Je crois que vous répondez, sans doute inconsciemment en écrivant ceci. le porblème n'est pas que le geste coute ou ne coute pas, mais qu'il soit désintéressé...

La Charité est désintéressée. Par nature.
C'est d'ailleurs ce que nous dit Benoit XVI dans son encyclique Deus caritas est.

Elliott95 a écrit :Et comment faire plaisir à Dieu ?

En libérant quelqu'un du mal qu'il nous a fait. Le principal et le plus beau commandement de Dieu, en ce qui me concerne, c'est l'amour. Et comme je l'ai lu quelque part, pardonner c'est aimer deux fois.

Depuis longtemps, avant de me coucher, je le remercie d’être né dans un pays démocratique où la violence ne règne pas, tout en lui demandant d’étendre cette chance que j’ai à l’ensemble de la planète. La tâche est ardue et mes pouvoirs modestes, tout en sachant que c’est vers là que l’humanité se dirige contre vent et marée.

Merci beaucoup pou toutes vos réponses