par Altior » mer. 12 avr. 2017, 0:13
Bonjour,
Oui, la règle est qu'on ne mange pas de viande les vendredis (fêtes mises à part). Cette règle, qui est un commandement de l'Église, donc matière grave, s'applique aux fidèles dont l'âge est entre 14 ans et 60 ans et auxquels l'état de santé le permet. Ils sont exempts d'office: les malades, les emprisonnés, les voyageurs qui n'ont pas les conditions objectives pour la tenir. En plus, on peut obtenir des dérogations individuelles.
Parce que c'est un commandement de l'Église, c'est l'Église qui peut donner des dérogations de façon générale, plus précisément à son niveau de province (minimum archevêché, pour les laïques).
«À jeun», cela veut dire, théoriquement, qu'on ne mange pas du tout. Quant même, les deux jours de jeun par an (mercredi des cendres et vendredi saint) on peut manger une seule fois par jour préférablement le soir et au plus deux petites collations pendant la journée.
Donc, si vous êtes malade et si votre traitement impose de prendre des médicaments après repas, vous êtes exempt d'office de tenir maigre. Pas besoin de demander une dérogation individuelle (=une indulgence) de la part d'un prêtre. Il reste à trouver, préférablement avec votre directeur spirituel (ou selon l'avis d'un prêtre dans son absence) une autre façon d'être cum Ecclesia dans le jeun et l'abstinence.
Par contre, dans le cas, imaginons, d'un joueur de rugby en bonne santé, qui aurait un match difficile le lendemain, l'obligation de jeun reste debout (car il n'est ni malade, ni emprisonné, ni voyageur), mais il peut demander une indulgence au prêtre, qui est censé de la lui accorder.
Bonjour,
Oui, la règle est qu'on ne mange pas de viande les vendredis (fêtes mises à part). Cette règle, qui est un commandement de l'Église, donc matière grave, s'applique aux fidèles dont l'âge est entre 14 ans et 60 ans et auxquels l'état de santé le permet. Ils sont exempts d'office: les malades, les emprisonnés, les voyageurs qui n'ont pas les conditions objectives pour la tenir. En plus, on peut obtenir des dérogations individuelles.
Parce que c'est un commandement de l'Église, c'est l'Église qui peut donner des dérogations de façon générale, plus précisément à son niveau de province (minimum archevêché, pour les laïques).
«À jeun», cela veut dire, théoriquement, qu'on ne mange pas du tout. Quant même, les deux jours de jeun par an (mercredi des cendres et vendredi saint) on peut manger une seule fois par jour préférablement le soir et au plus deux petites collations pendant la journée.
Donc, si vous êtes malade et si votre traitement impose de prendre des médicaments après repas, vous êtes exempt d'office de tenir maigre. Pas besoin de demander une dérogation individuelle (=une indulgence) de la part d'un prêtre. Il reste à trouver, préférablement avec votre directeur spirituel (ou selon l'avis d'un prêtre dans son absence) une autre façon d'être [i]cum Ecclesia[/i] dans le jeun et l'abstinence.
Par contre, dans le cas, imaginons, d'un joueur de rugby en bonne santé, qui aurait un match difficile le lendemain, l'obligation de jeun reste debout (car il n'est ni malade, ni emprisonné, ni voyageur), mais il peut demander une indulgence au prêtre, qui est censé de la lui accorder.