par Altior » mer. 14 août 2019, 9:19
Laudetur !
Pendant une Sainte Messe traditionnelle, le pupitre, qui est mobile, est déplacé. Au début de la Messe il est à gauche de l'Autel (c'est à dire à notre main droite lorsque nous le regardons. C'est là qu'on fait la lecture de l'Apôtre. Puis, un enfant de choeur le déplace à droite et c'est là qu'on fait la lecture de l'Evangile, c'est là qu'il reposera jusqu'à la bénédiction finale.
Pourquoi ce remue-ménage ? Pourquoi un enfant, d'habitude plus petit que le pupitre, se déplace, le prend dans ses bras, en faisant avec la genufléxion droite (de rigueur lorsqu'un traverse l'axe de l'église, c'est à dire lorsqu'on passe devant le tabernacle), pour le déposer à droite, là où le prêtre (ou le diacre, s'il y a) va lire l'Evangile ? Selon des uns des liturgistes, cette vénérable tradition viendrait du fait que l'Apôtre est un livre pour les chrétiens, tendis que l'Évangile est un livre adressé à ceux qui ne le sont pas encore. L'autel étant orienté vers l'est («orienter» signifie littéralement «disposer vers l'orient») et parce que la propagation du christianisme se fait depuis le sud vers le nord, la chose semble avoir sa logique.
Pendant une Sainte Messe dans la nouvelle forme, cet usage n'est pas gardé car il ne correspondrait plus à l'actuel état des choses. Alors, l'Évangile est lu là où est lu l'Apôtre. Tous les livres de la Sainte Ecriture ont Dieu en tant qu'auteur invisible, toutefois l'Évangile a le primat, car il contient l'accomplissement de toute l'histoire sainte. C'est pourquoi il est d'usage que la position du pupitre soit plutôt à droite (c'est à dire à notre main gauche). Mais la chose n'est pas impérative: s'il y a des raison d'organisation de l'espace, il peut siéger tout aussi bien à gauche.
Il est pareil dans le rite byzantin, sauf que là il y a deux pupitres qui ne changent pas de position. Celui qui est à gauche (il s'appelle tétrapode, car il a 4 pieds et 4 faces) sert pour l'Apôtre, celui qui est à droite pour l'Évangile.
Fraternellement en Christ,
A.
Laudetur !
Pendant une Sainte Messe traditionnelle, le pupitre, qui est mobile, est déplacé. Au début de la Messe il est à gauche de l'Autel (c'est à dire à notre main droite lorsque nous le regardons. C'est là qu'on fait la lecture de l'Apôtre. Puis, un enfant de choeur le déplace à droite et c'est là qu'on fait la lecture de l'Evangile, c'est là qu'il reposera jusqu'à la bénédiction finale.
Pourquoi ce remue-ménage ? Pourquoi un enfant, d'habitude plus petit que le pupitre, se déplace, le prend dans ses bras, en faisant avec la genufléxion droite (de rigueur lorsqu'un traverse l'axe de l'église, c'est à dire lorsqu'on passe devant le tabernacle), pour le déposer à droite, là où le prêtre (ou le diacre, s'il y a) va lire l'Evangile ? Selon des uns des liturgistes, cette vénérable tradition viendrait du fait que l'Apôtre est un livre pour les chrétiens, tendis que l'Évangile est un livre adressé à ceux qui ne le sont pas encore. L'autel étant orienté vers l'est («orienter» signifie littéralement «disposer vers l'orient») et parce que la propagation du christianisme se fait depuis le sud vers le nord, la chose semble avoir sa logique.
Pendant une Sainte Messe dans la nouvelle forme, cet usage n'est pas gardé car il ne correspondrait plus à l'actuel état des choses. Alors, l'Évangile est lu là où est lu l'Apôtre. Tous les livres de la Sainte Ecriture ont Dieu en tant qu'auteur invisible, toutefois l'Évangile a le primat, car il contient l'accomplissement de toute l'histoire sainte. C'est pourquoi il est d'usage que la position du pupitre soit plutôt à droite (c'est à dire à notre main gauche). Mais la chose n'est pas impérative: s'il y a des raison d'organisation de l'espace, il peut siéger tout aussi bien à gauche.
Il est pareil dans le rite byzantin, sauf que là il y a deux pupitres qui ne changent pas de position. Celui qui est à gauche (il s'appelle tétrapode, car il a 4 pieds et 4 faces) sert pour l'Apôtre, celui qui est à droite pour l'Évangile.
Fraternellement en Christ,
A.