par Gil » mer. 31 oct. 2018, 11:47
Difficile d'entamer un sujet afin de circonscrire au mieux l'état de mes interrogations.
Par où commencer?! Je ne suis pas baptisé, je ne suis pas catholique, chrétien ou autre, non pas que je ne sache pas trop faire la différence, quoique beaucoup de choses me semblent très obscures encore, pourtant je porte en moi, disons une certaine culture chrétienne. J'espère ne pas choquer en disant "culture". Mais j'y reviendrai. A la première question "est-ce que je crois en Dieu"?, j'ai toujours répondu non, je suis athée mais en fait ce n'est pas si simple. Je crois en quelque chose. Je ne sais pas quoi. Un "truc", une force particulière propre à me protéger, à me donner la force de croire en telle ou telle action, je crois en un certain destin tout en reconnaissant le libre arbitre de chacun. Je ne crois pas au hasard pur. Je crois aussi très fortement en l'humanité, entendons nous bien, quand je dis l'humanité, je dis la relation qui lie les hommes ensemble. Cette volonté grégaire de ne pas rester isoler dans son coin mais savoir et vouloir partager son bonheur ou son malheur. J'ai récemment été très profondément marqué par diverses célébrations catholiques où ce que j'ai pu y entendre m'ont touché. Bon il faut dire que je suis quand même quelqu'un de sensible mais quand même, la sincérité, la piété des gens qui étaient là, la profondeur du prêche qui en quelque phrase relatait bien ma propre pensée. Mais cela ne suffit pas. Je suis cartésien et d'une culture scientifique qui m'empêche de croire béatement à tout. J'ai un besoin intellectuel indispensable à mon cheminement.
Il y a une phrase qui résonne souvent au fond de moi c'est "Dieu est amour". En cela alors oui, là encore peut être je peux choquer, mais je serai tenter de dire que pour moi, en l'état actuel de ce que je ressens et que j'arrive disons à conceptualiser, c'est que si l'humanité (celle dont je parlai avant - cette fraternité universelle des hommes) cette relation spirituelle entre les hommes, cet amour au sens spirituel du terme est Dieu - ou la marque de son existence - alors je dirai, oui, je veux bien commencer à comprendre. Mais après?
Entendons-nous bien, ce n'est pas parce qu'on a mis en place des rites que cela veut dire que Dieu existe, ce n'est pas parce qu'on participe à tel ou tel rituel ou qu'on a son nom sur un registre d'un baptême qu'on est croyant - ou non.
Je reviens sur le fait que le prêtre invite à communier pendant la messe un non croyant. Cela me trouble car cela me touche. Et pourtant comment peut-on vouloir faire communier quelqu'un qui ne croit pas, ou qui croit ne pas croire. Je n'ai jamais été au bout de l'exercice, je ne me suis jamais approché du prêtre pour ce faire. Je pense que cela pourrait choquer, du moins ceux qui savent que je suis pas baptisé ni "croyant" (vous avez vu j'ai mis des guillemets parce rien n'est jamais simple).
Bon c'est fouilli tout cela, mais cela me permet aussi de mettre des mots sur mes intimes interrogations.
SI vous m'avez lu, je vous en remercie. SI vous avez d'autres clés pour m'aider à débrouiller tout le fatras de questions que je me pose, je suis preneur aussi.
Je vous souhaite une bonne journée.
Difficile d'entamer un sujet afin de circonscrire au mieux l'état de mes interrogations.
Par où commencer?! Je ne suis pas baptisé, je ne suis pas catholique, chrétien ou autre, non pas que je ne sache pas trop faire la différence, quoique beaucoup de choses me semblent très obscures encore, pourtant je porte en moi, disons une certaine culture chrétienne. J'espère ne pas choquer en disant "culture". Mais j'y reviendrai. A la première question "est-ce que je crois en Dieu"?, j'ai toujours répondu non, je suis athée mais en fait ce n'est pas si simple. Je crois en quelque chose. Je ne sais pas quoi. Un "truc", une force particulière propre à me protéger, à me donner la force de croire en telle ou telle action, je crois en un certain destin tout en reconnaissant le libre arbitre de chacun. Je ne crois pas au hasard pur. Je crois aussi très fortement en l'humanité, entendons nous bien, quand je dis l'humanité, je dis la relation qui lie les hommes ensemble. Cette volonté grégaire de ne pas rester isoler dans son coin mais savoir et vouloir partager son bonheur ou son malheur. J'ai récemment été très profondément marqué par diverses célébrations catholiques où ce que j'ai pu y entendre m'ont touché. Bon il faut dire que je suis quand même quelqu'un de sensible mais quand même, la sincérité, la piété des gens qui étaient là, la profondeur du prêche qui en quelque phrase relatait bien ma propre pensée. Mais cela ne suffit pas. Je suis cartésien et d'une culture scientifique qui m'empêche de croire béatement à tout. J'ai un besoin intellectuel indispensable à mon cheminement.
Il y a une phrase qui résonne souvent au fond de moi c'est "Dieu est amour". En cela alors oui, là encore peut être je peux choquer, mais je serai tenter de dire que pour moi, en l'état actuel de ce que je ressens et que j'arrive disons à conceptualiser, c'est que si l'humanité (celle dont je parlai avant - cette fraternité universelle des hommes) cette relation spirituelle entre les hommes, cet amour au sens spirituel du terme est Dieu - ou la marque de son existence - alors je dirai, oui, je veux bien commencer à comprendre. Mais après?
Entendons-nous bien, ce n'est pas parce qu'on a mis en place des rites que cela veut dire que Dieu existe, ce n'est pas parce qu'on participe à tel ou tel rituel ou qu'on a son nom sur un registre d'un baptême qu'on est croyant - ou non.
Je reviens sur le fait que le prêtre invite à communier pendant la messe un non croyant. Cela me trouble car cela me touche. Et pourtant comment peut-on vouloir faire communier quelqu'un qui ne croit pas, ou qui croit ne pas croire. Je n'ai jamais été au bout de l'exercice, je ne me suis jamais approché du prêtre pour ce faire. Je pense que cela pourrait choquer, du moins ceux qui savent que je suis pas baptisé ni "croyant" (vous avez vu j'ai mis des guillemets parce rien n'est jamais simple).
Bon c'est fouilli tout cela, mais cela me permet aussi de mettre des mots sur mes intimes interrogations.
SI vous m'avez lu, je vous en remercie. SI vous avez d'autres clés pour m'aider à débrouiller tout le fatras de questions que je me pose, je suis preneur aussi.
Je vous souhaite une bonne journée.