par Astya » jeu. 10 mai 2018, 17:51
Les états pontificaux sont le résultat de l'évolution historique : rien à voir avec l'enseignement de Jésus.
Pour faire court :
- à partir de Constantin (empereur romain en 330) les évêques sont intégrés à l'administration romaine, avec une autorité judiciaire et des exemptions fiscales venant compenser leurs nouvelles tâches administratives et judiciaires.
- pendant l'antiquité tardive (grosso modo de 390 à 800) la structure de l'administration romaine dégringole plus ou moins lentement : les pouvoirs administratifs locaux, civils (de moins en moins nombreux), religieux (évêques dont l'évêque de Rome qui est le Pape) et militaires (souvent peu romanisés) ne reçoivent plus de subsides d'une autorité centrale : le système continue à fonctionner localement car les autorités locales lèvent des impôts locaux.
- entre 800 et 900, la féodalité s'installe : le pouvoir administratif et militaire ainsi que la région où il est exercé devient héréditaire : ce n'est plus l'état carolingien qui nomme les comtes (autorités administratives civiles) ni les ducs (autorités militaires) : ces charges et les droits fiscaux sur la région où elles s'exercent deviennent héréditaires.
- dans les villes une partie des droits fiscaux restent aux évêques qui restent des autorités élues (par un petit nombre). Dans les villes où il n'y a pas de seigneur autre que l'évêque, l'évêque est le chef temporel.
Cela s'est passé pour les états pontificaux entre autres. Les autres états évêchés ont disparu avant, parce qu'ils ont été englobés par des états nations. Les états pontificaux ont été réduits au Vatican pendant l'unification de l'Italie (fin 19ème siècle).
Pendant pratiquement toute l'histoire de l'Eglise, les Papes ont été chefs temporels et en même temps chefs spirituels de la chrétienté puis de l'Eglise catholique.
A mon opinion, ce point ne peut pas donner lieu à critique : c'est juste la réalité historique.
Les états pontificaux sont le résultat de l'évolution historique : rien à voir avec l'enseignement de Jésus.
Pour faire court :
- à partir de Constantin (empereur romain en 330) les évêques sont intégrés à l'administration romaine, avec une autorité judiciaire et des exemptions fiscales venant compenser leurs nouvelles tâches administratives et judiciaires.
- pendant l'antiquité tardive (grosso modo de 390 à 800) la structure de l'administration romaine dégringole plus ou moins lentement : les pouvoirs administratifs locaux, civils (de moins en moins nombreux), religieux (évêques dont l'évêque de Rome qui est le Pape) et militaires (souvent peu romanisés) ne reçoivent plus de subsides d'une autorité centrale : le système continue à fonctionner localement car les autorités locales lèvent des impôts locaux.
- entre 800 et 900, la féodalité s'installe : le pouvoir administratif et militaire ainsi que la région où il est exercé devient héréditaire : ce n'est plus l'état carolingien qui nomme les comtes (autorités administratives civiles) ni les ducs (autorités militaires) : ces charges et les droits fiscaux sur la région où elles s'exercent deviennent héréditaires.
- dans les villes une partie des droits fiscaux restent aux évêques qui restent des autorités élues (par un petit nombre). Dans les villes où il n'y a pas de seigneur autre que l'évêque, l'évêque est le chef temporel.
Cela s'est passé pour les états pontificaux entre autres. Les autres états évêchés ont disparu avant, parce qu'ils ont été englobés par des états nations. Les états pontificaux ont été réduits au Vatican pendant l'unification de l'Italie (fin 19ème siècle).
Pendant pratiquement toute l'histoire de l'Eglise, les Papes ont été chefs temporels et en même temps chefs spirituels de la chrétienté puis de l'Eglise catholique.
A mon opinion, ce point ne peut pas donner lieu à critique : c'est juste la réalité historique.