par Christophe67 » lun. 22 mai 2017, 18:07
babycomeback44 a écrit : ↑mar. 16 mai 2017, 10:14
Donc je ne suis pas dans l'erreur merci pour ce schéma de la Trinité.
Bonjour angélique,
Ce schéma s'appelle le "Quicumque" plus connu sous "Symbôle d'Athanase".
Tout comme les hébreux nommaient chaque livre, dans l'Ancien Testament, par le premier mot qu'il contenait, l'origine Quicumque vient de la version du texte en latin rédigé entre 430 et 500 :
« Quicúmque vult salvus esse, ante ómnia opus est ut téneat cathólicam fidem:
Quam nisi quisque íntegram inviolatámque serváverit, absque dúbio in aetérnum períbit.
Fides autem cathólica haec est † ut unum Deum in Trinitáte, et Trinitátem in unitáte venerémur;
Neque confundéntes persónas, neque substántiam separántes.
Ália est enim persóna Patris, ália Fílii, ália Spíritus Sancti.
Sed Patris, et Fílii, et Spíritus Sancti una est divínitas, aequális glória, coaetérna majéstas.
Qualis Pater, talis Filius, talis Spiritus Sanctus.
Increátus Pater, increátus Fílius, increátus Spíritus Sanctus;
Imménsus Pater, imménsus Fílius, imménsus Spíritus Sanctus;
Ætérnus Pater, aetérnus Fílius, aetérnus Spíritus Sanctus;
Et tamen non tres aetérni, sed unus aetérnus;
Sicut non tres increáti, nec tres imménsi, sed unus increátus, et unus imménsus.
Simíliter omnípotens Pater, omnípotens Fílius, omnípotens Spíritus Sanctus;
Et tamen non tres omnipoténtes, sed unus omnípotens.
Ita Deus Pater, Deus Fílius, Deus Spíritus Sanctus;
Et tamen non tres Dii, sed unus est Deus.
Ita Dóminus Pater, Dóminus Fílius, Dóminus Spíritus Sanctus;
Et tamen non tres Dómini, sed unus est Dóminus.
Quia sicut singillátim unamquámque persónam Deum ac Dóminum confitéri christiána veritáte compéllimur: ita tres Deos aut Dóminos dícere cathólica relogióne prohibémur.
Pater a nullo est factus: nec creátus, nec génitus.
Fílius a Patre solo est: non factus, nec creátus, sed génitus.
Spíritus Sanctus a Patre et Fílio: non factus, nec creátus, nec génitus, sed procédens.
Unus ergo Pater, non tres Patres: † unus Fílius, non tres Fílii; unus Spíritus Sanctus, non tres Spíritus Sancti.
Et in hac Trinitáte nihil prius aut postérius, † nihil majus aut minus: sed totae tres persónae coaetérnae sibi sunt et coaequáles.
Ita ut per ómnia, sicut jam supra dictum est, † et únitas in Trinitáte, et Trínitas in unitáte veneránda sit.
Qui vult ergo salvus esse, ita de Trinitáte séntiat.
Sed necessárium est ad aetérnam salútem, ut Incarnatiónem quoque Dómini nostri Jesu Christi fidéliter credat.
Est ergo fides recta, ut credámus et confiteámur, † quia Dóminus noster Jesus Christus Dei Fílius, Deus et Homo est.
Deus est ex substántia Patris ante saecula génitus, et homo est ex substántia matris in saéculo natus.
Perféctus Deus, perféctus homo: ex ánima rationáli et humána carne subsístens.
Æquális Patri secúndum divinitátem: minor Patre secúndum humanitátem.
Qui licet Deus sit et homo, non duo tamen, sed unus est Christus;
Unus autem non conversióne divinitátis in carnem, sed assumptióne humanitátis in Deum;
Unus omníno non confusióne substántiae, sed unitáte persónae.
Nam sicut ánima rationális et caro unus est homo, ita Deus et homo unus est Christus.
Qui passus est pro salúte nostra, descéndit ad ínferos, tértia die resurréxit a mórtuis,
Ascéndit ad coelos, sedet ad déxteram Dei Patris omnipoténtis, inde ventúrus est judicáre vivos et mórtuos.
Ad cujus advéntum omnes hómines resúrgere habent cum corpóribus suis, et redditúri sunt de factis própriis ratiónem.
Et qui bona egérunt, ibunt in vitam aetérnam, qui vero mala, in ignem aetérnum.
Haec est fides cathólica, † quam nisi quisque fidéliter firmitérque credíderit, salvus esse non póterit. »
dont voici la version française (Denzinger N° 75-76) :
« Quiconque veut être sauvé, doit avant tout tenir la foi catholique : celui qui ne la garde pas intègre et inviolée ira, sans aucun doute, à sa perte éternelle. Or la foi catholique consiste en ceci : nous vénérons un seul Dieu dans la Trinité et la Trinité dans l'unité, sans confondre les personnes ni diviser la substance : autre en effet est la personne du Père, autre celle (la personne) du Fils, autre celle (la personne) de l'Esprit Saint ; mais le Père, le Fils et l'Esprit Saint ont une même divinité, une gloire égale, une même éternelle majesté. Comme est le Père, tel est le Fils, tel (aussi) l'Esprit Saint : incréé est le Père, incréé le Fils, incréé l'Esprit Saint ; immense est le Père, immense le Fils, immense l'Esprit Saint : éternel est le Père, éternel le Fils, éternel l'Esprit Saint ; et cependant ils ne sont pas trois éternels, mais un seul éternel ; ni non plus trois incréés, ni trois immenses, mais un seul incréé (immense) et un seul immense (incréé). De même tout-puissant est le Père, tout-puissant le Fils, tout puissant l'Esprit Saint ; et cependant ils ne sont pas trois tout-puissants, mais un seul tout-puissant. Ainsi le Père est Dieu, le Fils est Dieu, l'Esprit Saint est Dieu ; et cependant ils ne sont pas trois dieux, mais un seul Dieu. Ainsi le Père est Seigneur, le Fils est Seigneur, l'Esprit Saint est Seigneur; et cependant ils ne sont pas trois Seigneurs, mais il y a un seul Seigneur : car de même que la vérité chrétienne nous commande de confesser chacune des personnes en particulier comme Dieu et Seigneur, de même la religion catholique nous interdit de dire qu'il ya trois dieux ou trois seigneurs. Le Père n'a été fait par personne, ni créé, ni engendré ; le Fils est du Père seul, non pas fait, ni créé, mais engendré ; l'Esprit Saint est du Père et du Fils, non pas fait, ni créé, ni engendré, mais il procède. Donc un seul Père, non pas trois Pères ; un seul Fils, non pas trois Fils, un seul Esprit Saint, non pas trois Esprits Saints. Et dans cette Trinité rien n'est antérieur ou postérieur, rien n'est plus grand ou moins grand, mais toutes les trois personnes sont coéternelles et coégales, si bien qu'en tout, comme il a déjà été dit plus haut, on doit vénérer aussi bien l'unité dans la Trinité que la Trinité dans l'unité. Celui donc qui veut être sauvé doit penser cela de la Trinité. Mais il est nécessaire au salut éternel de croire fidèlement aussi en l'Incarnation de notre Seigneur Jésus Christ. C'est donc la foi droite que de croire et de confesser que notre Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, est Dieu et homme (aussi bien Dieu qu'il est également homme) : il est Dieu, engendré de la substance du Père avant les siècles, et homme né de la substance de la Mère dans le temps ; Dieu parfait, homme parfait, composé d'une âme raisonnable et d'une chair humaine ; égal au Père selon la divinité, inférieur au Père selon l'humanité ; bien qu'il soit Dieu et homme, il n'y a pas cependant deux Christ, mais un seul Christ ; un, non pas parce que la divinité s'est changée en chair (dans la chair), mais parce que l'humanité a été assumée en Dieu ; un absolument, non par un mélange de substance, mais par l'unité de personne. En effet de même que l'âme raisonnable et le corps font un homme un, de même Dieu et l'homme font un seul Christ. Il a souffert pour notre salut, il est descendu aux enfers, le troisième jour il est ressuscité des morts, il est monté aux cieux, il siège à la droite du Père, d'où il viendra juger les vivants et les morts. A sa venue tous les hommes ressusciteront avec (dans) leurs corps et rendront compte chacun de leurs actes ; ceux qui ont bien agi iront dans la vie éternelle, mais ceux qui auront mal agi, au feu éternel. Telle est la foi catholique : si quelqu'un ne la croit pas fidèlement et fermement, il ne pourra être sauvé »
Très beau texte pour aborder ce mystère qu'est la Très Sainte Trinité.
Vous y verrez que vous étiez dans le vrai.
Cordialement.
[quote=babycomeback44 post_id=364642 time=1494922487 user_id=15686]
Donc je ne suis pas dans l'erreur merci pour ce schéma de la Trinité. :)
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Bonjour angélique,
Ce schéma s'appelle le "Quicumque" plus connu sous "Symbôle d'Athanase".
Tout comme les hébreux nommaient chaque livre, dans l'Ancien Testament, par le premier mot qu'il contenait, l'origine Quicumque vient de la version du texte en latin rédigé entre 430 et 500 :
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« Quicúmque vult salvus esse, ante ómnia opus est ut téneat cathólicam fidem:
Quam nisi quisque íntegram inviolatámque serváverit, absque dúbio in aetérnum períbit.
Fides autem cathólica haec est † ut unum Deum in Trinitáte, et Trinitátem in unitáte venerémur;
Neque confundéntes persónas, neque substántiam separántes.
Ália est enim persóna Patris, ália Fílii, ália Spíritus Sancti.
Sed Patris, et Fílii, et Spíritus Sancti una est divínitas, aequális glória, coaetérna majéstas.
Qualis Pater, talis Filius, talis Spiritus Sanctus.
Increátus Pater, increátus Fílius, increátus Spíritus Sanctus;
Imménsus Pater, imménsus Fílius, imménsus Spíritus Sanctus;
Ætérnus Pater, aetérnus Fílius, aetérnus Spíritus Sanctus;
Et tamen non tres aetérni, sed unus aetérnus;
Sicut non tres increáti, nec tres imménsi, sed unus increátus, et unus imménsus.
Simíliter omnípotens Pater, omnípotens Fílius, omnípotens Spíritus Sanctus;
Et tamen non tres omnipoténtes, sed unus omnípotens.
Ita Deus Pater, Deus Fílius, Deus Spíritus Sanctus;
Et tamen non tres Dii, sed unus est Deus.
Ita Dóminus Pater, Dóminus Fílius, Dóminus Spíritus Sanctus;
Et tamen non tres Dómini, sed unus est Dóminus.
Quia sicut singillátim unamquámque persónam Deum ac Dóminum confitéri christiána veritáte compéllimur: ita tres Deos aut Dóminos dícere cathólica relogióne prohibémur.
Pater a nullo est factus: nec creátus, nec génitus.
Fílius a Patre solo est: non factus, nec creátus, sed génitus.
Spíritus Sanctus a Patre et Fílio: non factus, nec creátus, nec génitus, sed procédens.
Unus ergo Pater, non tres Patres: † unus Fílius, non tres Fílii; unus Spíritus Sanctus, non tres Spíritus Sancti.
Et in hac Trinitáte nihil prius aut postérius, † nihil majus aut minus: sed totae tres persónae coaetérnae sibi sunt et coaequáles.
Ita ut per ómnia, sicut jam supra dictum est, † et únitas in Trinitáte, et Trínitas in unitáte veneránda sit.
Qui vult ergo salvus esse, ita de Trinitáte séntiat.
Sed necessárium est ad aetérnam salútem, ut Incarnatiónem quoque Dómini nostri Jesu Christi fidéliter credat.
Est ergo fides recta, ut credámus et confiteámur, † quia Dóminus noster Jesus Christus Dei Fílius, Deus et Homo est.
Deus est ex substántia Patris ante saecula génitus, et homo est ex substántia matris in saéculo natus.
Perféctus Deus, perféctus homo: ex ánima rationáli et humána carne subsístens.
Æquális Patri secúndum divinitátem: minor Patre secúndum humanitátem.
Qui licet Deus sit et homo, non duo tamen, sed unus est Christus;
Unus autem non conversióne divinitátis in carnem, sed assumptióne humanitátis in Deum;
Unus omníno non confusióne substántiae, sed unitáte persónae.
Nam sicut ánima rationális et caro unus est homo, ita Deus et homo unus est Christus.
Qui passus est pro salúte nostra, descéndit ad ínferos, tértia die resurréxit a mórtuis,
Ascéndit ad coelos, sedet ad déxteram Dei Patris omnipoténtis, inde ventúrus est judicáre vivos et mórtuos.
Ad cujus advéntum omnes hómines resúrgere habent cum corpóribus suis, et redditúri sunt de factis própriis ratiónem.
Et qui bona egérunt, ibunt in vitam aetérnam, qui vero mala, in ignem aetérnum.
Haec est fides cathólica, † quam nisi quisque fidéliter firmitérque credíderit, salvus esse non póterit. »
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dont voici la version française (Denzinger N° 75-76) :
[quote]
« Quiconque veut être sauvé, doit avant tout tenir la foi catholique : celui qui ne la garde pas intègre et inviolée ira, sans aucun doute, à sa perte éternelle. Or la foi catholique consiste en ceci : nous vénérons un seul Dieu dans la Trinité et la Trinité dans l'unité, sans confondre les personnes ni diviser la substance : autre en effet est la personne du Père, autre celle (la personne) du Fils, autre celle (la personne) de l'Esprit Saint ; mais le Père, le Fils et l'Esprit Saint ont une même divinité, une gloire égale, une même éternelle majesté. Comme est le Père, tel est le Fils, tel (aussi) l'Esprit Saint : incréé est le Père, incréé le Fils, incréé l'Esprit Saint ; immense est le Père, immense le Fils, immense l'Esprit Saint : éternel est le Père, éternel le Fils, éternel l'Esprit Saint ; et cependant ils ne sont pas trois éternels, mais un seul éternel ; ni non plus trois incréés, ni trois immenses, mais un seul incréé (immense) et un seul immense (incréé). De même tout-puissant est le Père, tout-puissant le Fils, tout puissant l'Esprit Saint ; et cependant ils ne sont pas trois tout-puissants, mais un seul tout-puissant. Ainsi le Père est Dieu, le Fils est Dieu, l'Esprit Saint est Dieu ; et cependant ils ne sont pas trois dieux, mais un seul Dieu. Ainsi le Père est Seigneur, le Fils est Seigneur, l'Esprit Saint est Seigneur; et cependant ils ne sont pas trois Seigneurs, mais il y a un seul Seigneur : car de même que la vérité chrétienne nous commande de confesser chacune des personnes en particulier comme Dieu et Seigneur, de même la religion catholique nous interdit de dire qu'il ya trois dieux ou trois seigneurs. Le Père n'a été fait par personne, ni créé, ni engendré ; le Fils est du Père seul, non pas fait, ni créé, mais engendré ; l'Esprit Saint est du Père et du Fils, non pas fait, ni créé, ni engendré, mais il procède. Donc un seul Père, non pas trois Pères ; un seul Fils, non pas trois Fils, un seul Esprit Saint, non pas trois Esprits Saints. Et dans cette Trinité rien n'est antérieur ou postérieur, rien n'est plus grand ou moins grand, mais toutes les trois personnes sont coéternelles et coégales, si bien qu'en tout, comme il a déjà été dit plus haut, on doit vénérer aussi bien l'unité dans la Trinité que la Trinité dans l'unité. Celui donc qui veut être sauvé doit penser cela de la Trinité. Mais il est nécessaire au salut éternel de croire fidèlement aussi en l'Incarnation de notre Seigneur Jésus Christ. C'est donc la foi droite que de croire et de confesser que notre Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, est Dieu et homme (aussi bien Dieu qu'il est également homme) : il est Dieu, engendré de la substance du Père avant les siècles, et homme né de la substance de la Mère dans le temps ; Dieu parfait, homme parfait, composé d'une âme raisonnable et d'une chair humaine ; égal au Père selon la divinité, inférieur au Père selon l'humanité ; bien qu'il soit Dieu et homme, il n'y a pas cependant deux Christ, mais un seul Christ ; un, non pas parce que la divinité s'est changée en chair (dans la chair), mais parce que l'humanité a été assumée en Dieu ; un absolument, non par un mélange de substance, mais par l'unité de personne. En effet de même que l'âme raisonnable et le corps font un homme un, de même Dieu et l'homme font un seul Christ. Il a souffert pour notre salut, il est descendu aux enfers, le troisième jour il est ressuscité des morts, il est monté aux cieux, il siège à la droite du Père, d'où il viendra juger les vivants et les morts. A sa venue tous les hommes ressusciteront avec (dans) leurs corps et rendront compte chacun de leurs actes ; ceux qui ont bien agi iront dans la vie éternelle, mais ceux qui auront mal agi, au feu éternel. Telle est la foi catholique : si quelqu'un ne la croit pas fidèlement et fermement, il ne pourra être sauvé »
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Très beau texte pour aborder ce mystère qu'est la Très Sainte Trinité.
Vous y verrez que vous étiez dans le vrai.
Cordialement.