par Anne » sam. 03 sept. 2011, 1:52
L’ASSOMPTION
La doctrine de l’Assomption dit qu’à la fin de sa vie sur terre Marie a été prise, corps et âme, au ciel, tout comme Hénoch, Élisée, et peut-être quelques autres l’ont été avant elle. Il est aussi nécessaire de garder à l’esprit ce que n’est pas l’Assomption. Certains pensent que les Catholiques croient que Marie a « ascensionné » au ciel. Ce n’est pas le cas. Le Christ, par lui-même, est monté au ciel. Marie a été prise au ciel par Dieu. Elle ne l’a pas fait d’elle-même.
L’Église n’a jamais formellement défini si elle est morte ou non, et l’intégrité de la doctrine de l’Assomption ne serait pas invalidée si elle n’était, en fait, pas décédée, mais le consensus quasi-universel est qu’elle est morte. Le pape Pie XII, dans
Munificentissimus Deus (1950), déclare que Marie, "au terme de sa vie terrestre” (noter le silence au sujet de sa mort), a été « prise corps et âme dans la gloire des cieux."
La possibilité d’une assomption corporelle avant le Jugement Dernier est suggéré par Mt 27:52–53: " les sépulcres s'ouvrirent et les corps de beaucoup de saints défunts ressuscitèrent. Et, sortis des sépulcres, après sa résurrection, ils entrèrent dans la ville sainte et apparurent à beaucoup”. Est-ce que tous ces saints de l’Ancien Testament moururent et durent être enterrés de nouveau ? On n’en témoigne nulle part, mais les auteurs primitifs de l’Église témoignent qu’ils avaient été enlevés au ciel, ou tout au moins dans cet état temporaire de repos et de bonheur souvent nommé « le paradis », où les justes de l’époque de l’Ancien Testament attendaient la résurrection du Christ (Lc 16:22, 23:43; Hb. 11:1–40; 1 P. 4:6), pour être ensuite ils accédèrent au bonheur absolu dans le ciel.
Aucuns restes
Il y a aussi ce qu’on pourrait appeler la preuve historique négative de l’Assomption de Marie. Il est facile de documenter que, dès le début, les Chrétiens rendaient hommage aux saints, incluant ceux dont nous ne connaissons rien ou à peu près rien. Rome, par exemple, abrite les tombeaux de Pierre et de Paul, celui de Pierre se trouvant sous le maître-autel de la Basilique St-Pierre de Rome. Dans les premiers siècles Chrétiens les reliques des saints étaient protégées avec zèle et avaient une grande valeur. Les ossements des martyrs du Colisée, par exemple, ont été rapidement rassemblés et préservés – il existe de nombreux récits de ceci dans les biographies de ceux qui ont donné leur vie pour la foi.
On s’entend pour dire que Marie a terminé sa vie à Jérusalem, ou peut-être à Éphèse. Cependant, aucune de ces villes, ni aucune autre, ne prétend posséder ses restes, quoiqu’il y ait revendication de son tombeau (temporaire). Et pourquoi aucune ville n’affirme posséder les ossements de Marie ? Apparemment parce qu’il n’y en a pas à revendiquer, et les gens le savaient. Nous avons donc Marie, certainement la plus privilégiée parmi tous les saints, certainement la plus sainte, dont nous ne possédons aucun témoignage selon lequel ses restes humains aient été vénérés où que ce soit.
Complément de l’Immaculée Conception
À travers les siècles, les Pères et les Docteurs de l’Église ont souvent mentionné combien Marie était digne du privilège de l’Assomption. Les raisons prises en considération incluaient que Marie avait été préservée du péché, sa maternité de Dieu, sa virginité perpétuelle, et –la clé- son union à l’oeuvre salvifique du Christ.
Le dogme est particulièrement approprié quand on étudie l’honneur accordé à l’arche d’alliance. Elle contenait la manne (le pain du ciel), les tablettes de pierre des dix commandements (la parole de Dieu), et le bâton d’Aaron (le symbole du grand prêtre d’Israël). À cause de son contenu, elle était fabriquée d’un bois incorruptible, et le Psaume 132 :8 dit : « Lève-toi, Yahweh, viens au lieu de ton repos, toi et l'arche de ta majesté! » Si ce contenant eut droit à un tel honneur, combien plus Marie devrait-elle être préservée de la corruption puisque qu’elle est la nouvelle arche – celle qui a porté le vrai pain du ciel, la Parole de Dieu et le grand prêtre de la Nouvelle Alliance, Jésus Christ.
Certains diront que la nouvelle arche n’est pas Marie, mais le corps de Jésus. Même si c’était le cas, il vaut la peine de noter 1 Ch 15:14 qui témoigne que les personnes qui portaient l’arche étaient sanctifiées. Il serait insensé de sanctifier des hommes qui auraient porté une boîte et de ne pas sanctifier le ventre qui aurait porté Dieu lui-même ! Après tout, la sagesse « n'habite pas dans un corps esclave du péché ». (Sg 1 :4) Mais il y a plus que le fait d’être digne de l’Assomption. Après tout, si Marie a été conçue sans tache, alors il s’ensuit qu’elle n’aurait pas à souffrir la corruption de la fosse, qui est une conséquence du péché (Gn. 3:17, 19].
La Coopération de Marie
Marie a librement et activement coopéré d’une manière unique au plan salvifique de Dieu (Lc 1:38; Ga 4:4). Comme toute mère, elle n’a jamais été séparée de la souffrance de son Fils (Lc 2:35), et l’Écriture promet que ceux qui partagent les souffrances du Christ partageront sa gloire (Rm. 8:17). Comme elle a souffert un martyr intérieur unique, il est approprié que Jésus veuille l’honorer d’une gloire unique.
Tout les Chrétiens croient qu’un jour ils seront élevés sous une forme glorieuse, pour être purifiés afin d’être avec Jésus pour l’éternité (1 Th 4:17; Ap 21:27). En tant que première personne à répondre « oui » à la bonne nouvelle de Jésus (Lc 1:38), Marie est, d’une certaine façon, le prototype du Chrétien, et a reçu à l’avance les bénédictions que nous recevrons tous un jour.
Par l’Écriture seule ?
Comme l’Immaculée Conception et l’Assomption ne sont pas mentionnées explicitement dans les Écritures, les Fondamentalistes concluent que ces doctrines sont fausses. Ici, il va sans dire, nous entrons dans un autre débat, la question de
sola scriptura, ou la théorie « Par l’Écriture seule » des protestants. Il n’est pas du ressort de ce pamphlet de répondre à cet idéologie. Disons seulement que si la position de l’Église Catholique est vraie, alors la notion de
sola scriptura est fausse. Il n’y a alors aucun problème à ce que l’Église définisse officiellement une doctrine qui n’est pas explicitement dans les Écritures, pourvu qu’elle n’entre pas en contradiction avec les Écritures.
L’Église Catholique a reçu mission du Christ d’enseigner toutes les nations et de leur enseigner infailliblement – guidée, comme il l’avait promis, par le Saint Esprit jusqu’à la fin des temps (Jn 14:26, 16:13). Le simple fait que l’Église enseigne que quelque chose est définitivement vrai est une garantie que c’est vrai (Mt. 28:18-20, Lc 10:16, 1 Tim 3:15).
http://www.catholic.com/library/Immacul ... _Assum.asp
[b]L’ASSOMPTION[/b]
La doctrine de l’Assomption dit qu’à la fin de sa vie sur terre Marie a été prise, corps et âme, au ciel, tout comme Hénoch, Élisée, et peut-être quelques autres l’ont été avant elle. Il est aussi nécessaire de garder à l’esprit ce que n’est pas l’Assomption. Certains pensent que les Catholiques croient que Marie a « ascensionné » au ciel. Ce n’est pas le cas. Le Christ, par lui-même, est monté au ciel. Marie a été prise au ciel par Dieu. Elle ne l’a pas fait d’elle-même.
L’Église n’a jamais formellement défini si elle est morte ou non, et l’intégrité de la doctrine de l’Assomption ne serait pas invalidée si elle n’était, en fait, pas décédée, mais le consensus quasi-universel est qu’elle est morte. Le pape Pie XII, dans [i]Munificentissimus Deus[/i] (1950), déclare que Marie, "au terme de sa vie terrestre” (noter le silence au sujet de sa mort), a été « prise corps et âme dans la gloire des cieux."
La possibilité d’une assomption corporelle avant le Jugement Dernier est suggéré par Mt 27:52–53: " les sépulcres s'ouvrirent et les corps de beaucoup de saints défunts ressuscitèrent. Et, sortis des sépulcres, après sa résurrection, ils entrèrent dans la ville sainte et apparurent à beaucoup”. Est-ce que tous ces saints de l’Ancien Testament moururent et durent être enterrés de nouveau ? On n’en témoigne nulle part, mais les auteurs primitifs de l’Église témoignent qu’ils avaient été enlevés au ciel, ou tout au moins dans cet état temporaire de repos et de bonheur souvent nommé « le paradis », où les justes de l’époque de l’Ancien Testament attendaient la résurrection du Christ (Lc 16:22, 23:43; Hb. 11:1–40; 1 P. 4:6), pour être ensuite ils accédèrent au bonheur absolu dans le ciel.
[b]Aucuns restes[/b]
Il y a aussi ce qu’on pourrait appeler la preuve historique négative de l’Assomption de Marie. Il est facile de documenter que, dès le début, les Chrétiens rendaient hommage aux saints, incluant ceux dont nous ne connaissons rien ou à peu près rien. Rome, par exemple, abrite les tombeaux de Pierre et de Paul, celui de Pierre se trouvant sous le maître-autel de la Basilique St-Pierre de Rome. Dans les premiers siècles Chrétiens les reliques des saints étaient protégées avec zèle et avaient une grande valeur. Les ossements des martyrs du Colisée, par exemple, ont été rapidement rassemblés et préservés – il existe de nombreux récits de ceci dans les biographies de ceux qui ont donné leur vie pour la foi.
On s’entend pour dire que Marie a terminé sa vie à Jérusalem, ou peut-être à Éphèse. Cependant, aucune de ces villes, ni aucune autre, ne prétend posséder ses restes, quoiqu’il y ait revendication de son tombeau (temporaire). Et pourquoi aucune ville n’affirme posséder les ossements de Marie ? Apparemment parce qu’il n’y en a pas à revendiquer, et les gens le savaient. Nous avons donc Marie, certainement la plus privilégiée parmi tous les saints, certainement la plus sainte, dont nous ne possédons aucun témoignage selon lequel ses restes humains aient été vénérés où que ce soit.
[b]Complément de l’Immaculée Conception[/b]
À travers les siècles, les Pères et les Docteurs de l’Église ont souvent mentionné combien Marie était digne du privilège de l’Assomption. Les raisons prises en considération incluaient que Marie avait été préservée du péché, sa maternité de Dieu, sa virginité perpétuelle, et –la clé- son union à l’oeuvre salvifique du Christ.
Le dogme est particulièrement approprié quand on étudie l’honneur accordé à l’arche d’alliance. Elle contenait la manne (le pain du ciel), les tablettes de pierre des dix commandements (la parole de Dieu), et le bâton d’Aaron (le symbole du grand prêtre d’Israël). À cause de son contenu, elle était fabriquée d’un bois incorruptible, et le Psaume 132 :8 dit : « Lève-toi, Yahweh, viens au lieu de ton repos, toi et l'arche de ta majesté! » Si ce contenant eut droit à un tel honneur, combien plus Marie devrait-elle être préservée de la corruption puisque qu’elle est la nouvelle arche – celle qui a porté le vrai pain du ciel, la Parole de Dieu et le grand prêtre de la Nouvelle Alliance, Jésus Christ.
Certains diront que la nouvelle arche n’est pas Marie, mais le corps de Jésus. Même si c’était le cas, il vaut la peine de noter 1 Ch 15:14 qui témoigne que les personnes qui portaient l’arche étaient sanctifiées. Il serait insensé de sanctifier des hommes qui auraient porté une boîte et de ne pas sanctifier le ventre qui aurait porté Dieu lui-même ! Après tout, la sagesse « n'habite pas dans un corps esclave du péché ». (Sg 1 :4) Mais il y a plus que le fait d’être digne de l’Assomption. Après tout, si Marie a été conçue sans tache, alors il s’ensuit qu’elle n’aurait pas à souffrir la corruption de la fosse, qui est une conséquence du péché (Gn. 3:17, 19].
[b]La Coopération de Marie [/b]
Marie a librement et activement coopéré d’une manière unique au plan salvifique de Dieu (Lc 1:38; Ga 4:4). Comme toute mère, elle n’a jamais été séparée de la souffrance de son Fils (Lc 2:35), et l’Écriture promet que ceux qui partagent les souffrances du Christ partageront sa gloire (Rm. 8:17). Comme elle a souffert un martyr intérieur unique, il est approprié que Jésus veuille l’honorer d’une gloire unique.
Tout les Chrétiens croient qu’un jour ils seront élevés sous une forme glorieuse, pour être purifiés afin d’être avec Jésus pour l’éternité (1 Th 4:17; Ap 21:27). En tant que première personne à répondre « oui » à la bonne nouvelle de Jésus (Lc 1:38), Marie est, d’une certaine façon, le prototype du Chrétien, et a reçu à l’avance les bénédictions que nous recevrons tous un jour.
[b]Par l’Écriture seule ?[/b]
Comme l’Immaculée Conception et l’Assomption ne sont pas mentionnées explicitement dans les Écritures, les Fondamentalistes concluent que ces doctrines sont fausses. Ici, il va sans dire, nous entrons dans un autre débat, la question de [i]sola scriptura[/i], ou la théorie « Par l’Écriture seule » des protestants. Il n’est pas du ressort de ce pamphlet de répondre à cet idéologie. Disons seulement que si la position de l’Église Catholique est vraie, alors la notion de [i]sola scriptura[/i] est fausse. Il n’y a alors aucun problème à ce que l’Église définisse officiellement une doctrine qui n’est pas explicitement dans les Écritures, pourvu qu’elle n’entre pas en contradiction avec les Écritures.
L’Église Catholique a reçu mission du Christ d’enseigner toutes les nations et de leur enseigner infailliblement – guidée, comme il l’avait promis, par le Saint Esprit jusqu’à la fin des temps (Jn 14:26, 16:13). Le simple fait que l’Église enseigne que quelque chose est définitivement vrai est une garantie que c’est vrai (Mt. 28:18-20, Lc 10:16, 1 Tim 3:15).
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