par prodigal » dim. 10 mars 2019, 11:28
Chère Quejana,
je ne crois pas une seconde que l'occident ait négligé le corps! Il serait moins excessif, à mon sens, de dire que les penseurs occidentaux ne parlent que de cela plutôt que de dire qu'ils ne s'y intéressent pas!
Mais s'intéresser au corps ne veut pas dire juger que le corps est bon, ni mauvais d'ailleurs.
C'est ainsi que la pensée la plus hostile à l'assimilation du corps au mal est peut-être le christianisme, qui n'y a pas été de main morte pour combattre le catharisme dont c'est un dogme fondamental (l'existence d'un mauvais principe dont le corps émanerait). Mais le christianisme nous invite aussi à la mortification, puisque nous sommes en carême nous ne pouvons pas l'oublier.
Ce n'est pas une contradiction, c'est la constatation d'une ambivalence. Le corps est comme toute chose, bon ou mauvais selon le cas.
Ce qui peut contribuer à éclairer la chose, ce serait de dire que le mal n'est pas le fait du corps, mais le fait de soumettre l'esprit au corps. Une fois que l'on dit cela, à chacun de trouver le meilleur moyen de faire en sorte que l'esprit soit le maître et le corps le serviteur. Une possibilité pour cela est d'y aller fort, de mater brutalement le corps. Il existe aussi heureusement des méthodes plus douces.
Il vaut mieux, cela va de soi, trouver son propre équilibre dans la joie et la sérénité que de se laisser aller à un dolorisme malsain. Mais chacun doit trouver le régime qui lui convient.
Chère Quejana,
je ne crois pas une seconde que l'occident ait négligé le corps! Il serait moins excessif, à mon sens, de dire que les penseurs occidentaux ne parlent que de cela plutôt que de dire qu'ils ne s'y intéressent pas! :-D
Mais s'intéresser au corps ne veut pas dire juger que le corps est bon, ni mauvais d'ailleurs.
C'est ainsi que la pensée la plus hostile à l'assimilation du corps au mal est peut-être le christianisme, qui n'y a pas été de main morte pour combattre le catharisme dont c'est un dogme fondamental (l'existence d'un mauvais principe dont le corps émanerait). Mais le christianisme nous invite aussi à la mortification, puisque nous sommes en carême nous ne pouvons pas l'oublier.
Ce n'est pas une contradiction, c'est la constatation d'une ambivalence. Le corps est comme toute chose, bon ou mauvais selon le cas.
Ce qui peut contribuer à éclairer la chose, ce serait de dire que le mal n'est pas le fait du corps, mais le fait de soumettre l'esprit au corps. Une fois que l'on dit cela, à chacun de trouver le meilleur moyen de faire en sorte que l'esprit soit le maître et le corps le serviteur. Une possibilité pour cela est d'y aller fort, de mater brutalement le corps. Il existe aussi heureusement des méthodes plus douces. :)
Il vaut mieux, cela va de soi, trouver son propre équilibre dans la joie et la sérénité que de se laisser aller à un dolorisme malsain. Mais chacun doit trouver le régime qui lui convient.