par gerardh » jeu. 02 nov. 2017, 9:22
________
Bonjour,
Par le réveil de la Réformation, il y a 500 ans, ont ainsi été redécouvertes et prêchées d’une part la vérité du salut par la foi sans les œuvres, d’autre part l’autorité des Saintes Ecritures, symbolisée par l’expression Sola Scriptura. Cette expression nous est chère mais doit être bien comprise. En effet c’est bien la source de la doctrine de Christ, au sujet de laquelle il n’y a rien à ajouter ou à enlever. Mais parmi les ressorts de la connaissance il y a aussi le Saint Esprit, qui est venu faire son habitation dans chaque chrétien ainsi que dans leur communauté qui est l’Eglise et qui leur communique toute chose. Il y a aussi des sources dérivées des deux premières qui sont les ministères des docteurs (enseignants), prophètes et évangélistes. Ceux-ci, enseignés par l’Esprit, commentent et explicitent la Parole de Dieu, soit oralement, soit par écrit.
Cependant les protestants classiques, qui se sont vite substitués aux Réformateurs, ont commis nombres d’iniquités : ont été cités lors de la conférence l’antisémitisme, la lutte contre les paysans ou le supplice de Michel Servet. Mais il y a encore plus grave, si l’on peut s’exprimer ainsi : les protestants se sont associés au monde temporel, soit en recherchant le soutien des autorités de la terre (par exemple dans l’affaire du « Cujus regio ejus religio »), soit même en allant jusqu’à exercer un quasi pouvoir temporel comme l’a fait à Genève le calvinisme. C’était de ce fait renier le caractère céleste des enfants de Dieu, lesquels, bien que dans le monde, ne sont pas du monde.
Au 19ème siècle, il y a eu un second réveil dans la chrétienté, certes dans la faiblesse de ses canaux. Mais les protestants classiques ne se sont pas associés à ce réveil, et même à certains égards, l’ont combattu. Aujourd’hui, malgré nombre de cas individuels de grande piété, on ne peut que constater le déclin et même la ruine de leurs systèmes : les sermons des pasteurs sont d’une grande indigence, et tendent à verser dans le social ou le populisme. Les cultes sont formels et sans puissance. Les prétentions sont grandes. Surtout de graves fautes morales et doctrinales sont reçues et prêchées comme l’avortement ou le mariage homosexuel.
Le Seigneur avertit alors ceux qui sont dans le protestantisme. La situation est décrite en Apocalypse 3 dans la lettre à l’Eglise de Sardes : « Et à l’ange de l’assemblée qui est à Sardes, écris : Voici ce que dit celui qui a les sept Esprits de Dieu et les sept étoiles : Je connais tes œuvres, — que tu as le nom de vivre, et tu es mort. Sois vigilant, et affermis ce qui reste, qui s’en va mourir, car je n’ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu. Souviens-toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde, et repens-toi. Si donc tu ne veilles pas, je viendrai [sur toi] comme un voleur, et tu ne sauras point à quelle heure je viendrai sur toi. Toutefois tu as quelques noms à Sardes qui n’ont pas souillé leurs vêtements ; et ils marcheront avec moi en [vêtements] blancs, car ils en sont dignes. Celui qui vaincra, celui-là sera vêtu de vêtements blancs, et je n’effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges. Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées »
___
________
Bonjour,
Par le réveil de la Réformation, il y a 500 ans, ont ainsi été redécouvertes et prêchées d’une part la vérité du salut par la foi sans les œuvres, d’autre part l’autorité des Saintes Ecritures, symbolisée par l’expression Sola Scriptura. Cette expression nous est chère mais doit être bien comprise. En effet c’est bien la source de la doctrine de Christ, au sujet de laquelle il n’y a rien à ajouter ou à enlever. Mais parmi les ressorts de la connaissance il y a aussi le Saint Esprit, qui est venu faire son habitation dans chaque chrétien ainsi que dans leur communauté qui est l’Eglise et qui leur communique toute chose. Il y a aussi des sources dérivées des deux premières qui sont les ministères des docteurs (enseignants), prophètes et évangélistes. Ceux-ci, enseignés par l’Esprit, commentent et explicitent la Parole de Dieu, soit oralement, soit par écrit.
Cependant les protestants classiques, qui se sont vite substitués aux Réformateurs, ont commis nombres d’iniquités : ont été cités lors de la conférence l’antisémitisme, la lutte contre les paysans ou le supplice de Michel Servet. Mais il y a encore plus grave, si l’on peut s’exprimer ainsi : les protestants se sont associés au monde temporel, soit en recherchant le soutien des autorités de la terre (par exemple dans l’affaire du « Cujus regio ejus religio »), soit même en allant jusqu’à exercer un quasi pouvoir temporel comme l’a fait à Genève le calvinisme. C’était de ce fait renier le caractère céleste des enfants de Dieu, lesquels, bien que dans le monde, ne sont pas du monde.
Au 19ème siècle, il y a eu un second réveil dans la chrétienté, certes dans la faiblesse de ses canaux. Mais les protestants classiques ne se sont pas associés à ce réveil, et même à certains égards, l’ont combattu. Aujourd’hui, malgré nombre de cas individuels de grande piété, on ne peut que constater le déclin et même la ruine de leurs systèmes : les sermons des pasteurs sont d’une grande indigence, et tendent à verser dans le social ou le populisme. Les cultes sont formels et sans puissance. Les prétentions sont grandes. Surtout de graves fautes morales et doctrinales sont reçues et prêchées comme l’avortement ou le mariage homosexuel.
Le Seigneur avertit alors ceux qui sont dans le protestantisme. La situation est décrite en Apocalypse 3 dans la lettre à l’Eglise de Sardes : « Et à l’ange de l’assemblée qui est à Sardes, écris : Voici ce que dit celui qui a les sept Esprits de Dieu et les sept étoiles : Je connais tes œuvres, — que tu as le nom de vivre, et tu es mort. Sois vigilant, et affermis ce qui reste, qui s’en va mourir, car je n’ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu. Souviens-toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde, et repens-toi. Si donc tu ne veilles pas, je viendrai [sur toi] comme un voleur, et tu ne sauras point à quelle heure je viendrai sur toi. Toutefois tu as quelques noms à Sardes qui n’ont pas souillé leurs vêtements ; et ils marcheront avec moi en [vêtements] blancs, car ils en sont dignes. Celui qui vaincra, celui-là sera vêtu de vêtements blancs, et je n’effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges. Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux assemblées »
___