par Frédo MB38 » ven. 09 juin 2017, 14:14
Ce fut un plaisir !
Aucun être humain n'est, dans la conception protestante, à même d'accomplir quoi que ce soit de façon « infaillible ». Il n'y a pas de sacrement ex opere operato, donc pas d'absolution qui serait administrée par un semblable. Dieu seul absout, en réponse non pas à une démarche rituelle mais à un élan du cœur. Ceci dit dans la conception catholique aussi, le sacrement est nul si, en son for intérieur, la personne qui se confesse le fait de façon superficielle, sans une réelle repentance et sans un réel désir de sanctification. On ne peut pas tromper Dieu.
Je crois que vous avez très bien résumé la conception protestante de la réconciliation et du rôle que le pasteur peut y jouer ; à un détail près, qui a son importance. On ne parle pas de « pénitent » chez les protestants, mais de pécheur repentant. En effet, le « châtiment qui nous donne la paix est tombé sur (Jésus) », à la Croix (Ésaïe 53:8). Il ne s'agit pas de faire pénitence, car Jésus a assuré la compensation, si je puis dire, par la perfection de son sacrifice ; mais il appartient au pécheur de se repentir, au sens de changer d'état d'esprit, de se renouveler mentalement et, surtout, spirituellement, puis de persévérer dans la sanctification.
Ce fut un plaisir !
Aucun être humain n'est, dans la conception protestante, à même d'accomplir quoi que ce soit de façon « infaillible ». Il n'y a pas de sacrement [i]ex opere operato[/i], donc pas d'absolution qui serait administrée par un semblable. Dieu seul absout, en réponse non pas à une démarche rituelle mais à un élan du cœur. Ceci dit dans la conception catholique aussi, le sacrement est nul si, en son for intérieur, la personne qui se confesse le fait de façon superficielle, sans une réelle repentance et sans un réel désir de sanctification. On ne peut pas tromper Dieu.
Je crois que vous avez très bien résumé la conception protestante de la réconciliation et du rôle que le pasteur peut y jouer ; à un détail près, qui a son importance. On ne parle pas de « pénitent » chez les protestants, mais de pécheur repentant. En effet, le « châtiment qui nous donne la paix est tombé sur (Jésus) », à la Croix (Ésaïe 53:8). Il ne s'agit pas de faire pénitence, car Jésus a assuré la compensation, si je puis dire, par la perfection de son sacrifice ; mais il appartient au pécheur de se repentir, au sens de changer d'état d'esprit, de se renouveler mentalement et, surtout, spirituellement, puis de persévérer dans la sanctification.