par Héraclius » sam. 29 avr. 2017, 12:20
Bonjour cher Volten,
Vous pouvez bien nous appeller avec mépris "païens paulien" dans notre propre forum, auquel cas vous n'aurez pas de souci, je suppose, à ce que je vous donne du "Mahométant adorateur du cailloux de la Mecque".
Un peu de cordialité de fait pas de mal, surtout si vous êtes chez les autres.
Pour ce qui est de l'Ancien Testament, je ne suis pas sûr que ce soit le meilleur angle d'attaque pour découvrir le "Paganisme Paulien". En effet, pour nous Dieu se révèle de façon progressive dans l'histoire, révélant un peu plus de Sa gloire tout au long de l'Histoire Sainte. Ainsi, les premiers hébreux n'étaient même pas monothéistes mais monolâtres ! Le Seigneur s'est d'abord révélé comme un Dieu local, national, puis petit à petit, au fil des prophètes, il en a révélé d'avantage de Sa nature et de Son plan d'amour infini.
Bien sûr, au point culminant de l'Hsitoire Sainte, il s'est fait chair, venant marcher parmis nous pour nous offrir la plénitude de la révélation et pour offrir le Sacrifice de la Croix.
Regarder donc dans l'Ancien Testament, c'est regarder un Dieu qui se voile encore, qui s'adapte à ses créatures en forgeant l'Histoire Sainte. C'est une vision incomplète de Dieu - même si en un sens tout le Nouveau Testament est déjà contenu dans l'Ancien quand on sait trouver le sens mystique de la Parole divine.
Le chapitre 23 d'Ezechiel ne fait qu'utiliser une analogie récurrente pour décrir la relation de Dieu à son peuple : celle de l'Époux et de l'Épouse. On retrouve cette métaphore absolument partou dans la Bible, jusqu'au Nouveau Testament ou c'est Jésus qui se révèle comme cet Époux.
Pour décrire l'infidélité récurrente du Peule, ce passage décrit Israël comme une prostituée infidèle, souillée et indigne de son Époux divin. Il n'y a rien de choquant. Le caractère assez cru des descriptions est un artifice littéraire qui renforce l'idée de l'abjection de cette infidélité ; du reste il faut bien comprendre que pour les chrétiens (et les juifs) la Bible est une Bibliothèque, et chaque livre a un contexte et un auteur différent. On y trouve aussi bien de la poésie que des codes de loi, des contes populaires, des receuils de proverbes, des écrits dont les dates d'écriture ont des siècles d'écarts, usant de tous les styles de language du plus élevé au plus populaire... Rien à voir avec le Coran.
Pour ce qui est des massacres de l'Ancien Testament il y aurait beaucoup à dire. Ces massacres datent essentiellement de moments ou Dieu est loin de s'être pleinement révélé ; il est encore tenu pour un Dieu national et guerrier. Ils nécéssitent donc d'être interprétés à la lumière de la Révélation totale en Jésus-Christ. L'interprétation traditionnelle de l'exode consite à la lire comme une image de la vie chrétienne. Sauvé de l'esclavage (des égyptiens/dupéché) par le sang de l'agneau/Agneau dans les eaux (du baptême/de la mer rouge), le peuple (hébreux/chrétien) reçoit une loi (d'amour et de grâce / loi mosaïque) et marche dans le désert (du sinaï/de la souffrance sanctificatrice "prends ta croix et suis-moi") pour sa purification par la mort (du vieil homme de St Paul/de la génération qui a connue l'Egypte), nourri par le Pain du Ciel (la mânne/l'Eucharistie) en direction d'une Terre Promise (Canaan/le Ciel). Les peuplades du livre de José qu'il faut anéantir reprsentent le combat spirituel contre les passions et les démons, en vue du Royaume des Cieux symbolisé par l'établissement du Royaume Terrestre d'Israël.
Le jeux de résonnances et d'accomplissements entre le Nouveau et l'Ancien Testament est du reste le coeur de l'exégèse chrétienne. Une telle résonnance est malheuresement impossible entre la Bible et le Coran ; ni accomplissement de prophéties, ni accomplissement du système sacrificiel sacerdotal, ni accomplissement de la Loi.
Héraclius -
Bonjour cher Volten,
Vous pouvez bien nous appeller avec mépris "païens paulien" dans notre propre forum, auquel cas vous n'aurez pas de souci, je suppose, à ce que je vous donne du "Mahométant adorateur du cailloux de la Mecque". :-D
Un peu de cordialité de fait pas de mal, surtout si vous êtes chez les autres. ;)
Pour ce qui est de l'Ancien Testament, je ne suis pas sûr que ce soit le meilleur angle d'attaque pour découvrir le "Paganisme Paulien". En effet, pour nous Dieu se révèle de façon progressive dans l'histoire, révélant un peu plus de Sa gloire tout au long de l'Histoire Sainte. Ainsi, les premiers hébreux n'étaient même pas monothéistes mais monolâtres ! Le Seigneur s'est d'abord révélé comme un Dieu local, national, puis petit à petit, au fil des prophètes, il en a révélé d'avantage de Sa nature et de Son plan d'amour infini.
Bien sûr, au point culminant de l'Hsitoire Sainte, il s'est fait chair, venant marcher parmis nous pour nous offrir la plénitude de la révélation et pour offrir le Sacrifice de la Croix.
Regarder donc dans l'Ancien Testament, c'est regarder un Dieu qui se voile encore, qui s'adapte à ses créatures en forgeant l'Histoire Sainte. C'est une vision incomplète de Dieu - même si en un sens tout le Nouveau Testament est déjà contenu dans l'Ancien quand on sait trouver le sens mystique de la Parole divine.
Le chapitre 23 d'Ezechiel ne fait qu'utiliser une analogie récurrente pour décrir la relation de Dieu à son peuple : celle de l'Époux et de l'Épouse. On retrouve cette métaphore absolument partou dans la Bible, jusqu'au Nouveau Testament ou c'est Jésus qui se révèle comme cet Époux.
Pour décrire l'infidélité récurrente du Peule, ce passage décrit Israël comme une prostituée infidèle, souillée et indigne de son Époux divin. Il n'y a rien de choquant. Le caractère assez cru des descriptions est un artifice littéraire qui renforce l'idée de l'abjection de cette infidélité ; du reste il faut bien comprendre que pour les chrétiens (et les juifs) la Bible est une Bibliothèque, et chaque livre a un contexte et un auteur différent. On y trouve aussi bien de la poésie que des codes de loi, des contes populaires, des receuils de proverbes, des écrits dont les dates d'écriture ont des siècles d'écarts, usant de tous les styles de language du plus élevé au plus populaire... Rien à voir avec le Coran.
Pour ce qui est des massacres de l'Ancien Testament il y aurait beaucoup à dire. Ces massacres datent essentiellement de moments ou Dieu est loin de s'être pleinement révélé ; il est encore tenu pour un Dieu national et guerrier. Ils nécéssitent donc d'être interprétés à la lumière de la Révélation totale en Jésus-Christ. L'interprétation traditionnelle de l'exode consite à la lire comme une image de la vie chrétienne. Sauvé de l'esclavage (des égyptiens/dupéché) par le sang de l'agneau/Agneau dans les eaux (du baptême/de la mer rouge), le peuple (hébreux/chrétien) reçoit une loi (d'amour et de grâce / loi mosaïque) et marche dans le désert (du sinaï/de la souffrance sanctificatrice "prends ta croix et suis-moi") pour sa purification par la mort (du vieil homme de St Paul/de la génération qui a connue l'Egypte), nourri par le Pain du Ciel (la mânne/l'Eucharistie) en direction d'une Terre Promise (Canaan/le Ciel). Les peuplades du livre de José qu'il faut anéantir reprsentent le combat spirituel contre les passions et les démons, en vue du Royaume des Cieux symbolisé par l'établissement du Royaume Terrestre d'Israël.
Le jeux de résonnances et d'accomplissements entre le Nouveau et l'Ancien Testament est du reste le coeur de l'exégèse chrétienne. Une telle résonnance est malheuresement impossible entre la Bible et le Coran ; ni accomplissement de prophéties, ni accomplissement du système sacrificiel sacerdotal, ni accomplissement de la Loi.
Héraclius -