par pierresuzanne » jeu. 19 mars 2015, 8:39
Héraclius a écrit :Paul enseigne en effet la soumission des femmes aux maris, mais ce n'est pas l'esprit de son dscours. Les exégètes sont d'accord aujourd'hui pour penser que certains enseignements de Paul dérivent de son acceptation de l'ordre social en place dont il ne se préoccupe pas. Ce qui importe, pour lui, c'est le salut des âmes ; de ce fait, il est mieux au nom de l'amour d'accepter sa condition que de se révolter.
La réponse d'Héraclius est très juste.
Paul actualise la Parole de Jésus aux communautés qu'il a évangélisées.
Jésus a donné des consignes générales et universelles, valables en tous temps et en tous lieux. Sa façon la plus évidente de donner des consignes universelles a été de parler en paraboles. Une parabole est une fable qui est intéressante par sa morale et non par histoire qu'elle raconte, qui n'est pas une histoire vraie. L’exemple le plus significatif est la fameuse parabole de Luc où on voit le maître égorger le mauvais serviteur. Les musulmans qui n'arrivent pas à concevoir le
concept de parabole, essaient de déstabiliser les chrétiens en disant que Jésus a menacé d’égorger les serviteurs infidèles... mais Jésus parle en paraboles et il le dit très précisément (Luc, 19, 11-12).
Paul, lui, s'est trouvé confronté à des communautés humaines très précises, ayant leur habitudes, leurs rituels, leurs défauts spécifiques. L'exemple le plus connu est l'habitude de Corinthe qui voulait que les prostituées soient dévoilées, alors que les femmes honnêtes étaient voilées. Paul a donc donné comme consigne aux Corinthiennes de se voiler. Paul dit simplement qu'il ne faut pas qu'une femme s'habille en prostituée, et non pas que toutes les femmes, de tous lieux et de tous temps, doivent se voiler pour prier, comme certains voudraient le comprendre.
C'est la prédication de Jésus qui donne le vrai sens des lois chrétiennes. Jésus donne la consigne générale. Chaque pasteur doit l'adapter à ses fidèles, dans la suite des siècles et partout dans le monde.
Si vous regardez ce qui s'est passé lors de la rencontre entre Jésus et Marie de Béthanie, vous verrez que Marie était tout à fait dévoilée et que cela n'a fait l'objet d’aucune remarque et d'aucun commentaire. Les Apôtres eux-mêmes, ont critiqué Marie parce qu’elle avait dépensé trop d'argent en parfum, mais personne n'a trouvé à redire sur le fait qu'elle allait la chevelure au vent :
«
On lui fit un repas, Marthe servait. Lazare était l'un des convives. Alors Marie, prenant une livre d'un parfum de nard pur, de grand prix, oignit les pieds de Jésus et les essuya avec ses cheveux : et la maison s'emplit de la senteur du parfum. » (Jean 12, 1-8).
Les consignes de Paul concernant les femmes sont donc à replacer dans le contexte de son époque. Elles sont à comprendre en fonction des mœurs des communautés auxquelles il s'adressait. Par ailleurs, c'est Paul lui-même qui a résumé si bien ce fonctionnement du christianisme "
La lettre tue, l'Esprit fait vivre"(2 Co 3, 6). Un chrétien recherche toujours le sens spirituel d'une consigne et non son application littérale.
Ce n'est pas du relativisme. Pour reprendre l'exemple du voile des femmes : vous concevrez facilement qu'il n'y a pas que le voile qui soit décent et correct. Ma propre fille ne ressemble en rien à une prostituée, elle est toujours très correcte, quoique jolie et féminine, et sans aucune provocation vulgaire ou indécente, et je peux vous garantir qu'elle n'a jamais mis de voile.
La parole de Jésus, ses actes, ses gestes, ses actions, sont les seules références d'un chrétien qui cherche à comprendre comment vivre aujourd'hui la fidélité à Dieu. Jésus a accueilli Marie de Béthanie sans rien dire sur sa chevelure... il faut donc laisser le voile des femmes aux
Corinthiennes aux mœurs légères de Paul... et en rester à nos jolies petites robes d'été... adaptées au climat et tout à fait décentes.
D’ailleurs, n'oubliez pas que Paul a confirmé que les femmes pouvaient prophétiser dans les assemblées (1 Co 11, 4-5).
Ce que le Christ avait bien évidement plus que largement annoncé :
Les femmes sont prophètes, c'est-à-dire qu'elles aptes à entrer en contact avec Dieu, à L'entendre, Le comprendre et à transmettre Sa parole à l'assemblée. C'est à elles que Jésus a confié en premier toutes les choses à savoir sur son Être :
- l'Incarnation a été confiée à Marie (Lc 1, 38);
- sa divinité a été révélée à Élisabeth (Luc 1, 43);
- sa vocation messianique à la Samaritaine (Jean 4, 6-26);
- l'universalité de son message à la Syro-phénicienne (Mt 15, 21-28);
- sa victoire sur la mort à Marthe (Jean 11, 22),;
- sa mort prochaine à Marie de Béthanie (Jean 12, 3);
- et, enfin, sa Résurrection à Marie Madeleine (Jean 20, 18).
N'en déplaise aux hommes : les femmes ont une place prépondérante dans les Évangiles... mais les apôtres étaient tous des hommes, comme Jésus est un homme (et non une femme). Les hommes sont donc prêtres, car nous obéissons au Christ.
Le Christ n'a pas besoin d'avoir dit explicitement que seuls les hommes seraient prêtres.
Verbe de Dieu, ses actions sont vérité. Il a choisi 12 apôtres hommes : c'est comme s'il avait donné la consigne verbalement que seuls les hommes peuvent être prêtres !
Les hommes et les femmes sont différents, ils ont des vocations saintes différentes, mais
différent ne signifie pas que l'un soit
inférieur à l'autre.
Ces conceptions d'infériorité ou de soumission appartiennent aux concept humains, dont appartiennent au péché originel. Dans le cœur de Dieu, tous les hommes sont égaux. D'ailleurs, il n'y a pas que la différence homme-femme : chacun est unique et différent de son voisin.
L es chrétiens ne sont pas des sardines en boite, tous alignés, tous semblables, et à qui on aurait coupé la tête pour les rendre identiques. Nous sommes tous différents, quoique égaux en Dieu : chacun de nous a une vocation spécifique :
« Il n'y a ni Juif ni Grec, il n'y a ni esclave ni homme libre, il n'y a ni homme ni femme ; car tous vous ne faites qu'un dans le Christ. » (Galates 3, 28).
[quote="Héraclius"]Paul enseigne en effet la soumission des femmes aux maris, mais ce n'est pas l'esprit de son dscours. Les exégètes sont d'accord aujourd'hui pour penser que certains enseignements de Paul dérivent de son acceptation de l'ordre social en place dont il ne se préoccupe pas. Ce qui importe, pour lui, c'est le salut des âmes ; de ce fait, il est mieux au nom de l'amour d'accepter sa condition que de se révolter.[/quote]
La réponse d'Héraclius est très juste.
[color=#800000][b]Paul actualise la Parole de Jésus aux communautés qu'il a évangélisées.[/b][/color]
[color=#000080] [b]Jésus a donné des consignes générales et universelles, valables en tous temps et en tous lieux.[/b][/color] Sa façon la plus évidente de donner des consignes universelles a été de parler en paraboles. Une parabole est une fable qui est intéressante par sa morale et non par histoire qu'elle raconte, qui n'est pas une histoire vraie. L’exemple le plus significatif est la fameuse parabole de Luc où on voit le maître égorger le mauvais serviteur. Les musulmans qui n'arrivent pas à concevoir le [i]concept de parabole[/i], essaient de déstabiliser les chrétiens en disant que Jésus a menacé d’égorger les serviteurs infidèles... mais Jésus parle en paraboles et il le dit très précisément (Luc, 19, 11-12).
[color=#400000][b]Paul, lui, s'est trouvé confronté à des communautés humaines très précises, ayant leur habitudes, leurs rituels, leurs défauts spécifiques.[/b][/color] L'exemple le plus connu est l'habitude de Corinthe qui voulait que les prostituées soient dévoilées, alors que les femmes honnêtes étaient voilées. Paul a donc donné comme consigne aux Corinthiennes de se voiler. Paul dit simplement qu'il ne faut pas qu'une femme s'habille en prostituée, et non pas que toutes les femmes, de tous lieux et de tous temps, doivent se voiler pour prier, comme certains voudraient le comprendre.
[color=#BF0000][b]C'est la prédication de Jésus qui donne le vrai sens des lois chrétiennes. Jésus donne la consigne générale. Chaque pasteur doit l'adapter à ses fidèles, dans la suite des siècles et partout dans le monde.[/b][/color]
[b]Si vous regardez ce qui s'est passé lors de la rencontre entre Jésus et Marie de Béthanie, vous verrez que Marie était tout à fait dévoilée et que cela n'a fait l'objet d’aucune remarque et d'aucun commentaire.[/b] Les Apôtres eux-mêmes, ont critiqué Marie parce qu’elle avait dépensé trop d'argent en parfum, mais personne n'a trouvé à redire sur le fait qu'elle allait la chevelure au vent :
«[i] On lui fit un repas, Marthe servait. Lazare était l'un des convives. Alors Marie, prenant une livre d'un parfum de nard pur, de grand prix, oignit les pieds de Jésus et les essuya avec ses cheveux : et la maison s'emplit de la senteur du parfum.[/i] » (Jean 12, 1-8).
[b][color=#000080]Les consignes de Paul concernant les femmes sont donc à replacer dans le contexte de son époque.[/color][/b] Elles sont à comprendre en fonction des mœurs des communautés auxquelles il s'adressait. Par ailleurs, c'est Paul lui-même qui a résumé si bien ce fonctionnement du christianisme " [i] La lettre tue, l'Esprit fait vivre[/i]"(2 Co 3, 6). Un chrétien recherche toujours le sens spirituel d'une consigne et non son application littérale. [b]Ce n'est pas du relativisme. [/b]Pour reprendre l'exemple du voile des femmes : vous concevrez facilement qu'il n'y a pas que le voile qui soit décent et correct. Ma propre fille ne ressemble en rien à une prostituée, elle est toujours très correcte, quoique jolie et féminine, et sans aucune provocation vulgaire ou indécente, et je peux vous garantir qu'elle n'a jamais mis de voile.
La parole de Jésus, ses actes, ses gestes, ses actions, sont les seules références d'un chrétien qui cherche à comprendre comment vivre aujourd'hui la fidélité à Dieu. Jésus a accueilli Marie de Béthanie sans rien dire sur sa chevelure... il faut donc laisser le voile des femmes aux [i]Corinthiennes aux mœurs légères[/i] de Paul... et en rester à nos jolies petites robes d'été... adaptées au climat et tout à fait décentes.
[color=#000080][b]D’ailleurs, n'oubliez pas que Paul a confirmé que les femmes pouvaient prophétiser dans les assemblées (1 Co 11, 4-5).
Ce que le Christ avait bien évidement plus que largement annoncé :[/b][/color]
[color=#BF0040][b]Les femmes sont prophètes, c'est-à-dire qu'elles aptes à entrer en contact avec Dieu, à L'entendre, Le comprendre et à transmettre Sa parole à l'assemblée.[/b][/color] C'est à elles que Jésus a confié en premier toutes les choses à savoir sur son Être :
- l'Incarnation a été confiée à Marie (Lc 1, 38);
- sa divinité a été révélée à Élisabeth (Luc 1, 43);
- sa vocation messianique à la Samaritaine (Jean 4, 6-26);
- l'universalité de son message à la Syro-phénicienne (Mt 15, 21-28);
- sa victoire sur la mort à Marthe (Jean 11, 22),;
- sa mort prochaine à Marie de Béthanie (Jean 12, 3);
- et, enfin, sa Résurrection à Marie Madeleine (Jean 20, 18).
N'en déplaise aux hommes : les femmes ont une place prépondérante dans les Évangiles... mais les apôtres étaient tous des hommes, comme Jésus est un homme (et non une femme). Les hommes sont donc prêtres, car nous obéissons au Christ.
Le Christ n'a pas besoin d'avoir dit explicitement que seuls les hommes seraient prêtres. [i]Verbe de Dieu[/i], ses actions sont vérité. Il a choisi 12 apôtres hommes : c'est comme s'il avait donné la consigne verbalement que seuls les hommes peuvent être prêtres !
Les hommes et les femmes sont différents, ils ont des vocations saintes différentes, mais [i]différent[/i] ne signifie pas que l'un soit [i]inférieur[/i] à l'autre. [b]Ces conceptions d'infériorité ou de soumission appartiennent aux concept humains, dont appartiennent au péché originel.[/b] Dans le cœur de Dieu, tous les hommes sont égaux. D'ailleurs, il n'y a pas que la différence homme-femme : chacun est unique et différent de son voisin. [color=#400080][b]L es chrétiens ne sont pas des sardines en boite, tous alignés, tous semblables, et à qui on aurait coupé la tête pour les rendre identiques. Nous sommes tous différents, quoique égaux en Dieu : chacun de nous a une vocation spécifique :
«[i] Il n'y a ni Juif ni Grec, il n'y a ni esclave ni homme libre, il n'y a ni homme ni femme ; car tous vous ne faites qu'un dans le Christ.[/i] » (Galates 3, 28).[/b][/color]