par ti'hamo » mar. 01 juin 2010, 13:14
@ Ligo
. Si je vous dit que l'obscurité n'existe pas, vous allez me dire que si, fermer les volets, éteindre la lumière, et me démontrer ainsi de visu (ou de non-visu) que, ben, si, l'obscurité, ça existe. Si je vous répondais que c'est une construction de votre esprit, ou une illusion, ou votre sentiment personnel, vous me répondriez que je raconte n'importe quoi, et vous auriez bien raison.
. Si maintenant on constate l'existence de l'obscurité, mais que l'on remarque que l'obscurité "n'est" rien en soi, qu'elle se définit uniquement comme un manque ou une absence, qu'elle se définit uniquement en référence à la lumière, alors que la lumière, elle, est une réalité en soi, positive, quelque chose qui existe concrètement et peut être décrit comme une présence de photons, une longueur d'onde, etc.. (pour simplifier),
ce sera vrai.
. Il y a donc deux constats vrais :
> l'obscurité existe.
> l'obscurité n'existe pas "en soi", mais elle existe en tant que manque.
Il en va de même du mal, en quelque sorte :
. nier que des réalités soient objectivement "mal", cela revient bien à affirmer que "le mal" n'existe pas, que tout cela n'est qu'une affaire de sentiments personnels, mais que les événements que nous appelons mal sont, en réalité, objectivement, uniquement des faits, des phénomènes, neutres.
. reconnaître que des actes ou des faits puissent réellement être objectivement "mal", qu'ils sont "mal" indépendamment de notre sentiment ou de nos idées, c'est reconnaître l'existence objective du mal. C'est comme reconnaître la réalité de l'obscurité une fois que vous avez fermé les volets et éteint la lumière.
Cependant, cela n'empêche pas ensuite de dire que ce mal n'existe pas en tant que tel, qu'il n'y a pas une réalité positive qui soit "le mal", mais qu'il existe et se définit en tant que manque et absence, comme l'obscurité par rapport à la lumière.
@ Ligo
. Si je vous dit que l'obscurité n'existe pas, vous allez me dire que si, fermer les volets, éteindre la lumière, et me démontrer ainsi de visu (ou de non-visu) que, ben, si, l'obscurité, ça existe. Si je vous répondais que c'est une construction de votre esprit, ou une illusion, ou votre sentiment personnel, vous me répondriez que je raconte n'importe quoi, et vous auriez bien raison.
. Si maintenant on constate l'existence de l'obscurité, mais que l'on remarque que l'obscurité "n'est" rien en soi, qu'elle se définit uniquement comme un manque ou une absence, qu'elle se définit uniquement en référence à la lumière, alors que la lumière, elle, est une réalité en soi, positive, quelque chose qui existe concrètement et peut être décrit comme une présence de photons, une longueur d'onde, etc.. (pour simplifier),
ce sera vrai.
. Il y a donc deux constats vrais :
> l'obscurité existe.
> l'obscurité n'existe pas "en soi", mais elle existe en tant que manque.
Il en va de même du mal, en quelque sorte :
. nier que des réalités soient objectivement "mal", cela revient bien à affirmer que "le mal" n'existe pas, que tout cela n'est qu'une affaire de sentiments personnels, mais que les événements que nous appelons mal sont, en réalité, objectivement, uniquement des faits, des phénomènes, neutres.
. reconnaître que des actes ou des faits puissent réellement être objectivement "mal", qu'ils sont "mal" indépendamment de notre sentiment ou de nos idées, c'est reconnaître l'existence objective du mal. C'est comme reconnaître la réalité de l'obscurité une fois que vous avez fermé les volets et éteint la lumière.
Cependant, cela n'empêche pas ensuite de dire que ce mal n'existe pas en tant que tel, qu'il n'y a pas une réalité positive qui soit "le mal", mais qu'il existe et se définit en tant que manque et absence, comme l'obscurité par rapport à la lumière.