Quel est le sens de notre vie ?

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Forum de débats dialectiques entre personnes de bonne volonté autour de la religion chrétienne (catholicisme) et des objections formulées à son encontre

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par landry » ven. 10 févr. 2006, 16:46

Merci à vous tous pour toutes vos précisions.

Stéphane

par Charles » ven. 10 févr. 2006, 12:58

Bonjour à tous,

concernant les passions, je rappelle qu'elles sont partie intégrante de notre psychologie et qu'elle son créées par Dieu et qu'elle sont bonnes. Tout comme notre tempérament.

Les problèmes commencent quand le désordre s'installe dans les passions et quand elles deviennent le seul moteur de nos actions, ils commencent aussi, et on y pense moins souvent, quand on cherche à lutter contre son tempérament, souvent par orgueil. Etre entièrement soumis aux passions et violer son propre tempérament, c'est autre chose que les passions et le tempérament pris en eux-mêmes.

C.

par VexillumRegis » ven. 10 févr. 2006, 12:57

Bonjour landry,
landry a écrit :Vous apparait-il alors possible qu'un nouveau fils de Dieu sur terre puisse à l'avenir apporter une nouvelle parole, peut être porteuse de plus d'espoir que celle de Jésus ?
landry a écrit :Encore une fois, pensez-vous que la venue d'un nouveau sauveur serait bienvenue pour tenter de redonner espoir à tous les humains (enfants de Dieu) sans exception ?
La réponse de la foi divine et catholique est clairement NON.

[align=justify]6. Est donc contraire à la foi de l'Église la thèse qui soutient le caractère limité, incomplet et imparfait de la révélation de Jésus-Christ, qui compléterait la révélation présente dans les autres religions. La cause fondamentale de cette assertion est la persuasion que la vérité sur Dieu ne pourrait être ni saisie ni manifestée dans sa totalité et dans sa complétude par aucune religion historique, par le christianisme non plus par conséquent, et ni même par Jésus-Christ.

Cette position contredit radicalement les précédentes affirmations de foi selon lesquelles la révélation complète et définitive du mystère salvifique de Dieu se réalise en Jésus-Christ. Aussi, les mots, les œuvres et toute l'existence historique de Jésus, quoique limités en tant que réalités humaines, ont cependant comme sujet la Personne divine du Verbe incarné, « vraiment Dieu et vraiment homme »; (13) ils portent donc en eux le caractère complet et définitif de la révélation des voies salvifiques de Dieu, même si la profondeur du mystère divin en lui-même demeure transcendante et inépuisable. La vérité sur Dieu n'est pas abolie ou réduite quand elle est exprimée dans un langage humain. Elle demeure en revanche unique, complète et définitive car celui qui parle et qui agit est le Fils de Dieu incarné. Dès lors la foi exige qu'on professe que dans tout son mystère, de l'incarnation à la glorification, le Verbe fait chair est la source, participée mais réelle, et l'accomplissement de toute révélation salvifique de Dieu à l'humanité, (14) et que l'Esprit Saint, qui est l'Esprit du Christ, enseigne cette « vérité tout entière » (Jn 16,13) aux apôtres et à travers eux à l'Église de tous les temps.

13. On répète aussi souvent la négation de l'unicité et de l'universalité du mystère salvifique de Jésus-Christ. Cette position n'a aucun support biblique. Il faut en effet croire fermement, comme un élément permanent de la foi de l'Église, la vérité sur Jésus-Christ, Fils de Dieu, Seigneur et unique sauveur, qui par son incarnation, sa mort et sa résurrection a accompli l'histoire du salut, dont il est la plénitude et le centre.

14. Il faut donc croire fermement comme vérité de foi catholique que la volonté salvifique universelle du Dieu Un et Trine est manifestée et accomplie une fois pour toutes dans le mystère de l'incarnation, mort et résurrection du Fils de Dieu. (...) Les solutions qui envisageraient une action salvifique de Dieu hors de l'unique médiation du Christ seraient contraires à la foi chrétienne et catholique.


(13) Conc. OEcum. de Chalcédoine, Symbolum Chalcedonense: DH 301. Cf. S. Athanase d'Alexandrie, De Incarnatione, 54, 3: SC 199, 458.

(14) Cf. Conc. OEcum. Vat. II, Const. dogm. Dei verbum, n. 4.


Et à la question légitime : qu'est-ce que Dieu réserve à ceux qui, sans faute de leur part, ne connaissent point Jésus-Christ ?, le même document répond :

12. En outre, l'action salvifique de Jésus-Christ, avec et par son Esprit, s'étend à toute l'humanité, au delà des frontières visibles de l'Église. Traitant du mystère pascal, où le Christ associe déjà maintenant le croyant à sa vie dans l'Esprit et lui donne l'espérance de la résurrection, le Concile affirme : « Et cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ, mais bien pour tous les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l'homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l'Esprit Saint offre à tous, d'une façon que Dieu connaît, la possibilité d'être associé au mystère pascal ». (37)

(37) Conc. OEcum. Vat. II, Const. past. Gaudium et spes, n. 22.

Source : Déclaration Dominus Iesus sur l'unicité et l'universalité salvifique de Jésus-Christ et de l'Eglise[/align]

En Christ,

- VR -

par nelly emont » ven. 10 févr. 2006, 12:37

Un nouveau Sauveur ? C'est ce qu'attendent un grand nombre de sectes, et le Nouvel âge également. Il n'y a qu'un Sauveur, c'est le Christ, qui est avec nous chaque jour jusqu'à la fin du monde et qui reviendra pour juger les vivants et les morts. Comment une autre parole que celle du Christ pourrait-elle nous sauver ?
Si le diable n'existait pas, nous serions tout aussi faibles. Ce que nous appelons le péché originel (et qui est un dogme pour le chrétien) a mis en nous l'anarchie. Il a affaibli notre volonté et mis beaucoup de désordres dans nos désirs. Comme le dit si bien Hélène, nous ne pouvons rien sans la grâce. Elle nous guérit d'une part, et nous surélève. Le diable se sert de nos faiblesses ; il ne les crée pas. Et nous ne pouvons être parfaits qu'achevés (c'est le sens du mot). Et nous ne le serons que dans l'au-delà.
Comment Dieu qui est amour aurait-il pu mettre son fils, l'amour incarné à l'épreuve ? Le Christ a choisi librement de donner sa vie pour nous.
Je vois pas où Hélène parlerait d'exclure qui que ce soit comme "possédé du diable", et encore moins les malades du Sida dont on ne voit pas très bien ce qu'ils viennent faire ici.
Tous les hommes peuvent trouver la paix. Nous sommes créés libres, faits pour le bonheur et pour la paix. Nos passions nous en empêchent. Mais nous savons bien que quantité de philosophes dans l'Antiquité, d'hommes non croyants, d'hommes d'autres religions vivent dans la paix. Que serait un Dieu qui n'aurait pas donné à ses créatures une intelligence et une volonté pour progresser et faire avancer le monde. Ce qu'il offre "en plus" aux chrétiens qui le désirent, c'est la grâce qui guérit et surélève, par le Christ et dans l'Esprit. comme j'ai dû déjà l'écrire.

par landry » jeu. 09 févr. 2006, 15:38

Bonjour Hélène, merci encore pour votre précédente réponse.

Votre citation : Si nous sommes chrétiens (je ne parle même pas d'être catholiques) et que Dieu vient nous parler sans passer par son Fils...nous avons de grosses chances d'être dans une illusion parce que c'est Lui et Lui seul qui nous révèle le Père (nul ne connaît le Père si ce n'est le Fils). Dieu a parlé déjà...par son Fils qui est la Parole ultime. Je ne vois pas (et l'Église non plus d'ailleurs) ce qu'Il aurait de plus à venir nous révéler que la Parole ultime. Tout est accompli nous dit Jésus...tout.

Je comprends tout à fait. Vous apparait-il alors possible qu'un nouveau fils de Dieu sur terre puisse à l'avenir apporter une nouvelle parole, peut être porteuse de plus d'espoir que celle de Jésus.

Votre citation : Sur qui Jésus est-Il vainqueur alors si le diable n'existe pas ? Quel est donc ce combat qu'Il a mené jusqu'à la mort ? De quoi (ou de qui) est-Il venu nous sauver ? Enfin, le diable (dia-bolos = celui qui divise) n'a pas mis en nous les passions mauvaises...elles sont les conséquences du péché qu'il a inspiré à l'Homme de commettre en mettant le doute dans son coeur quant à la bienveillance de Dieu. Elles sont un dérèglement de nos désirs.

Poourquoi ce ne serait pas Dieu qui aurait mis à l'épreuve sont fils pour observer véritablement l'amour qu'il peut porter à son père?
Selon vous, sans le diable (s'il existe), les humains seraient parfaits alors puisqu'ils ne commettraient aucune erreur. La vie sur terre serait donc la même que celle au ciel. Quel serait donc notre raison particulière d'être sur Terre? L'amour sur terre ne serait plus une expression de notre force mais une facilité, ce qui n'est pas à l'image de Dieu dont le monde entier est le fruit d'une intelligence et d'une force infinie.

Votre citation : le diable : Un ange déchu...qui a refusé de servir le Créateur et la créature que Dieu avait choisie pour être prêtre, prophète et roi (l'Homme) de son oeuvre. Ou si vous préférez, il est aussi désigné par beaucoup d'autres épithètes : le Diviseur, l'Accusateur, le Menteur, le Prince de ce monde, le Séducteur du monde entier, le Malin, etc. Aussi, dans un réalisme spirituel, on le nomme le "singe de Dieu" ou le "tueur d'homme"...

Pourquoi pas tout simplement tous des hommes comme vous et moi qui ont commis des fautes, ce qui arrivent à tout le monde, mais qui ont persister dans leurs erreurs, ce qui peut arriver à tout le monde si notre volonté ne s'efforce pas d'y en arriver. Ca me parait très grave comme erreur d'exclure ou fuir des gens à qui on colle l'étiquette de possédé par le diable alors qu'ils portent un mal en eux, comme un malade du sida porte un mal en lui. Et on sait que les gens malades ont besoin d'attention et de compréhension pour guérir.

Votre citation : On se ment à soi même si nous prétendons maîtriser par nos propres forces les passions violentes...seule la grâce qui est en Jésus-Christ, aidée par notre volonté et toutes nos facultés psychiques bien sûr, peut vraiment nous en sortir. Saint François de Sales admettait qu'il lui a pris 20 ans de dur combat dans la prière, de Pardon reçu dans le Sacrement de Réconciliation et d'Eucharistie pour arriver à maîtriser la colère qui l'habitait...maintenant, avait-il une mauvaise volonté ce grand Docteur de l'Église ? Je ne crois pas... il était réaliste.

Tous les humains ne croient pas en Jésus Christ. Vous avez donc perdu l'espoir que tous les hommes puissent trouver un peu de paix alors. Encore une fois, pensez-vous que la venue d'un nouveau sauveur serait bienvenue pour tenter de redonner espoir à tous les humains (enfants de Dieu) sans exception?

par Hélène » jeu. 09 févr. 2006, 5:33

Bonjour landry,
landry a écrit : Qu'entends tu par la Passion de Jésus par rapport aux passions citées dans le message?
C'était un jeu de mots...ou un jeu de maux, c'est selon... C'est pour dire qu'un texte d'un soi disant message de Dieu qui ne souffle pas un mot de Jésus-Christ, pourtant le personnage central de notre foi...il faut l'admettre, ne peut qu'être douteux. Si nous sommes chrétiens (je ne parle même pas d'être catholiques) et que Dieu vient nous parler sans passer par son Fils...nous avons de grosses chances d'être dans une illusion parce que c'est Lui et Lui seul qui nous révèle le Père (nul ne connaît le Père si ce n'est le Fils). Dieu a parlé déjà...par son Fils qui est la Parole ultime. Je ne vois pas (et l'Église non plus d'ailleurs) ce qu'Il aurait de plus à venir nous révéler que la Parole ultime. Tout est accompli nous dit Jésus...tout.
Admettons que ce ne soit pas Dieu qui a mis en nous les passions mauvaises telles que la tristesse, le dégout ou la haine.
Pas "admettons"...assurément.
Ce serait donc le diable qui l'aurait fait si on admet qu'il existe.
Sur qui Jésus est-Il vainqueur alors si le diable n'existe pas ? Quel est donc ce combat qu'Il a mené jusqu'à la mort ? De quoi (ou de qui) est-Il venu nous sauver ? Enfin, le diable (dia-bolos = celui qui divise) n'a pas mis en nous les passions mauvaises...elles sont les conséquences du péché qu'il a inspiré à l'Homme de commettre en mettant le doute dans son coeur quant à la bienveillance de Dieu. Elles sont un dérèglement de nos désirs. Elles n'ont pas de poids moral en soi tant que nous ne consentons pas à les laisser exploser. C'est la bête, qui est tapie au fond de nous comme dans le coeur de Caïn, prête à se déchaîner sans crier gare à la moindre tentation. Elles sont là tout simplement mais quelque chose les déclenches lorsque le désir est détourné de sa finalité... qui est Dieu.
Cependant, Dieu est le créateur de notre monde et de nos vies.
Exact ! Et Dieu vit que cela était très bon...
Quel est donc le diable?
Un ange déchu...qui a refusé de servir le Créateur et la créature que Dieu avait choisie pour être prêtre, prophète et roi (l'Homme) de son oeuvre. Ou si vous préférez, il est aussi désigné par beaucoup d'autres épithètes : le Diviseur, l'Accusateur, le Menteur, le Prince de ce monde, le Séducteur du monde entier, le Malin, etc. Aussi, dans un réalisme spirituel, on le nomme le "singe de Dieu" ou le "tueur d'homme"...
De plus, les "mauvaises" passions en nous ne sont mauvaises dès lors que nous les maîtrisons pas, chose qui dépend seulement de notre volonté.
Oui, notre volonté...éclairée par la Grâce...pas par nos propres forces. Essayez de vous arrêter lorsque la colère gronde en vous... :ranting: et puis, une prochaine fois, essayez de vous arrêter en disant quelque chose comme : Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu Sauveur, aie pitié de moi, pauvre pécheur...vous verrez ce qui se passe... ;-)
Par exemple, la colère peut être utile si elle est exprimée raisonablement
Une colère raisonnable n'est pas une colère...je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais lorsque ça bouille en dedans, mon seul désir, qui est un désir de mort sur l'autre, est de tout casser...de tuer l'autre par mes paroles...à moins qu'on se raconte des histoires, Thanatos est une dangeureuse bête ! Attention à la pseudo-paix...qui n'est qu'une illusion de la paix intérieure qui s'apparente plus à un "je m'enfoutisme" ou une indifférence qu'à la Paix qui vient du Christ et qui est un fruit de l'Esprit Saint. La colère n'est jamais utile...elle est un péché capital (je vous vois venir avec la colère de Jésus contre les marchands du Temple...ce sont les tables qui sont renversées, pas les marchands, et pour le cas de Jésus, si on peut dire qu'il y a de la colère en Lui - tout comme l'expression est utilisée dans l'Ancien Testament pour désigner la colère de Dieu -c'est une "sainte colère" contre le péché, pas contre le pécheur. Il rejette vigoureusement le péché mais Il sauve le pécheur car Dieu est un Dieu "jaloux" qui nous aime et veut notre bonheur). Cependant, Dieu n'a pas le même problème que nous : sa finalité n'est pas détournée de son Bien, puisqu'Il est Lui-même le Bien suprême. Il n'a pas de passions déréglées tandis que nous...
elle est dangereuse quand notre volonté ne la maîtrise pas raisonablement
On se ment à soi même si nous prétendons maîtriser par nos propres forces les passions violentes...seule la grâce qui est en Jésus-Christ, aidée par notre volonté et toutes nos facultés psychiques bien sûr, peut vraiment nous en sortir. Saint François de Sales admettait qu'il lui a pris 20 ans de dur combat dans la prière, de Pardon reçu dans le Sacrement de Réconciliation et d'Eucharistie pour arriver à maîtriser la colère qui l'habitait...maintenant, avait-il une mauvaise volonté ce grand Docteur de l'Église ? Je ne crois pas... il était réaliste.

Fraternellement,
Hélène

par landry » mer. 08 févr. 2006, 15:50

Bonjour Hélène, merci pour votre avis sur la question. Je me pose cependant encore quelques questions.
Qu'entends tu par la Passion de Jésus par rapport aux passions citées dans le message?
Admettons que ce ne soit pas Dieu qui a mis en nous les passions mauvaises telles que la tristesse, le dégout ou la haine. Ce serait donc le diable qui l'aurait fait si on admet qu'il existe. Cependant, Dieu est le créateur de notre monde et de nos vies. Quel est donc le diable?
De plus, les "mauvaises" passions en nous ne sont mauvaises dès lors que nous les maîtrisons pas, chose qui dépend seulement de notre volonté. Par exemple, la colère peut être utile si elle est exprimée raisonablement, elle est dangereuse quand notre volonté ne la maîtrise pas raisonablement.

par Hélène » mer. 08 févr. 2006, 13:29

Bonjour landry et bienvenue sur la Cité,

Si ce message venait de Dieu, il aurait parlé de la Passion de Jésus (tant qu'à être dans le sujet)... Dès la première phrase, il nomme les passions qu'Il a mis en nous, cela devrait avoir déjà sonné une cloche : Dieu étant l'Auteur du bien ne peut pas avoir mis des passions mauvaises en l'homme. Il s'agit donc, tout le long du texte, de découvrir la force qui est en soi pour vaincre les passions...seul... auto-rédemption...pas besoin de Sauveur. Pas besoin de Jésus Christ pour maîtriser les passions mauvaises. C'est très typiquement new-âge ce genre de "message de Dieu". C'est aussi crédible que la prière de la petite Thérèse véhiculée sur Internet...

Sans compter, et celle-là c'est la meilleure, qu'il nie l'existence du diable ! :lol:

Fraternellement,
Hélène

Quel est le sens de notre vie ?

par landry » mer. 08 févr. 2006, 12:23

Bonjour, je suis en possession d'un message dit de Dieu où le sens de notre vie y est décrit. Je m'interroge sur la perspicacité de ce message. Qu'en pensez-vous? Le voici ci-dessous.

Un message de Dieu pour tous les hommes

J’ai mis en vous des passions. Elles sont :

L’admiration, l’estime, le mépris, la générosité, l’orgueil, l’humilité, la bassesse, la vénération, le dédain, l’amour, la haine, le désir, l’espérance, la crainte, la jalousie, la lâcheté, l’épouvante, le remord, la joie, la tristesse, la moquerie, l’envie, la pitié, la satisfaction, le repentir, la faveur, la reconnaissance, l’indignation, la colère, la gloire, la honte, le dégoût, le regret et l’allégresse.

Au cours de votre vie, de nombreuses épreuves vous sont proposées et d’autres imposées. Ce sont elles qui réveillent vos passions doucement, modérément ou violemment selon la difficulté de l’épreuve. Chacune d’entre elles amène votre volonté à faire un choix entre deux voies : celle dictée par la raison et celle dictée par la passion réveillée.

Le choix dicté par la passion peut se présenter sous deux formes :

-Il peut être fait sans aucune raison. C’est une erreur que votre raison ne peut donc pas comprendre. Elle va réveiller en vous et autour de vous des passions désagréables.

-Il peut être fait avec raison. C’est une erreur que votre raison peut donc comprendre. Elle va réveiller en vous et autour de vous des passions agréables mais aussi des passions désagréables.

Le choix dicté par la raison est un acte juste. Il peut cependant être nuancé aussi. Aucun homme n’est épargné des passions. Tout choix dicté par la raison s’accompagne donc de passions qui varie de la passion douce à la passion excessive.
Un acte juste accompagné de passion douce ne va réveiller en vous et autour de vous que des passions agréables.
Un acte juste accompagnée de passion excessive va réveiller en vous et autour de vous des passions agréables mais aussi des passions désagréables pour certaines personnes.

La vie est un cadeau que je vous offre. Il est à l’image de la joie générée à la naissance d’un nouvel enfant. Le besoin d’exprimer de l’amour en retour est né en vous à votre naissance. Pour ce faire, je vous ai offert les passions. Grâce à elles, il est possible d’observer véritablement l’amour que vous donnez. Un geste d’amour est un acte raisonnable en réponse à une ou plusieurs passions réveillées en vous.

Les difficultés de certaines épreuves vous amènent à commettre des erreurs. Vous pouvez cependant les admettre. Vous pouvez demander pardon. Si vous le décidez, votre demande doit être dictée par la raison pour être accomplie. Parfois, certains hommes ne pardonnent pas car la passion a le dessus sur leur raison. Vous pouvez alors me demander pardon. Si vous le faîtes, je pardonne les erreurs, des plus douces aux plus douloureuses.

La vérité ou le sens de votre vie est donc d’affronter les épreuves en s’appliquant à maîtriser vos passions par la volonté de suivre votre raison. Le pardon des erreurs commises est nécessaire pour évoluer au mieux dans ce sens. Quiconque parvient à maîtriser toutes les passions et à demander pardon pour toutes ses erreurs récolte la paix absolue fruit de la sagesse. Un homme sage n’a pas fuit les passions, il a su les éprouver et est parvenu a en faire usage raisonnablement. Il a atteint l’objectif de la vie.
Atteindre la sagesse est ainsi la plus belle preuve d’amour qu’un homme puisse réaliser.

Tous les hommes naissent égaux devant la vérité.

Tous les hommes à leur naissance :

-possèdent une âme identiquement bonne
-possèdent une volonté identique. Elle se fortifie a souhait durant votre vie.
-possèdent toutes les passions déjà citées. Elles sont en état de veille.

Tous les hommes vivent égaux devant la vérité.

Soit A un âge quelconque.
Quelques soient les épreuves rencontrées et les passions suscitées, la difficulté accumulée des épreuves visant à perturber la volonté de suivre la raison depuis la naissance est identique pour tous les hommes d’âge A.

C’est alors votre volonté qui décide de vos choix de pensée et d’action.


Les différences entre les hommes s’identifient par les différences des passions souvent suscitées. Des épreuves différentes entre elles suscitent des passions différentes. Les différences entre les hommes s’expliquent donc par les épreuves différentes auxquelles ils sont confrontés. Ces épreuves varient selon les régimes politiques des pays du monde et des conditions de vie sociale au sein même de ces pays. Durant les épreuves, les différences de choix dictés par les passions ou par la raison accentuent les différences entre les hommes.

Cependant, la justesse au regard de la vérité est la même pour tous les hommes. Elle constate à un certain moment de la nature de l’âme qui est plus ou moins bonne selon les hommes. Les hommes sont libres de leurs choix, ils peuvent alors à tout moment de leur vie modifier la nature de leur âme et donc leur justesse au regard de la vérité.

A un moment donné, un jeune homme pauvre en argent et lépreux peut ainsi être plus juste qu’un vieil homme politique riche en argent. Et selon la volonté des ces deux personnes face aux épreuves, ce constat peut changer à tout moment.
La maladie et la pauvreté réveillent des passions. De même, le pouvoir et l’argent réveillent des passions.

A votre naissance, votre âme est bonne.
Au cours de votre vie, la nature de votre âme se modifie ainsi :

Une épreuve gagnée est un choix suivi dicté par la raison. Cette information est alors enregistrée dans votre âme.

Une erreur est un choix suivi dicté par la passion. Cette information est aussi enregistrée dans votre âme.

Si vous admettez l’erreur et me demandez pardon, je pardonne. L’information contenant l’erreur s’efface alors de votre âme.

Votre corps est mortel mais votre âme est immortelle.

A l’heure de votre mort, votre âme contient un certain nombre d’informations.
Selon le contenu de ces informations, votre âme occupera la place souhaitée dans l’espace qui lui correspondra. Cet espace se situe entre la surface de la terre et les cieux les plus hauts.
Le ciel est un espace épargné des passions où les âmes des hommes continuent d’évoluer en paix pour l’éternité.

Tout âme bonne à l’heure de la mort monte haut dans le ciel et y occupe la place souhaitée.


Vous êtes tous mes enfants. Il n’y a pas de diable mais seulement des hommes qui persistent dans leurs erreurs et réveillent en vous des passions violentes auxquelles réagir avec raison est en accord avec le sens de votre vie.

Mon message invite les hommes à devenir plus raisonnable pour d’avantage de paix dans le monde et dans les cœurs.


Je vous donne rendez-vous au ciel !

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