19 octobre: Ss Jean de Brébeuf, Isaac Jogues et compagnons

Règles du forum
Fêtes et vies des saints et bienheureux, prédécesseurs et modèles dans la Foi

Répondre


Cette question vous permet de vous prémunir contre les soumissions automatisées et intensives effectuées par des robots malveillants.
Émoticônes
:?: :!: :arrow: :nule: :coeur: :) ;) :( :mal: :D :-D :oops: :cool: :/ :oui: :> :diable: <: :s :hypocrite: :p :amoureux: :clown: :rire: :-[ :sonne: :ciao: :zut: :siffle: :saint: :roule: :incertain: :clap: :fleur: :-@ :non: :cry: :bomb: :exclamation: :dormir: :wow: :boxe: :furieux: :toast: :dance: :flash:
Plus d’émoticônes

Le BBCode est activé
La balise [img] est activée
La balise [flash] est désactivée
La balise [url] est activée
Les émoticônes sont activées

Relecture du sujet
   

Agrandir Relecture du sujet : 19 octobre: Ss Jean de Brébeuf, Isaac Jogues et compagnons

Re: Vos poèmes chrétiens préférés

par papillon » ven. 20 oct. 2017, 2:11

Joli poème chrétien, Guillaume, qui me rappelle l'enseignement des bonnes soeurs de mon enfance.

Toutefois, sans vouloir enlever quoi que ce soit aux bonnes intentions de ces bons pères venus d'Anjou, de Dieppe et d'Orléans, j'éprouve un malaise certain à la lecture d'un poème de ce genre, compte tenu de la maltraitance inouie dont ont été victimes ces "vilains sauvages" aux mains des différentes Eglises chrétiennes pendant les siècles qui ont suivi.
C'est vrai que, dit-on, l'enfer est pavé de bonnes intentions...

À lire dans son entièreté :

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/400 ... utochtones

http://blogue.onf.ca/blogue/2013/03/21/ ... nsionnats/

Saint Isaac Jogues et ses compagnons, 19 octobre

par Guillaume C. » jeu. 19 oct. 2017, 8:31

Saints Isaac Jogues, René Goupil, Jean de La Lande (fête: le 19 Octobre)

Martyrs à Ossernenon (aujourd’hui Auriesville, Etat de New York), 1642-1646



Ils sont venus d’Anjou, de Dieppe, d’Orléans
Pour planter la Croix sur un nouveau continent.
Ni la houleuse mer, ni les rudes hivers,
Ne les firent ployer, ni ne les dissuadèrent
D’accomplir leur mission en terre d’Amérique
Et de verser leur sang au nom du Fils unique.

Le Père Isaac Jogues, avec vingt Hurons,
Voyageait en canot tout près de Trois-Rivières.
Hélas ! Un groupe d’Iroquois les capturèrent.
Le brave Jésuite, fidèle à sa mission,
Refusa de suivre les fuyards dans les bois :
Avec René Goupil, il embrassa la croix.

Tels des chiens enragés, les Iroquois se ruent
Sur les deux prisonniers, et puis à pleines dents
Leur arrachent ongles et doigts cruellement,
Les battent et les jettent sur la terre nue.

Tous deux sont réduits en un cruel esclavage,
Sans que leur zèle ne s’en trouve diminué,
Soignant et baptisant ennemis et sauvages,
Ne craignant point d’être frappés et conspués.

Un jour qu’en l’honneur de la Vierge, pieusement,
Il disait son chapelet en une cabane,
René vit un enfant y entrer prestement.
Dans un grand zèle et amour pour cette jeune âme,
Il lui fit un grand signe de croix sur le corps.
C’était trop pour les sauvages voués aux idoles :
Saisissant une hache, ils l’envoient à la mort.
Le saint nom de Jésus aux lèvres, il s’immole.

Le Père Isaac Jogues un jour échappa
A la vigilance de ses sauvages gardiens.
Sur un navire hollandais il s’embarqua
Et s’en alla en France retrouver les siens.
Très édifié par le récit de ses prouesses,
Le pape lui permit de célébrer la messe.

Le Père cependant n’aspirait à rien d’autre
Qu’à connaître en ce monde le sort d’un apôtre.
Il repartit bientôt pour le pays des croix,
Décidé à prêcher l’Evangile et la Foi.

A peine deux ans après son retour, le saint
Fut chargé de négocier avec les sauvages
Une paix mettant fin aux inhumains ravages
Exercés au Nord par ces hordes de païens.
Avec l’oblat Jean de la Lande, il repartit
Prêt à donner sa vie au nom de Jésus Christ.
Les Iroquois, affaiblis par une disette,
Accablèrent le Père Jogues et l’accusèrent :
« Ce chien a par ses sorts provoqué la colère
Des dieux. Il mérite qu’on lui fende la tête ! »

Ils l’emmènent au village d’Ossernenon
Avec Jean de la Lande, son dernier fidèle.
Ces barbares usent en vain couteaux et bâtons.
De ses nombreuses plaies, le sang à flots ruisselle.
Enfin, n’ayant pu lui faire renier la foi, un Mohawk
Fendit sa noble tête par un tomahawk.

Jean de la Lande subit les plus lourds supplices.
Pour la cause de Dieu, il s’offre en sacrifice
Et meurt en vrai héros. Aujourd’hui, ce laïc
Est un modèle pour les jeunes d’Amérique.

Re: Saint Jean de Brébeuf et ses compagnons

par papillon » mar. 20 oct. 2009, 5:17

Bonjour Hélène,
j'ai justement écrit textuellement sur un autre fil et sur le même sujet que je ne suis pas une adepte de l'autoflagellation au sujet des amérindiens, mais alors là pas du tout.. Je ne bouffe pas non plus du catho puisque je suis en train de réintégrer les rangs de cette même église (j'ai rencontré à ce sujet un prêtre cet après-midi même). J'essaie simplement de voir les choses le plus objectivement possible sur un sujet sensible où l'on voit souvent les gens se polariser d'un côté comme de l'autre. Rester au milieu n'est pas chose facile et ne semble être apprécié de personne.
Si l'autoflagellation et la `manipulation-par-des-idéologies-ambiantes' sont bien réelles, ça devient aussi une étiquette facile à coller à tous ceux qui comme moi sont simplement fatigués de s'émouvoir sur la litanie sans fin des sévices qu'ont subis les jésuites. C'en est rendu qu'on ne peut plus dire la moindre chose positive sur les amérindiens sans être accusé de 's'autoflageller'. Vous savez, les préjugés et les excès ne sont pas meilleurs à droite qu'à gauche.

Enfin, je ne sais pas si j'ai vraiment envie de 'm'embarquer' dans des discussions sans fin à ce sujet, mais je vais volontiers consulter les références que vous citez.

Re: Saint Jean de Brébeuf et ses compagnons

par Hélène » mar. 20 oct. 2009, 3:48

papillon a écrit :Je crois qu'il serait bien (et plus chrétien) que dans le monde catho on en arrive à rendre hommage à ces jésuites, leur foi et leur sacrifice sans bouffer de l'amérindien...
Je ne suis pas d'accord avec vous que les cathos "boufferaient de l'amérindien". Je crois que vous êtes victime des idéologies ambiantes qui consistent à "l'homme blanc catholique" (et particulièrement canadien-français... colonisé) de s'autoflageller devant l'histoire (surtout devant les peuples autochtones) alors que nos manuels scolaires d'histoire contemporains et les médias se font plutôt plaisir à "bouffer du cathos" en réécrivant l'Histoire. Lisez plutôt les écrits historiques que j'ai cité ainsi que les ouvrages de Jacques Lacoursière.

Cordialement,
Hélène

Re: Saint Jean de Brébeuf et ses compagnons

par papillon » lun. 19 oct. 2009, 21:22

etienne lorant a écrit :... ah la douceur de vivre des Amérindiens !
Bonjour Etienne,
je ne peux présumer en rien, sur cette seule phrase, de tout ce que vous pensez sur ce sujet, mais cela me donne l'occasion de revenir brièvement sur la question, au risque de recevoir une pluie de tomates...

Il y avait de nombreuses tribus d'amérindiens sur le vaste territoire qu'est aujourd'hui notre pays, et les Iroquois étaient l'une d'entre elles. Ils étaient reconnus, je crois, pour leur redoutable esprit guerrier et d'autres tribus plus paisibles les craignaient aussi. Les Iroquois ne sont pas les amérindiens, pas plus, par exemple, que les Québecois ne sont les nord-américains. Les amérindiens n'étaient pas que "ça", les attaques, les bagarres et les séances de torture. Ce serait une façon très simpliste de voir les choses.
Par ailleurs, il est important de tenir compte aussi de la notion de perception . Ces Jésuites ou autres religieux qui sont venus ici pour évangéliser, nous les voyons, nous chrétiens, comme des hommes de foi courageux qui ont donné leur vie pour conduire les païens au Christ ou l'inverse, c'est selon. Je pense moi aussi qu'ils étaient des hommes bons, totalement dévoués à leur foi, et bien intentionnés, mais peut-être pas aussi versés en psychologie humaine qu'en théologie. Et je suis convaincue qu'ils ont commis quelques maladresses propres à ceux qui ont la conviction de posséder la seule et unique Vérité. Comment les amérindiens pouvaient-ils, eux ,percevoir ces hommes en robe noire qui brandissaient un crucifix? comme des hommes qui voulaient substituer à leurs dieux un autre dieu, les amener à abandonner des traditions qu'ils se transmettaient de génération en génération depuis des temps immémoriaux, chambouler leurs structures tribales qui géraient leur vie de tous les jours, renoncer à beaucoup de choses qui faisaient en fait leur identité. Les choses ne sont pas aussi simples. Fallait s'attendre à ce que certains ou plusieurs d'entre eux les perçoivent comme une menace importante, et même l'incarnation du mal envoyé par les mauvais esprits. Que se passait-il à cette époque dans ces cas-là? N'y a-t-il pas eu aussi dans le monde chrétien des buchés où des hommes sont morts dans des souffrances atroces?

Mon point ici n'est pas de prendre parti pour les uns contre les autres. Ce serait une façon infantile d'aborder la question. Je pense surtout qu'il est important de relativiser tout ça. Je n'ai pas de sang amérindien dans les veines, mais de l'âge de huit ans jusqu'à l'âge adulte j'ai vécu à Montréal dans la paroisse catholique des Saints-Martyrs-Canadiens. En ai-je entendu parler, des ongles arrachés? oui merci....et pas toujours de façon très chrétienne.
Je crois qu'il serait bien (et plus chrétien) que dans le monde catho on en arrive à rendre hommage à ces jésuites, leur foi et leur sacrifice sans bouffer de l'amérindien...

Re: Saint Jean de Brébeuf et ses compagnons

par Hélène » lun. 19 oct. 2009, 16:38

Merci Étienne... ce sont eux qui ont versé leur sang pour cette Église et ce peuple qui a rejeté son baptême... :(

Seigneur, que leur sang mêlé au tiens n'ait pas été versé en vain... fait fleurir dans ces martyrs un nouveau printemps pour ton Église !

Pour ceux que ça intéresse, l'histoire en ligne de la Nouvelle-France en vieux français : http://www.canadiana.org/view/36652/0054

Les relations des Jésuites : http://canadiana.org/afficher/36458/0005

Mémoires particuliers pour servir l'histoire de l'Église en Amérique du Nord (Sainte Marguerite Bourgeoys): http://canadiana.org/afficher/42425/0003

Cordialement,
Hélène

Saint Jean de Brébeuf et ses compagnons

par etienne lorant » lun. 19 oct. 2009, 14:14

Ce matin, à l'Eucharistie, le prêtre a choisi de faire mémoire des "SAINTS MARTYRSde l'AMÉRIQUE du NORD (1596 - 1649)" ... La nature des supplices subis n'étant pas indiquée, je n'ai pas fait d'autre recherche... ah la douceur de vivre des Amérindiens !

Vers le milieu du XVIIe siècle (1542-1649) une légion de Jésuites travaillait, dans le Canada encore à peu près sauvage, à la conversion de peuples parmi lesquelles étaient surtout les Iroquois. Alors s'ouvrit pour les missionnaires ce que l'on a justement appelé "l'ère des martyrs". La première victime fut le Père Antoine Daniel qui fut percé de flèches, achevé d'un coup de feu, dépouillé de ses habits et jeté dans le brasier de sa chapelle devenue la proie des flammes (1648). Quelques mois plus tard, le Père Jean de Brébeuf et le Père Gabriel Lalemant subissent à leur tour les plus affreux supplices, dont nous vous épargnons le détail. Le Père Isaac Jogues aurait pu se soustraire une première fois au martyre en 1642; mais il ne voulut pas se séparer de ses chrétiens, prisonniers des Iroquois. Après des supplices aussi inouïs que variés, il fut arraché à la mort et ramené en France. Mais son coeur était resté au Canada. Il y revint en 1646, et y reçut bientôt la palme d'un martyre glorieux. Au nombre des autres victimes des Iroquois furent, en 1649, les Pères Charles Garnier et Noël Chabanel, Jean de la Lande et René Goupil, massacrés dans l'exercice de leur apostolat. Le Pape Pie XI les béatifia en 1926.

Re: 19 octobre: Saints Jean de Brébeuf et Isaac Jogues et compag

par Arzur » ven. 19 oct. 2007, 12:07

Saints Jean de Brébeuf et Isaac Jogues, prêtres, et compagnons, martyrs, sont Patrons secondaire du Canada.

Pour les Laudes, j'ai utilisé, comme proposé pat le bréviaire, la liturgie des martyrs pour célébrer ces Saints.

Le Québec a bien besoin de la prière de ces Saints glorieux, vu ce que dis hélène ...
"Enlever la croix du Mont Royal" quelle idée, bientôt on va raser les clocher des églises ? :non:
Quand au drapeau Québécois ...je ne ferais pas de commentaire, j'ai peur de n'être pas assez charitable ! :zut:

Prions.

+ Arzur

Re: 19 octobre: Saints Jean de Brébeuf et Isaac Jogues et compag

par Hélène » ven. 19 oct. 2007, 4:31

Merci beaucoup pour cette page d'histoire de notre pays fondé par le sang des martyrs... à qui nous faisons maintenant outrage en effaçant toute trace de leur histoire ou en la ré-écrivant à la sauce Da Vinci Code. J'ai lu des trucs totalement débiles sur l'histoire des pères jésuites comme quoi ce sont eux qui ont massacré les indiens ! :sonne: Et les pauvres gens qui ne connaissent pas leur histoire croient dur comme fer à ces nouvelles façons de reconstruire l'histoire par la désinformation. Alors que nous pouvons avoir accès aux écrits des pères Jésuites, de Marguerite Bourgeoys, etc. Toute l'histoire est là, on préfère les légendes sans fondement ni sources véhiculées sur Internet. Avec la question des accommodements raisonnables et les âneries démagogiques qu'on lit et entend dans les médias que certains veulent faire disparaître le passé catholique du paysage québécois (on parle d'enlever la croix du Mont Royal, de faire disparaître la croix du drapeau du Québec !), ça donne le vertige...

Saints Martyrs Canadiens, priez pour nous ! :coeur:

Hélène

19 octobre: Ss Jean de Brébeuf, Isaac Jogues et compagnons

par Sapin » ven. 19 oct. 2007, 3:26

Au 17e siècle, huit missionnaires français ont subi le martyre au Canada, six Jésuites et deux «donnés», des laïcs qui se mettaient gratuitement au service des Jésuites lesquels en retour, subvenaient à leurs besoins. Trois ont été tués à Ossernon, aujourd’hui Auriesville, près d’Albany, N.Y., et cinq en Huronie, à 200 km au nord de Toronto.

Le donné René Goupil, venu en Nouvelle-France en 1640, accompagnait le Père Isaac Jogues et une quarantaine de Hurons, lorsque le groupe fut attaqué sur le lac Saint-Pierre (au Québec) par les Iroquois. Amené captif en Iroquoisie, le Père Jogues fut torturé et mutilé et rené Goupil fut assommé à Ossernon le 29 septembre 1642.

Captif à Manhattan (New-York), le Père Jogues réussit à s’évader, rentre en France et regagne la Nouvelle-France. Le 24 septembre 1646, il quitte les Trois-Rivières avec le donné Jean de la Lande et quelques Indiens à destination de la Huronie. À Ossernon, ils sont reçus avec méfiance par les Iroquois qui estiment la religion des Robes noires responsable de la maladie qui avait décimé leur village. Jogues est tué d’un coup sur la nuque le 18 octobre 1646 et Jean de la Lande subit le même sort le lendemain.

Antoine Daniel, originaire de Dieppe, en France, arrive à Québec en 1633 où il dirige pendant sept ans une école pour les jeunes Hurons. Il accompagne ensuite le Père Jean de Brébeuf en Huronie. Le 4 juillet 1648, les Iroquois attaquent la résidence Sainte-Marie, alors qu’il vient de célébrer la messe. Il le criblent de flèches et de balles et projettent son corps dans la chapelle flammes.

Jean de Brébeuf, originaire de Normandie, débarque à Québec en 1625 et passe l’hiver dans la forêt avec des chasseurs Montagnais afin de se familiariser avec leur mode de vie. Il est missionnaire en Huronie de 1626 à 1629, puis de 1634 à sa mort. Surpris par les ennemis qui attaquent le bourg Saint-Louis, il est pris avec le Père Gabriel Lalemant et amené à Saint-Ignace, où il est torturé pendant trois heures et meurt le 16 mars 1649. Né à Paris, le Père Lalemenant arrive à Québec en 1646. Il est en Huronie depuis six mois quand il est torturé en même temps que le Père Brébeuf.

Le Père Charles Garnier est né à Paris. Arrivé à Québec en 1636, il se rend immédiatement en Huronie et y reste jusqu’à son martyre. En 1647, il est envoyé auprès de 500 familles du bourg Saint-Jean, un poste frontière qui est attaqué par les Iroquois en mars 1649. Au cours d’une autre attaque, le 7 décembre 1649, alors qu’il se porte au secours des agonisants, il est atteint de deux balles et achevé d’un coup de hache. Son compagnon, le Père Noël Chabanel, était arrivé à Québec en 1643. En route pour l’Ile aux chrétiens, après l’attaque du 7 décembre 1649, il s’arrête épuisé et est assommé par un Huron apostat qui jette son corps dans la rivière le 8 décembre 1649.

Inspirés par les récits des premiers missionnaires, certains de ces martyrs ont sollicité de leurs supérieurs la faveur d’être envoyés en Nouvelle-France pour apporter la Bonne Nouvelle de L’Évangile aux nations autochtones du Canada. Ils étaient conscients des dangers qu’ils couraient en vivant au sein de nations souvent en butte aux attaques de leurs ennemis, et plusieurs avaient lucidement entrevu et accepté la perspective du martyre. Soucieux de Proclamer l’évangile en respectant la culture des Hurons, il vivent avec eux, apprennent leur langue, et durant les attaques, n’hésitent pas à exposer leur vie. La mission Sainte-Marie-au-pays-des-Hurons a été reconstituée il y a quelques années aidé par le Gouvernement Canadien. Cette mission située en Huronie tout près des Grands Lacs (aujourd’hui l’Ontario) est devenue un centre d’interprétation de la vie missionnaire catholique et des indiens du XVIIe siècle, tout en étant également un centre d’interprétation de la civilisation française en Amérique du Nord. C’est un site historique à visiter.
Au Canada cette fête est célébrée le 26 septembre au lieu du 19 octobre pour l’Église Universelle.

Prions

Tu as voulu, Seigneur, que la parole et le sang de tes martyrs, Jean de Brébeuf, Isaac Jogues et leurs compagnons, sanctifient les débuts de l’Église en Amérique du Nord. Fais que se lève partout, à leur prière, une moisson de chrétien chaque jour plus abondante. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur et notre Dieu, qui règne avec toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles.

Amen.

Image

Mission Sainte-Marie-au-pays-des-Hurons en Nouvelle-France reconstituée, aujourd'hui en Ontario près du Lac Huron.
Image
Entrée de l'ancienne Iroquoisie en Nouvelle-France, (aujourd'hui Auriesville, N.Y.) lieu où furent martyrisés Isaac Jogues, René Goupil, Jean de la Lande. C'est également à cet endroit que vivra durant un certain temps la bienheureuse Kateri Tekakwitha (le lys des Mohawks).

Haut